Costume posthume adhésion région pâtisserie artillerie gazinière jarretière
Elle lui avait fait un costume
En même temps que sa jarretière
Il émanait de l'artillerie
Pendant que dans sa gazinière
Cuisaient mille pâtisseries
Se doutait-elle qu'elles furent posthume?
Et bla bla bla dans not'région
Diminuèrent les adhésions.
J'ai sorti mon plus beau costume
Et même sorti l'artillerie
Pour faire une lettre posthume
A cette défunte pâtisserie,
Fruit d'experts de nos régions
Près de la gazinière
Car j'ai signé l'adhésion
En retirant sa jarretière.
J'ai signé mon adhésion
Avec ce beau costume
qui représente ma région
Et m'assure gloire posthume
Il ne s'agit pas de jarretière
Mais d'une sorte d'artillerie
Qui rappelle aux gazinières
Le goût des pâtisseries.
Il était d'une région
Où l'on drague à l'artillerie
Elle se rendait à Dézion
Pour travailler dans une pâtisserie
Lui avait un costume
Elle portait une jarretière
Il eut un petit bonheur posthume
De la lui ôter devant la gazinière.
En quittant son costume
Comme en un rêve posthume
Recueille son adhésion
Pour élire la région
Fini sa pâtisserie
Dégaine son artillerie
Et sur la gazinière
Lui ôte sa jarretière.
Force, amour, adhésion!
Ah! Mourir pour sa région!
Du héros, endosser le costume
Pour des siècles de gloire posthume.
Vainqueur d'un trait d'artillerie
Trophée, médaille, jarretière
Ce nom gravé au fond des gazinières
Pour à jamais signer une pâtisserie.
Mon costume
A titre posthume
Sans adhésion
Pour la région
Où la pâtisserie
De l'artillerie
sent la gazinière
Plus que la jarretière.
J'ai un drol'de costume
Porté à tit' posthume
C'est pas une adhésion
Au conseil de région
Ni une pièce d'artill'rie
C'est une gazinière
taillée dans une jarr'tière
J'ai que des rimes en R
Et sans en avoir l'air
Je termine ce jeu
avec un R beu-beu
Je pourrais continuer
Mais ça s'rait déconner
Il est temps d'arrêter
De fair' des rimes en é
Mêm' si je prends mon pied
J'vois bien qu'je vous fais chier.
vendredi 31 octobre 2014
INDICIBLE TACTILE
Au fond d'un sac opaque, des lanières de tripes.
Premier jour de pèche. Il m'a expliqué la canne, la ligne, l'hameçon, le courant, le lancer, le silence indispensable, l'attente et l'attention. J'ai humé l'air un peu humide, senti la berge molle sous mes bottes, adressé un regard ému à la couronne de feuillage au-dessus de ma tête et puis est arrivée cette injonction inoubliable : "va me chercher quelques vers dans la boîte en fer"
Splouch, splouch, splouch, je suis tombé dans une marée de mots insensés qui défilent sous mes doigts. Vainement je tente d'organiser une stratégie verbale pour me démettre de la responsabilité de décrire une sensation qui ressemble exactement à ce dont je suis en train de parler. Un ramassis de merde gluant qui n'a de sens que celui du toucher. Toucher ensuite à la plume qui s'englue dans l'imperceptible folie d'ajouter toujours plus de mots, entortillés à la description d'un vécu, que par l'impression d'un texte embourbé de contre-sens, j'espère vous donnera l'aperçu de part une traduction orale gerbant de l'encre humide, ce qui m'a tout l'air d'être impossible.
C'est la pleine lune au bord de l'étang. Nous nous déshabillons et rentrons dans l'eau malgré sa fraîcheur. Des algues nous enserrent les chevilles et le mollets, enlacés à jamais.
Un léger souffle froid entoure mes doigts, j'ose enfoncer ma main, l'air s'adoucit, s'humidifie. Le contact avec la chose, enfin. Les choses plutôt, comme autant de frites ramollies, oubliées hors du congélateur depuis deux jours. A la limite du visqueux, du ver de terre géant passé au découpe-patate en forme de frite.
L'arrière-boutique de mon grand-père charcutier était fort sombre et surtout interdite aux enfants. C'est pour cela que nous y descendîmes une fois de nuit au cours de nos vacances. Le souvenir de nos avant-bras plongés dans les terrines de rillettes dégoulinant de graisse, triturant des saucisses coupées, fouillant le navet salé, pataugeant dans la tripaille encore fumante nous est resté gravé à jamais. C'est pour cela peut-être que je suis devenu végétarien!
Il faut le manger? Impossible! Le lécher? Pas plus! J'ai demandé à mes doigts ce qu'ils en pensent.
Le pouce : "C'est insaisissable ce truc-là, même avec mon copain index."
L'index : "Si c'était pas si froid, je pourrais croire que c'est ce que je trouve dans un nez, en plus gros bien sûr."
Le majeur : "J'aurais juste l'honneur de lui faire un doigt."
L'annulaire : "Bague à part, vous voulez que je donne un avis là-dessus?"
Donc mes dogts..
"Ben.. et moi?
_Toi, l'auriculaire, t'as même pas touché!
_Juste un mot : beurk!"
Comment dire, c'est...
Ca me fait penser à...
Beurk, je plains les aveugles!
Sous ma langue, ses lèvres éclosent. L'orchidée de chair, turgescente, se tend lentement vers un horizon éruptif. Son suc me coule entre les lèvres, inépuisable, insatiable.
Une graine de coriandre illuminant soudain mon palais me ramène à mon assiette.
Quelque chose entre la tripe coupée en lamelles et la couenne de jambon, en tout cas Clitoris (la chatte qui se frotte à nos jambes) semble apprécier. Ni dégoûtant, ni ragoûtant, des lanières qui n'attendent que l'imagination d'un maître-queux pour leur donner un nom. Et si ça n'était que de gros élastiques enduits de ricotta?
Premier jour de pèche. Il m'a expliqué la canne, la ligne, l'hameçon, le courant, le lancer, le silence indispensable, l'attente et l'attention. J'ai humé l'air un peu humide, senti la berge molle sous mes bottes, adressé un regard ému à la couronne de feuillage au-dessus de ma tête et puis est arrivée cette injonction inoubliable : "va me chercher quelques vers dans la boîte en fer"
Splouch, splouch, splouch, je suis tombé dans une marée de mots insensés qui défilent sous mes doigts. Vainement je tente d'organiser une stratégie verbale pour me démettre de la responsabilité de décrire une sensation qui ressemble exactement à ce dont je suis en train de parler. Un ramassis de merde gluant qui n'a de sens que celui du toucher. Toucher ensuite à la plume qui s'englue dans l'imperceptible folie d'ajouter toujours plus de mots, entortillés à la description d'un vécu, que par l'impression d'un texte embourbé de contre-sens, j'espère vous donnera l'aperçu de part une traduction orale gerbant de l'encre humide, ce qui m'a tout l'air d'être impossible.
C'est la pleine lune au bord de l'étang. Nous nous déshabillons et rentrons dans l'eau malgré sa fraîcheur. Des algues nous enserrent les chevilles et le mollets, enlacés à jamais.
Un léger souffle froid entoure mes doigts, j'ose enfoncer ma main, l'air s'adoucit, s'humidifie. Le contact avec la chose, enfin. Les choses plutôt, comme autant de frites ramollies, oubliées hors du congélateur depuis deux jours. A la limite du visqueux, du ver de terre géant passé au découpe-patate en forme de frite.
L'arrière-boutique de mon grand-père charcutier était fort sombre et surtout interdite aux enfants. C'est pour cela que nous y descendîmes une fois de nuit au cours de nos vacances. Le souvenir de nos avant-bras plongés dans les terrines de rillettes dégoulinant de graisse, triturant des saucisses coupées, fouillant le navet salé, pataugeant dans la tripaille encore fumante nous est resté gravé à jamais. C'est pour cela peut-être que je suis devenu végétarien!
Il faut le manger? Impossible! Le lécher? Pas plus! J'ai demandé à mes doigts ce qu'ils en pensent.
Le pouce : "C'est insaisissable ce truc-là, même avec mon copain index."
L'index : "Si c'était pas si froid, je pourrais croire que c'est ce que je trouve dans un nez, en plus gros bien sûr."
Le majeur : "J'aurais juste l'honneur de lui faire un doigt."
L'annulaire : "Bague à part, vous voulez que je donne un avis là-dessus?"
Donc mes dogts..
"Ben.. et moi?
_Toi, l'auriculaire, t'as même pas touché!
_Juste un mot : beurk!"
Comment dire, c'est...
Ca me fait penser à...
Beurk, je plains les aveugles!
Sous ma langue, ses lèvres éclosent. L'orchidée de chair, turgescente, se tend lentement vers un horizon éruptif. Son suc me coule entre les lèvres, inépuisable, insatiable.
Une graine de coriandre illuminant soudain mon palais me ramène à mon assiette.
Quelque chose entre la tripe coupée en lamelles et la couenne de jambon, en tout cas Clitoris (la chatte qui se frotte à nos jambes) semble apprécier. Ni dégoûtant, ni ragoûtant, des lanières qui n'attendent que l'imagination d'un maître-queux pour leur donner un nom. Et si ça n'était que de gros élastiques enduits de ricotta?
ABECEDAIRE
Alex braille car Daniel effleure facilement, gracieusement, heureusement, imprévisiblement, joyeusement Katia, la mie nouvelle obsédée par quelques rituels sexuels tous urgents (voir wanadoo XYZob).
A Brie-Comte-Duchmol, en France (Garonne), hier il jouait "Koala le Magnifique", non oscarisé, parce que Robert souhaitait tant un vrai wagon xylophage, youpla zou!
Attention, bien casser des écrevisses fait grandir hexagonalement Irène justement kangourou lourdaud menaçant négligemment Oscar peut questionner régulièrement ses trichomes, utile vraiment, western xylophonique, yaourt zébré.
Après B, c'est D. Evidemment. Facile! G hier imaginé juponner kiwis longuement macérés, nullement ostracisés par quelques restes savoureusement tombés un (à un) vertigineusement vallonnés xylophagés, yeutés zoophilisés.
Arrivons bien. Cassées, défaits, entiers. Faisant grand hospice, itinérance jovine kilométrique, libérés mais non obscurcis. Prenant quelques repas sereins terminant (h)urluberlus vertueux Wolfgang, Xénon, Yves, Zoé.
Alors Bernard croyait d'abord en Fatma; général héros, il jouissait kamasoutra. La montagne noire opérait pour qu'il raconte sous tout univers vénérable wistle, xylophone, yole : zen.
Ah bon, comme des enfants fous, genre humains irradiés, jouent kamasoutra, les mieux nantis oublient parfois que rêves, souvenirs, tendent uniquement vers Walter, Yvette. Zut.
Ariane, bien connue des Égyptiens, fait grande habitude intergalactique jusqu'à Kusouraï, laissant malgré nous obstruction, paralysie, quelques ratés sous terre, un ver xylophage, yunipige, zélateur.
Ah, ben c'est dit! Elle figurera gagnante hors illustration jupe/kilt. La meilleure note où pour quatre roubles sont troqués un vieux wagon, x yen zéro.
A Brie-Comte-Duchmol, en France (Garonne), hier il jouait "Koala le Magnifique", non oscarisé, parce que Robert souhaitait tant un vrai wagon xylophage, youpla zou!
Attention, bien casser des écrevisses fait grandir hexagonalement Irène justement kangourou lourdaud menaçant négligemment Oscar peut questionner régulièrement ses trichomes, utile vraiment, western xylophonique, yaourt zébré.
Après B, c'est D. Evidemment. Facile! G hier imaginé juponner kiwis longuement macérés, nullement ostracisés par quelques restes savoureusement tombés un (à un) vertigineusement vallonnés xylophagés, yeutés zoophilisés.
Arrivons bien. Cassées, défaits, entiers. Faisant grand hospice, itinérance jovine kilométrique, libérés mais non obscurcis. Prenant quelques repas sereins terminant (h)urluberlus vertueux Wolfgang, Xénon, Yves, Zoé.
Alors Bernard croyait d'abord en Fatma; général héros, il jouissait kamasoutra. La montagne noire opérait pour qu'il raconte sous tout univers vénérable wistle, xylophone, yole : zen.
Ah bon, comme des enfants fous, genre humains irradiés, jouent kamasoutra, les mieux nantis oublient parfois que rêves, souvenirs, tendent uniquement vers Walter, Yvette. Zut.
Ariane, bien connue des Égyptiens, fait grande habitude intergalactique jusqu'à Kusouraï, laissant malgré nous obstruction, paralysie, quelques ratés sous terre, un ver xylophage, yunipige, zélateur.
Ah, ben c'est dit! Elle figurera gagnante hors illustration jupe/kilt. La meilleure note où pour quatre roubles sont troqués un vieux wagon, x yen zéro.
NECRO
Elle est venue
Elle a vécu
La mort a vaincu
Comme d'habitude.
Et ses cendres s'envolent aussi légères qu'elle aurait aimé être.
Il nous a quitté brusquement, laissant en nos cœurs une multitude de trous. Bien à toi.
Les salariés de la fromagerie de gruyère Marcel.
Elle était toujours en retard
Mais elle fut à l'heure pour ce dernier rendez-vous.
98 ans
Plus de dents
Plus de jambes
Plus d'yeux
Ni même d'oreilles
...
Il était temps!
A mon arrière-arrière grand-mère qui m'a tout appris.
Il rêvait tranquille jusqu'à ce qu'un Vian, mort depuis longtemps, le précipite au fond (de la vallée).
Il s'en est allé, après avoir paru, comme un courant d'air frais, sans même faire un salut, assuré de revenir, à l’ouïe du chant des oiseaux qui aspirent par leurs becs le printemps.
Il aimait à se perdre et à force de se dévoyer, il a trouvé ce que l'accumulation des jours lui avait épargné. Arrêt du cœur ou charge de sanglier, peu importe car il a enfin rencontré le jour ultime, celui qui subsume tous les autres. Dans l'amour de ce qui est, il a cessé d'être. Une place est libre dans un monde immense et radieux.
Elle a vécu
La mort a vaincu
Comme d'habitude.
Et ses cendres s'envolent aussi légères qu'elle aurait aimé être.
Il nous a quitté brusquement, laissant en nos cœurs une multitude de trous. Bien à toi.
Les salariés de la fromagerie de gruyère Marcel.
Elle était toujours en retard
Mais elle fut à l'heure pour ce dernier rendez-vous.
98 ans
Plus de dents
Plus de jambes
Plus d'yeux
Ni même d'oreilles
...
Il était temps!
A mon arrière-arrière grand-mère qui m'a tout appris.
Il rêvait tranquille jusqu'à ce qu'un Vian, mort depuis longtemps, le précipite au fond (de la vallée).
Il s'en est allé, après avoir paru, comme un courant d'air frais, sans même faire un salut, assuré de revenir, à l’ouïe du chant des oiseaux qui aspirent par leurs becs le printemps.
Il aimait à se perdre et à force de se dévoyer, il a trouvé ce que l'accumulation des jours lui avait épargné. Arrêt du cœur ou charge de sanglier, peu importe car il a enfin rencontré le jour ultime, celui qui subsume tous les autres. Dans l'amour de ce qui est, il a cessé d'être. Une place est libre dans un monde immense et radieux.
ALIBI
Hier? Jeudi 30 octobre? La veille d'Halloween donc, de 2014, c'est bien ça?
Et bien il se trouve que justement je me trouvais sans doute aux chiottes. Cela peut vous paraître cru ou pas très fin mais c'est ainsi. Non, mais non, dans les chiottes on ne fait pas forcément ce que vous pensez!
Moi, en l'occurrence, je rangeais mes caisses de vin, je les alignais, je les collais, je les marouflais. Vous ne me croyez pas? Et bien allez-y, allez voir.
Comme d'hab... de corvée de courses et une heure n'a pas suffit! Ma fille vous le confirmera.
J'étais bien entre 14H05 et 15H12 aux champignons! Parlez-en aux girolles grises, elles vous confirmeront! Entre 14H et 14H05, joker!
Hier, j'ai pris ma tronçonneuse avant de monter dans le wagon du train imaginaire qui m'emmenait alors dans un pays merveilleux qui a cette particularité étrange de me faire oublier ce que j'y fais. J'imagine que la tronçonneuse était dans mon nez puisqu'à cet instant précis mon corps était totalement dissocié ce qui me permettait de sonder la profondeur du moment où je me trouvais allongé dans une douceur infinie... Etait justement dans cet état précis.
Je pique-niquais au rocher d'Ormont, près de Provenchères avec deux amies. A part un petit pipi derrière un sapin qui a duré une minute vingt (et oui la prostate!) je ne les ai pas quittées. Elles peuvent témoigner.
Comme chaque jeudi à 14H j'avais rendez-vous avec Véronique. 78 ans. Alzheimer. Vous pouvez vérifier.
Les pieds. Je m'en souviens parfaitement. J'ai fait les pieds. Compliqué, il a fallu passer sous la tôle froissée sans se déchirer les mains.
Je cherchais une place de parking.
Et alors? Une heure pour trouver une place?
Ben oui et alors? Vous voulez que je trouve tous les témoins hilares aux fenêtres?
13H55, j'entre chez mon boulanger pour commander le gâteau d'anniversaire de mon chéri, né un 31 octobre. Le pâtissier me demande de choisir parmi tous les modèles d'os en pâte d'amande; aucun ne me plaît. Il me propose d'aller à l'arrière de la boutique, où il pourra me proposer un choix plus large, et là, panne de courant, je trébuche, un paquet de 50 kilos de farine me tombe sur la tête, suivi d'un autre, encore un autre... Je suis restée sous une montagne de farine, jusqu'à 15H30, heure à laquelle les pompiers réussirent à me dégager.
Et bien il se trouve que justement je me trouvais sans doute aux chiottes. Cela peut vous paraître cru ou pas très fin mais c'est ainsi. Non, mais non, dans les chiottes on ne fait pas forcément ce que vous pensez!
Moi, en l'occurrence, je rangeais mes caisses de vin, je les alignais, je les collais, je les marouflais. Vous ne me croyez pas? Et bien allez-y, allez voir.
Comme d'hab... de corvée de courses et une heure n'a pas suffit! Ma fille vous le confirmera.
J'étais bien entre 14H05 et 15H12 aux champignons! Parlez-en aux girolles grises, elles vous confirmeront! Entre 14H et 14H05, joker!
Hier, j'ai pris ma tronçonneuse avant de monter dans le wagon du train imaginaire qui m'emmenait alors dans un pays merveilleux qui a cette particularité étrange de me faire oublier ce que j'y fais. J'imagine que la tronçonneuse était dans mon nez puisqu'à cet instant précis mon corps était totalement dissocié ce qui me permettait de sonder la profondeur du moment où je me trouvais allongé dans une douceur infinie... Etait justement dans cet état précis.
Je pique-niquais au rocher d'Ormont, près de Provenchères avec deux amies. A part un petit pipi derrière un sapin qui a duré une minute vingt (et oui la prostate!) je ne les ai pas quittées. Elles peuvent témoigner.
Comme chaque jeudi à 14H j'avais rendez-vous avec Véronique. 78 ans. Alzheimer. Vous pouvez vérifier.
Les pieds. Je m'en souviens parfaitement. J'ai fait les pieds. Compliqué, il a fallu passer sous la tôle froissée sans se déchirer les mains.
Je cherchais une place de parking.
Et alors? Une heure pour trouver une place?
Ben oui et alors? Vous voulez que je trouve tous les témoins hilares aux fenêtres?
13H55, j'entre chez mon boulanger pour commander le gâteau d'anniversaire de mon chéri, né un 31 octobre. Le pâtissier me demande de choisir parmi tous les modèles d'os en pâte d'amande; aucun ne me plaît. Il me propose d'aller à l'arrière de la boutique, où il pourra me proposer un choix plus large, et là, panne de courant, je trébuche, un paquet de 50 kilos de farine me tombe sur la tête, suivi d'un autre, encore un autre... Je suis restée sous une montagne de farine, jusqu'à 15H30, heure à laquelle les pompiers réussirent à me dégager.
OBJET INTIME (mauvais souvenir)
Un trousseau de clés
C'est fou ce qui peut vous arriver! J'étais alors au service militaire, j'étais chauffeur de tank, un XB748 armé avec une tourelle de 80 sans recul et deux escarmouchettes de 32 mm. Un bijou! Ce soir-là, un 31 octobre, soirée d'Halloween, je gare mon char en face de chez ma copine! Je vais ramasser les bonbons d'usage et au moment de repartir, plus de clés de contact! Ca a failli mal tourner, ma copine habitait l'ambassade du Qatar. Un char français arme pointé sur l'ambassade pendant deux jours! Quelle histoire!
Un livre
La veille, j'avais lu dans le journal qu'il faisait une dédicace à la librairie Renaud Bray sur St laurent. Je venais de lire son dernier opus traduit en irakien par un ami. J'avais été si touchée, je voulais le lui dire. A l'heure dite j'étais là devant lui. Toute la nuit (je dors peu) j'avais imaginé tout ce que je lui dirai, ses romans, ses poèmes, mon ami. Tahar Ben Jelloun leva les yeux sur moi. Je tendis mon livre à dédicacer et rien. Pas un mot, à peine merci. Un dixième de seconde plus tard j'étais sortie de la librairie. Frustrée, déçue, honteuse, un grand regret.
Un gloss
Elle aurait pu avoir des lèvres fraîches, nature, où je n'aurais senti que le goût de sa bouche, la saveur de sa salive, la douceur de sa langue. Eh bien non! Elle avait mis un truc infâme à l'odeur douteuse et en plus ça collait. Ça, pour être brillantes, ses lèvres étaient brillantes. C'était d'ailleurs tout ce qu'elle avait de brillant.
Un chargeur de téléphone
"Wico! Je vous dis Wico, c'est quand même pas compliqué!"Cela faisait une bonne demi-heure que j'essayais de faire comprendre au vendeur apparemment fraîchement embauché dans cette foutue boîte de matériel soi-disant high-tech, que je voulais cette marque et pas une autre pour l'adaptateur qui me servirait à recharger mon nouveau sex-toy, indispensable en cas de crise. Cependant, à bien y regarder, il pouvait peut-être faire l'affaire, bête mais plutôt mignon! C'est alors que, mu par un soudain éclair, il se retourne, tend le bras, attrape un objet et me donne ce que je lui demandais désespérément : le chargeur. Et voilà; tout à coup mon nouveau sex-toy me paraissait bien fade à côté de ce petit jeune aux beaux yeux!
Une carte d'accès à la déchetterie
C'est complètement stupide et cela n'a aucun sens, évidemment dès qu'ils peuvent nous taxer ou mieux nous parquer ils n'hésitent pas. J'avais entendu dire que ça arriverait, et je le constate aujourd'hui, le cauchemar est devenu réalité, ce rêve à propos d'un monde où même pour donner il faudrait payer.
Un ticket de tram
Valable pour un aller-retour
Non, non, non
Je ne veux pas
Surtout pas de retour
Un bloc de post-it
Astucieux ce post-it en forme de flèche... Comme le Petit Poucet je les ai semés sur mon chemin pour que mon amoureux puisse me rejoindre. Mais ils se sont envolés...
Un briquet
Quinze heures que je marche. La nuit est tombée, je me suis perdue. La température chute. Il me faut trouver un abri. Me réchauffer. sans quoi...
Je pourrais toujours essayer de faire du feu. Mais oui, un bon feu. Je ramasse fébrilement des branchages, sort mon briquet. Dans quelques minutes je pourrai me délasser un peu et retrouver la sensation de mes orteils gelés.
Je sors mon briquet... Une, deux, dix tentatives. Il est vide!
Une clé de voiture
J'habitait le centre-ville à Marseille. A côté de la Canebière, c'est vous dire! Il faut savoir que là-bas les poubelles se sortent à tout heure du jour ou de la nuit, quand elles ne se jettent pas tout bonnement par la fenêtre. Si j'avais été moins policé, ça ne me serait pas arrivé mais bon, bêtement ce soir-là, pour une fois, je les ai sorties parce que de toute façon je devais garer la voiture à une place sans parcmètre pour le lendemain. Le centre-ville c'est bon que pour les piétons. Bref, j'ai sorti la poubelle avec ma pochette noire en main. Enfin non, plutôt posée sur le sac poubelle noir. C'est devant la voiture que j'ai cherché mes clés. C'est là aussi que je me suis souvenu qu'elles étaient dans la pochette et que la pochette était sur le sac poubelle, sur le trottoir devant chez moi.
Aujourd'hui, elles doivent être sous des tonnes de détritus, avec chéquier et papiers, au dépotoir d'Entressen.
C'est fou ce qui peut vous arriver! J'étais alors au service militaire, j'étais chauffeur de tank, un XB748 armé avec une tourelle de 80 sans recul et deux escarmouchettes de 32 mm. Un bijou! Ce soir-là, un 31 octobre, soirée d'Halloween, je gare mon char en face de chez ma copine! Je vais ramasser les bonbons d'usage et au moment de repartir, plus de clés de contact! Ca a failli mal tourner, ma copine habitait l'ambassade du Qatar. Un char français arme pointé sur l'ambassade pendant deux jours! Quelle histoire!
Un livre
La veille, j'avais lu dans le journal qu'il faisait une dédicace à la librairie Renaud Bray sur St laurent. Je venais de lire son dernier opus traduit en irakien par un ami. J'avais été si touchée, je voulais le lui dire. A l'heure dite j'étais là devant lui. Toute la nuit (je dors peu) j'avais imaginé tout ce que je lui dirai, ses romans, ses poèmes, mon ami. Tahar Ben Jelloun leva les yeux sur moi. Je tendis mon livre à dédicacer et rien. Pas un mot, à peine merci. Un dixième de seconde plus tard j'étais sortie de la librairie. Frustrée, déçue, honteuse, un grand regret.
Un gloss
Elle aurait pu avoir des lèvres fraîches, nature, où je n'aurais senti que le goût de sa bouche, la saveur de sa salive, la douceur de sa langue. Eh bien non! Elle avait mis un truc infâme à l'odeur douteuse et en plus ça collait. Ça, pour être brillantes, ses lèvres étaient brillantes. C'était d'ailleurs tout ce qu'elle avait de brillant.
Un chargeur de téléphone
"Wico! Je vous dis Wico, c'est quand même pas compliqué!"Cela faisait une bonne demi-heure que j'essayais de faire comprendre au vendeur apparemment fraîchement embauché dans cette foutue boîte de matériel soi-disant high-tech, que je voulais cette marque et pas une autre pour l'adaptateur qui me servirait à recharger mon nouveau sex-toy, indispensable en cas de crise. Cependant, à bien y regarder, il pouvait peut-être faire l'affaire, bête mais plutôt mignon! C'est alors que, mu par un soudain éclair, il se retourne, tend le bras, attrape un objet et me donne ce que je lui demandais désespérément : le chargeur. Et voilà; tout à coup mon nouveau sex-toy me paraissait bien fade à côté de ce petit jeune aux beaux yeux!
Une carte d'accès à la déchetterie
C'est complètement stupide et cela n'a aucun sens, évidemment dès qu'ils peuvent nous taxer ou mieux nous parquer ils n'hésitent pas. J'avais entendu dire que ça arriverait, et je le constate aujourd'hui, le cauchemar est devenu réalité, ce rêve à propos d'un monde où même pour donner il faudrait payer.
Un ticket de tram
Valable pour un aller-retour
Non, non, non
Je ne veux pas
Surtout pas de retour
Un bloc de post-it
Astucieux ce post-it en forme de flèche... Comme le Petit Poucet je les ai semés sur mon chemin pour que mon amoureux puisse me rejoindre. Mais ils se sont envolés...
Un briquet
Quinze heures que je marche. La nuit est tombée, je me suis perdue. La température chute. Il me faut trouver un abri. Me réchauffer. sans quoi...
Je pourrais toujours essayer de faire du feu. Mais oui, un bon feu. Je ramasse fébrilement des branchages, sort mon briquet. Dans quelques minutes je pourrai me délasser un peu et retrouver la sensation de mes orteils gelés.
Je sors mon briquet... Une, deux, dix tentatives. Il est vide!
Une clé de voiture
J'habitait le centre-ville à Marseille. A côté de la Canebière, c'est vous dire! Il faut savoir que là-bas les poubelles se sortent à tout heure du jour ou de la nuit, quand elles ne se jettent pas tout bonnement par la fenêtre. Si j'avais été moins policé, ça ne me serait pas arrivé mais bon, bêtement ce soir-là, pour une fois, je les ai sorties parce que de toute façon je devais garer la voiture à une place sans parcmètre pour le lendemain. Le centre-ville c'est bon que pour les piétons. Bref, j'ai sorti la poubelle avec ma pochette noire en main. Enfin non, plutôt posée sur le sac poubelle noir. C'est devant la voiture que j'ai cherché mes clés. C'est là aussi que je me suis souvenu qu'elles étaient dans la pochette et que la pochette était sur le sac poubelle, sur le trottoir devant chez moi.
Aujourd'hui, elles doivent être sous des tonnes de détritus, avec chéquier et papiers, au dépotoir d'Entressen.
TAUTOGRAMME
Le maçon prend une bière dans la bassine où elle prenait le frais. Il avait travaillé avec beaucoup de ciments mais les ciments Balbu, c'était pas son truc. Évidemment son copain toujours bravache, celui qui fait le bitume, allait se foutre de lui. Mériterait des coups de bâton celui-là, en plus avec ses bidules aux oreilles et sa femme accrochée à ses deux biberons, elle allait se marrer. Non, les Balbu ciments, c'est pas pour lui.
Ma bière coule sur le bitume, j'aurais du la mettre dans un biberon, cette bassine c'est vraiment pas pratique si encore j'avais pas ce foutu bâton dans la main et ce bidule dans l'autre! Alors d'un air bravache dans un dernier balbutiement je clame à qui veut l'entendre: "Un biberon s'il vous plaît!"
Premiers balbutiements:
Comment s'appelle ce bidule?
Un biberon.
Un quoi?
Un biberon
Ah ce truc qui chauffe dans la bassine?
Tu as remué le lait avec le bâton?
Le lait c'est pas du lait, c'est de la bière!
Ah, espèce de bravache, fais gaffe de ne pas le renverser sur le bitume.
Sur le bitume, bravache, je bafouille après les bières que je bois comme au bidule, non, comme au biberon et je bassine les passants en tapant du bâton.
Recette à la bière:
_ Mettre le bitume dans une bassine
_ Incorporer une biberon de bidule battant
_Laisser blanchir, bouillir, barboter
_Remettre en biberon et servir
_Accepter balbutiements bizarres
_Faire comme si c'était bon, bravache comme vous êtes.
Les balbutiements de bébé qui butine son biberon comme l'homme qui boit sa bière, fier de ne plus biberon-né, bravache d'avoir de bidules, dulcinée qui le bassine désormais le mène au bâton sous des murs de béton au-dessus du bitume.
Boire la bière au biberon (c'est bravache quoique plus bratique qu'à la bassine) peut entraîner de bizarres balbutiements avant de moudre le bitume. Quant au bâton...
Je prenais une bière à la terrasse de mon café préféré "Aux coups de bâton" sans doute pour faire référence aux coups de bambou assénés à chaque venue, quand je vis une classe biberon jouant sur le bitume avec des trucs aussi bizarres qu'une bassine, des spatules des biberons s'adonnant aux balbutiements de la marcheje me levai et les rangeai d'un air bravache.
De la bière dans un bidule, un comment déjà? Oui un biberon. Non mais pourquoi pas dans une bassine? Ah oui dans une bassine posée sur le bitume on pourrait la touiller d'un air bravache avec un bâton. Mais non, dans un balbutiement ils ont choisi un biberon.
Ma bière coule sur le bitume, j'aurais du la mettre dans un biberon, cette bassine c'est vraiment pas pratique si encore j'avais pas ce foutu bâton dans la main et ce bidule dans l'autre! Alors d'un air bravache dans un dernier balbutiement je clame à qui veut l'entendre: "Un biberon s'il vous plaît!"
Premiers balbutiements:
Comment s'appelle ce bidule?
Un biberon.
Un quoi?
Un biberon
Ah ce truc qui chauffe dans la bassine?
Tu as remué le lait avec le bâton?
Le lait c'est pas du lait, c'est de la bière!
Ah, espèce de bravache, fais gaffe de ne pas le renverser sur le bitume.
Sur le bitume, bravache, je bafouille après les bières que je bois comme au bidule, non, comme au biberon et je bassine les passants en tapant du bâton.
Recette à la bière:
_ Mettre le bitume dans une bassine
_ Incorporer une biberon de bidule battant
_Laisser blanchir, bouillir, barboter
_Remettre en biberon et servir
_Accepter balbutiements bizarres
_Faire comme si c'était bon, bravache comme vous êtes.
Les balbutiements de bébé qui butine son biberon comme l'homme qui boit sa bière, fier de ne plus biberon-né, bravache d'avoir de bidules, dulcinée qui le bassine désormais le mène au bâton sous des murs de béton au-dessus du bitume.
Boire la bière au biberon (c'est bravache quoique plus bratique qu'à la bassine) peut entraîner de bizarres balbutiements avant de moudre le bitume. Quant au bâton...
Je prenais une bière à la terrasse de mon café préféré "Aux coups de bâton" sans doute pour faire référence aux coups de bambou assénés à chaque venue, quand je vis une classe biberon jouant sur le bitume avec des trucs aussi bizarres qu'une bassine, des spatules des biberons s'adonnant aux balbutiements de la marcheje me levai et les rangeai d'un air bravache.
De la bière dans un bidule, un comment déjà? Oui un biberon. Non mais pourquoi pas dans une bassine? Ah oui dans une bassine posée sur le bitume on pourrait la touiller d'un air bravache avec un bâton. Mais non, dans un balbutiement ils ont choisi un biberon.
TEXTE HASARD
Do, ré, mi, fa, la, si
Et pa(s).....?
Pa(s) de....
Ah!
Et il me va ce dé. Ah si, si, si, si!
Tu as bu de l'o de ri(z) ma mi(e) l'a vu.
Oh tu as un bo cu ma mi tu sé.
Le do di dé ne vi là où vi le si.
Si tu as vu le do de ta mi(e) ça va.
Ha, ha, ha, hi, hi, hi, hé, hé, hé, ho, ho!
Do do do ré mi ré do mi ré ré do (au clair de la lune)
Tu as un do là où tu as vu un ut.
Et pa(s).....?
Pa(s) de....
Ah!
Et il me va ce dé. Ah si, si, si, si!
Tu as bu de l'o de ri(z) ma mi(e) l'a vu.
Oh tu as un bo cu ma mi tu sé.
Le do di dé ne vi là où vi le si.
Si tu as vu le do de ta mi(e) ça va.
Ha, ha, ha, hi, hi, hi, hé, hé, hé, ho, ho!
Do do do ré mi ré do mi ré ré do (au clair de la lune)
Tu as un do là où tu as vu un ut.
ACROSTICHE D'HALLOWEEN
Héloïse
A
Loupé
Les Ouistitis
Wapitis
Eléphants
Et
Narvals.
Halte
Aux
Luliputiennes
Lusophones
Oligarques
Why
En Amérique
Elles
Nuisent aux géantes espagnoles
Halloweeen
Ah! Ah! Ah!
L'alloween que v'là
L'allo y quelqu'un?
Oh, oh! Y a personne?
What is this question?
Et bien dis donc
Espère toujours
Ne pas oublier les bonbons.
Hongroise
Aujourd'hui
Largement
Longitudinale
Ose passer ses
Week-ends
En
Energie
Natatoire.
Hé, là-bas!
A qui tu parles?
Le masque, où l'as tu acheté?
Lequel?
Ote voir le tien
Woilà...
Euh, non remets-le ça te va mieux
Excite-toi un peu ils t'attendent
Normal!
Hier
Avant
La
Lune pleine
Ouvrîmes
Waouh!
Encore
Etonnés
Nos esgourdes.
Hoquet vaniteux qui m'entraîne à devenir un
Aspirateur magnifique qui après avoir franchi le mont
LSD se targuait d'avoir fait toutes ses
Lessives attentionnées quant à la la joie de ses
Orifices il expliqua qu'il nécessite un
Wagon afin de s'en aller traire un
Echelon de la pyramide de l'
Esprit qui dormait encore dans le salon où trônait un sapin de
Noël.
Hier sous la couette
Avec mon amoureux
Lui pétait gaiement
Lui pétait bruyamment
On était bien pourtant
Whaouh!
Et je l'aime néanmoins
Et que je crois qu'il m'aime
Nous on est au-dessus de ça!
A
Loupé
Les Ouistitis
Wapitis
Eléphants
Et
Narvals.
Halte
Aux
Luliputiennes
Lusophones
Oligarques
Why
En Amérique
Elles
Nuisent aux géantes espagnoles
Halloweeen
Ah! Ah! Ah!
L'alloween que v'là
L'allo y quelqu'un?
Oh, oh! Y a personne?
What is this question?
Et bien dis donc
Espère toujours
Ne pas oublier les bonbons.
Hongroise
Aujourd'hui
Largement
Longitudinale
Ose passer ses
Week-ends
En
Energie
Natatoire.
Hé, là-bas!
A qui tu parles?
Le masque, où l'as tu acheté?
Lequel?
Ote voir le tien
Woilà...
Euh, non remets-le ça te va mieux
Excite-toi un peu ils t'attendent
Normal!
Hier
Avant
La
Lune pleine
Ouvrîmes
Waouh!
Encore
Etonnés
Nos esgourdes.
Hoquet vaniteux qui m'entraîne à devenir un
Aspirateur magnifique qui après avoir franchi le mont
LSD se targuait d'avoir fait toutes ses
Lessives attentionnées quant à la la joie de ses
Orifices il expliqua qu'il nécessite un
Wagon afin de s'en aller traire un
Echelon de la pyramide de l'
Esprit qui dormait encore dans le salon où trônait un sapin de
Noël.
Hier sous la couette
Avec mon amoureux
Lui pétait gaiement
Lui pétait bruyamment
On était bien pourtant
Whaouh!
Et je l'aime néanmoins
Et que je crois qu'il m'aime
Nous on est au-dessus de ça!
dimanche 18 mai 2014
CADAVRE EXQUIS POLICIER
Quand les étoiles filantes sont tombées, la femme d'à côté, qui jouait du pipeau avec toutes ses forces, fut assassinée sauvagement par un inconnu parce qu'elle avait acheté chez la sorcière du coin un gri-gri magnifique doté d'un oeil magique au milieu du front.
Un soir de pleine lune, d'orage et d'horreur... Dans la petite véranda, le gros dégueulasse de voisin vient, sans-gène, piquer du persil. Mais habillé en ciré jaune, il est vite repéré par la chatte. Une bagarre inévitable commence : il veut découper le chat, stupide idée, inutile pour l'histoire. Finalement, il lui lance son fil à dent pour bien s'en sortir, quand d'autres auraient donné leur langue ... au chat bien sûr. Ce qu'il ne savait pas : c'était une chatte! Il a tout perdu, même la vie!
J'étais encore dans le ventre de ma mère. Il était presque minuit. L’évêque entra dans la chambre. Il planta le cure-dent que lui avait donné le ramoneur dans la gencive gauche de ma mère. Elle n'aurait jamais du manger toute la tablette de chocolat! Je me retrouvai alors comme dans un sac à patates.
Once upon a time, Esmeralda, la petite danseuse aux pieds nus, se réveilla comme chaque matin dans la huche à pain de la cuisine. Norbert, le major d'homme, arrive peu après pour préparer le petit-déjeuner de sa maîtresse. "Esmeralda, dit-il, combien de fois t'ai-je demandé de ne pas poser tes fesses sur le pain tout frais du matin? Tu commences sérieusement à m'agacer, fiche le camp d'ici tout de suite ou je t'asphyxie d'un coup de baume du tigre. " Esmeralda ne voulut pas obtempérer, Norbert s'exécuta et notre danseuse en mourut.
A la tombée du jour... Le silence me pèse et devient lourd. Une forêt lugubre de sequoias noirs, et au centre un vieux chêne. En haut de ce chêne, une enfant de CM2, enfin, façon de parler... Méconnaissable, dissoute à l'acide, cette pauvre enfant ! Dissoute à l'acide de son vélomoteur (encore un cadeau empoisonné) Tout ça pour lui prendre son Iphone 5G. Si j'avais su, je l'aurais offert à ma petite sœur anémique. Je ne pouvais pas imaginer qu'elle puisse faire une chose pareille...
Juste à la fin de la messe, le bigleux du coin a noyé sa belle-mère dans la baignoire. Ensuite, avec un mini-hachoir SEB, il l'a achevée parce qu'elle lui avait piqué sa trottinette. D'où venait ce bigleux?
La nuit dernière, dans un cimetière voisin de notre chalet, là-haut sur la lande, Balthazar, le fils de la crémière, tu sais, celle qui vendait un maroilles à décoiffer les nonnes, et bien Balthazar a poignardé l'Anglais, oui, celui qui parlait Français avec un fort accent. Et pourquoi me direz-vous? Pour une banale histoire de mayonnaise, mayonnaise cantonaise semble-t-il. Une histoire de riz...
Un après-midi, dans la maison de campagne de Noya, la maîtresse de maison, No Guilty se rend dans le fumoir à jambons où sont stockées les orties vénéneuses. Il en prépare une décoction et l'incorpore au diner du mari de Noya parce qu'il n'avait pas voulu se laver les dents la veille au soir. Et là, il serait bien obligé de le faire pour rafraîchir son haleine.
"Je l'aimais" C'est par cet aveu que les plagistes comprirent les circonstances du drame... "Vous comprenez, mes ancêtres les mammouths, s'étaient brouillés avec les baleines suédoises" La vengeance était évidente. Le gendre a étripé le vieillard cafardeux avec le cure-pipe suédois !!
Dans la cathédrale de Strasbourg, de nuit, sonnent les douze coups de minuit. Un gardien de phare suisse découpe en rondelles le saucisson de renom "Belle de Cadix" qu'il a toujours sur lui. Un marteau sonne treize coups ! Bien qu'il en ait assez des chansons tyroliennes à la noix, il avance à pas de loup vers la crypte fumante. Là, dans la pénombre, il aperçoit l'horreur, un crucifié pétrifié qui lui dit :"Eh, le Suisse! Casse-toi! A Strasbourg, on n'aime pas les étrangers!" Noir!
Un soir de pleine lune, d'orage et d'horreur... Dans la petite véranda, le gros dégueulasse de voisin vient, sans-gène, piquer du persil. Mais habillé en ciré jaune, il est vite repéré par la chatte. Une bagarre inévitable commence : il veut découper le chat, stupide idée, inutile pour l'histoire. Finalement, il lui lance son fil à dent pour bien s'en sortir, quand d'autres auraient donné leur langue ... au chat bien sûr. Ce qu'il ne savait pas : c'était une chatte! Il a tout perdu, même la vie!
J'étais encore dans le ventre de ma mère. Il était presque minuit. L’évêque entra dans la chambre. Il planta le cure-dent que lui avait donné le ramoneur dans la gencive gauche de ma mère. Elle n'aurait jamais du manger toute la tablette de chocolat! Je me retrouvai alors comme dans un sac à patates.
Once upon a time, Esmeralda, la petite danseuse aux pieds nus, se réveilla comme chaque matin dans la huche à pain de la cuisine. Norbert, le major d'homme, arrive peu après pour préparer le petit-déjeuner de sa maîtresse. "Esmeralda, dit-il, combien de fois t'ai-je demandé de ne pas poser tes fesses sur le pain tout frais du matin? Tu commences sérieusement à m'agacer, fiche le camp d'ici tout de suite ou je t'asphyxie d'un coup de baume du tigre. " Esmeralda ne voulut pas obtempérer, Norbert s'exécuta et notre danseuse en mourut.
A la tombée du jour... Le silence me pèse et devient lourd. Une forêt lugubre de sequoias noirs, et au centre un vieux chêne. En haut de ce chêne, une enfant de CM2, enfin, façon de parler... Méconnaissable, dissoute à l'acide, cette pauvre enfant ! Dissoute à l'acide de son vélomoteur (encore un cadeau empoisonné) Tout ça pour lui prendre son Iphone 5G. Si j'avais su, je l'aurais offert à ma petite sœur anémique. Je ne pouvais pas imaginer qu'elle puisse faire une chose pareille...
Juste à la fin de la messe, le bigleux du coin a noyé sa belle-mère dans la baignoire. Ensuite, avec un mini-hachoir SEB, il l'a achevée parce qu'elle lui avait piqué sa trottinette. D'où venait ce bigleux?
La nuit dernière, dans un cimetière voisin de notre chalet, là-haut sur la lande, Balthazar, le fils de la crémière, tu sais, celle qui vendait un maroilles à décoiffer les nonnes, et bien Balthazar a poignardé l'Anglais, oui, celui qui parlait Français avec un fort accent. Et pourquoi me direz-vous? Pour une banale histoire de mayonnaise, mayonnaise cantonaise semble-t-il. Une histoire de riz...
Un après-midi, dans la maison de campagne de Noya, la maîtresse de maison, No Guilty se rend dans le fumoir à jambons où sont stockées les orties vénéneuses. Il en prépare une décoction et l'incorpore au diner du mari de Noya parce qu'il n'avait pas voulu se laver les dents la veille au soir. Et là, il serait bien obligé de le faire pour rafraîchir son haleine.
"Je l'aimais" C'est par cet aveu que les plagistes comprirent les circonstances du drame... "Vous comprenez, mes ancêtres les mammouths, s'étaient brouillés avec les baleines suédoises" La vengeance était évidente. Le gendre a étripé le vieillard cafardeux avec le cure-pipe suédois !!
Dans la cathédrale de Strasbourg, de nuit, sonnent les douze coups de minuit. Un gardien de phare suisse découpe en rondelles le saucisson de renom "Belle de Cadix" qu'il a toujours sur lui. Un marteau sonne treize coups ! Bien qu'il en ait assez des chansons tyroliennes à la noix, il avance à pas de loup vers la crypte fumante. Là, dans la pénombre, il aperçoit l'horreur, un crucifié pétrifié qui lui dit :"Eh, le Suisse! Casse-toi! A Strasbourg, on n'aime pas les étrangers!" Noir!
vendredi 25 avril 2014
INDICIBLE 2
Après avoir senti à l'aveugle de l'huile de sésame :
Juste l'envie de m'allonger dans cet espace sauvage. Te respirer, te sniffer et te montrer combien je te désire. Je nous souhaite enivrement, découverte, explosion.
Ça me rappelle l'odeur des vieilles cacahuètes que mon grand-père servait à l'apéritif lorsque j'étais enfant.
Une odeur forte, presque désagréable prend littéralement au nez. Une deuxième approche me met en contact avec un mélange de cacahuète et de brûlé. De cacahuète trop grillée ? De cacahuète trop grillée tombée dans un cendrier ?
Odeur qui me plonge immédiatement dans la savane africaine et qui me rappelle l'arachide.
Cacahuète, huile d'arachide. Cette odeur me donne envie de boire chaud et de manger le dessert.
Foutu apéro... Cacahuètes et noix de cajou... Une fois que tu commences, impossible de t'arrêter.
Rue d'Aubagne, je remonte vers le marché de la rue longue. Les boucheries, les pizzas, les trottoirs étroits encombrés de cagettes vides. Je passe la porte du boui-boui chinois, une pièce carrée qui abrite six tables. La patronne en cuisine, et lui m'accueille. Bruit de friture et parfum de cinq épices. Je m'assois, une tasse de thé au jasmin devant moi. Autour de moi, on ne parle que chinois, le bol posé embaume l'huile de sésame. A table ! J'ai faim d'ailleurs.
Encore cette vieille odeur d'arachide tombée du fond du tiroir du bureau... On devrait inventer des aspirateurs à cacahuète récalcitrante... Ou une grille de nettoyage comme pour les cendres. J'en ai marre des bureaux IKEA.
Cacahuètes grillées, caoutchouc échauffé, pralines du marché de Noël, vieux pots d'amandes, les senteurs de l'épicerie de ma grand-mère. Merci le nez.
Juste l'envie de m'allonger dans cet espace sauvage. Te respirer, te sniffer et te montrer combien je te désire. Je nous souhaite enivrement, découverte, explosion.
Ça me rappelle l'odeur des vieilles cacahuètes que mon grand-père servait à l'apéritif lorsque j'étais enfant.
Une odeur forte, presque désagréable prend littéralement au nez. Une deuxième approche me met en contact avec un mélange de cacahuète et de brûlé. De cacahuète trop grillée ? De cacahuète trop grillée tombée dans un cendrier ?
Odeur qui me plonge immédiatement dans la savane africaine et qui me rappelle l'arachide.
Cacahuète, huile d'arachide. Cette odeur me donne envie de boire chaud et de manger le dessert.
Foutu apéro... Cacahuètes et noix de cajou... Une fois que tu commences, impossible de t'arrêter.
Rue d'Aubagne, je remonte vers le marché de la rue longue. Les boucheries, les pizzas, les trottoirs étroits encombrés de cagettes vides. Je passe la porte du boui-boui chinois, une pièce carrée qui abrite six tables. La patronne en cuisine, et lui m'accueille. Bruit de friture et parfum de cinq épices. Je m'assois, une tasse de thé au jasmin devant moi. Autour de moi, on ne parle que chinois, le bol posé embaume l'huile de sésame. A table ! J'ai faim d'ailleurs.
Encore cette vieille odeur d'arachide tombée du fond du tiroir du bureau... On devrait inventer des aspirateurs à cacahuète récalcitrante... Ou une grille de nettoyage comme pour les cendres. J'en ai marre des bureaux IKEA.
Cacahuètes grillées, caoutchouc échauffé, pralines du marché de Noël, vieux pots d'amandes, les senteurs de l'épicerie de ma grand-mère. Merci le nez.
QUI SUIS-JE ?
Je m'appelle Iris. Ma mère m'a prénommée ainsi parce que je suis née dans un champ de fleurs. J'ai grandi au milieu des jardins que créaient et entretenaient mes parents. Très tôt, j'ai su identifier chaque plante de nos régions par son nom latin et vulgaire. Je fis des études de botanique dans un parc naturel au Kenya. Avec mon tout récent diplôme en poche, j'espère réintroduire les plantes en voie de disparition à travers toute l'Afrique.
Je m'appelle Annabelle et je suis modèle de peintre mais je ne gagne pas ma vie. En plus ils me pelotent. Je les hais !
Mireille. Née le 18/04/1991 à Calais. Championne de natation. Traversée de la Manche en une heure à la nage. Mariage pour tous à Calais en 2014 avec son entraineuse.
Mireille Mathieu ! N'importe quoi! Ils ont osé m'appeler comme ça. C'était au commissariat. Bien sûr je suis petite ! Et alors ? Ça peut arriver à tout le monde... Bon, de vous à moi, je vais vous faire une confidence : j'ai effectivement braqué la banque en me glissant sous la porte. Mais ça n'est pas une raison pour me traiter de chanteuse pour chinois ! D'ailleurs, si on me laissait m'exprimer, ça irait mieux. Mais avec ce meneur de jeu qui veut m'arrêter.. Tant pis, j'arrête de parler! Quel drôle de meneur qui vient de parler de suceuse, de salope !
J'ai 25 ans, je suis née à Los-Angeles. Je m'appelle Tanya Smith. Mes parents sont cinéastes. Je suis devenue comédienne depuis l'âge de 15 ans. Ma spécialité : le domptage de dauphins. Je suis très demandé dans les films et les séries qui sont tournées en bord de mer. C'est moi qui tiens le rôle principal dans Alerte à Malibu. J'aimerais bien changer de voie et me perfectionner dans un autre domptage pour tourner des films sado-maso.
A la suite d'un grave accident de voiture, je suis devenue amnésique. On m'a dit que j'ai 20 ans, que j'ai eu une enfance difficile, que j'étais une adolescente très rebelle et que j'ai fait de la dépression quand mon premier amoureux m'a abandonnée.
Je vous vois... et vous aussi! Je suis une femme, et vous ? Pas forcément. La couleur de mes yeux, noirs et blancs, laisse à penser qu'ils sont clairs. C'est normal, c'est la norme, le canon de la beauté. Et mes lèvres, pulpeuses à souhait, ni trop, ni trop peu, sensuelles sans être vulgaires, un nez fin et droit presque parfait, les sourcils fins, les cheveux lisses et clairs... Vous avez deviné, je suis... je suis... un pur produit Photoshop.
Lorsque je me vois, je suis émue. Tant de choses à dire, tant de choses à vivre. Pourquoi n'es-tu pas là? Je t'aime et tu ne comprends pas ! Je t'attendais et tu as fui. Je t'attendrai encore et encore jusqu'à ce que tu comprennes. Jusqu'à la mort. Jusqu'à ce que mon amour pour toi soit...
Je ne sais plus mon nom, je suis née un 29 février mais je ne me souviens plus de l'année. Regardez moi dans les yeux. Vous me trouvez heureuse? Suis-je une fille ou un mec? La seule chose que je sais, c'est que je tourne des films avec Almo-Dovar.
Je m'appelle Annabelle et je suis modèle de peintre mais je ne gagne pas ma vie. En plus ils me pelotent. Je les hais !
Mireille. Née le 18/04/1991 à Calais. Championne de natation. Traversée de la Manche en une heure à la nage. Mariage pour tous à Calais en 2014 avec son entraineuse.
Mireille Mathieu ! N'importe quoi! Ils ont osé m'appeler comme ça. C'était au commissariat. Bien sûr je suis petite ! Et alors ? Ça peut arriver à tout le monde... Bon, de vous à moi, je vais vous faire une confidence : j'ai effectivement braqué la banque en me glissant sous la porte. Mais ça n'est pas une raison pour me traiter de chanteuse pour chinois ! D'ailleurs, si on me laissait m'exprimer, ça irait mieux. Mais avec ce meneur de jeu qui veut m'arrêter.. Tant pis, j'arrête de parler! Quel drôle de meneur qui vient de parler de suceuse, de salope !
J'ai 25 ans, je suis née à Los-Angeles. Je m'appelle Tanya Smith. Mes parents sont cinéastes. Je suis devenue comédienne depuis l'âge de 15 ans. Ma spécialité : le domptage de dauphins. Je suis très demandé dans les films et les séries qui sont tournées en bord de mer. C'est moi qui tiens le rôle principal dans Alerte à Malibu. J'aimerais bien changer de voie et me perfectionner dans un autre domptage pour tourner des films sado-maso.
A la suite d'un grave accident de voiture, je suis devenue amnésique. On m'a dit que j'ai 20 ans, que j'ai eu une enfance difficile, que j'étais une adolescente très rebelle et que j'ai fait de la dépression quand mon premier amoureux m'a abandonnée.
Je vous vois... et vous aussi! Je suis une femme, et vous ? Pas forcément. La couleur de mes yeux, noirs et blancs, laisse à penser qu'ils sont clairs. C'est normal, c'est la norme, le canon de la beauté. Et mes lèvres, pulpeuses à souhait, ni trop, ni trop peu, sensuelles sans être vulgaires, un nez fin et droit presque parfait, les sourcils fins, les cheveux lisses et clairs... Vous avez deviné, je suis... je suis... un pur produit Photoshop.
Lorsque je me vois, je suis émue. Tant de choses à dire, tant de choses à vivre. Pourquoi n'es-tu pas là? Je t'aime et tu ne comprends pas ! Je t'attendais et tu as fui. Je t'attendrai encore et encore jusqu'à ce que tu comprennes. Jusqu'à la mort. Jusqu'à ce que mon amour pour toi soit...
Je ne sais plus mon nom, je suis née un 29 février mais je ne me souviens plus de l'année. Regardez moi dans les yeux. Vous me trouvez heureuse? Suis-je une fille ou un mec? La seule chose que je sais, c'est que je tourne des films avec Almo-Dovar.
ON CONNAIT LA MUSIQUE
Sur l'air de l'été indien de Joe Dassin...
On sera si laid tous les deux tu verras
Et l'on se reconnaîtra
A notre allure de baba
Nos habits
Seront dégueus et tout pourris
Pleins de taches et de raviolis.
On ira où tu seras parti déjà
Et l'on choisira encore
Même si on doit coucher dehors
Toute la nuit
Sera pareille à ce matin
Aux couleurs de mauvais café.
On couchera où tu voudras quand tu voudras
Et on niquera encore
Lorsque l'amour sera mort
Toute la nuit
Sera pareille à tes patins
Aux chaleurs de tes deux seins.
On baisera quand le soleil se couchera
Et l'on s'aimera encore
Lorsque le sexe sera fort
Toute ma bite
Sera pareille à ce matin
Aux couilles blues du vagin éteint.
Tu seras à mon image je le vois
Et tu me donneras ta voix
Quand la mienne s'essoufflera
Et mon corps
Se roulera contre ton corps
Sur ma vie je t'aime Mi Amore
Sur l'air de petit Papa Noël...
Ma maman que tu es
Tu es belle et tu le sais
Je veux te chanter cette chanson
Pour te dire toute ma déception
Mon grand vacherin glacé
Quand tu fouleras l'escalier
Des chatons égorgés et saignés
Va te faire arranger le nez.
Tirpo la yo himo
Ta ga trou tu pou yozo
Zaga ti par labu royo
Mizou qua rhutoupula mi
Petit caca tout mou
Quand tu descendras d'mon trou
Avec du pipi mouillé
N'essaie pas de m'éclabousser
Petitjardin secret
Quand tu verras c'que j'ai s'mé
N'oublie pas de de v'nir arroser
Pour que j'aie kek chose à bouffer.
Sur l'air de donne moi ta main...
J'voudrais m'éclater, faire la fête
Ne plus réfléchir à tout ce merdier
Mais voilà j'peux pas, ça c'est trop bête
J'vais devoir reboire un verre de Perrier.
Donne moi ta clé et prends la mienne
L'auto est garée tout près d'ici
La rue est à nous pour que tu viennes
Mais oui mais oui c'était mieux ainsi
Donne moi ta bouche et prends la mienne
La brioche est cuite ça signifie
La couche est à nous que la joie vienne
Mais oui mais oui le cauchemar est fini.
Donne moi un baiser et prends mes lèvres
L'amour a gagné ça signifie
La vie est à nous que l'on célèbre
Mais oui mais oui ce couple est uni.
Casse-toi pauv'cloche et file très vite
Je t'ai trop vue, c'est bien fini
J'ai trop supporté tes jérémiades
Mais oui mais oui enfin je revis
Prête-moi ta louche et prends mon pot
La soupe est servie c'est terminé
La cuisine est à nous que la joie vienne
Mais oui mais oui Top Chef est fini.
C'est après-d'main, c'est à Entzheim
Que j'prends l'avion pour la première fois
Je me sens com..plèt'ment excitée
C'est mon premier vol avec mon chéri.
On sera si laid tous les deux tu verras
Et l'on se reconnaîtra
A notre allure de baba
Nos habits
Seront dégueus et tout pourris
Pleins de taches et de raviolis.
On ira où tu seras parti déjà
Et l'on choisira encore
Même si on doit coucher dehors
Toute la nuit
Sera pareille à ce matin
Aux couleurs de mauvais café.
On couchera où tu voudras quand tu voudras
Et on niquera encore
Lorsque l'amour sera mort
Toute la nuit
Sera pareille à tes patins
Aux chaleurs de tes deux seins.
On baisera quand le soleil se couchera
Et l'on s'aimera encore
Lorsque le sexe sera fort
Toute ma bite
Sera pareille à ce matin
Aux couilles blues du vagin éteint.
Tu seras à mon image je le vois
Et tu me donneras ta voix
Quand la mienne s'essoufflera
Et mon corps
Se roulera contre ton corps
Sur ma vie je t'aime Mi Amore
Sur l'air de petit Papa Noël...
Ma maman que tu es
Tu es belle et tu le sais
Je veux te chanter cette chanson
Pour te dire toute ma déception
Mon grand vacherin glacé
Quand tu fouleras l'escalier
Des chatons égorgés et saignés
Va te faire arranger le nez.
Tirpo la yo himo
Ta ga trou tu pou yozo
Zaga ti par labu royo
Mizou qua rhutoupula mi
Petit caca tout mou
Quand tu descendras d'mon trou
Avec du pipi mouillé
N'essaie pas de m'éclabousser
Petitjardin secret
Quand tu verras c'que j'ai s'mé
N'oublie pas de de v'nir arroser
Pour que j'aie kek chose à bouffer.
Sur l'air de donne moi ta main...
J'voudrais m'éclater, faire la fête
Ne plus réfléchir à tout ce merdier
Mais voilà j'peux pas, ça c'est trop bête
J'vais devoir reboire un verre de Perrier.
Donne moi ta clé et prends la mienne
L'auto est garée tout près d'ici
La rue est à nous pour que tu viennes
Mais oui mais oui c'était mieux ainsi
Donne moi ta bouche et prends la mienne
La brioche est cuite ça signifie
La couche est à nous que la joie vienne
Mais oui mais oui le cauchemar est fini.
Donne moi un baiser et prends mes lèvres
L'amour a gagné ça signifie
La vie est à nous que l'on célèbre
Mais oui mais oui ce couple est uni.
Casse-toi pauv'cloche et file très vite
Je t'ai trop vue, c'est bien fini
J'ai trop supporté tes jérémiades
Mais oui mais oui enfin je revis
Prête-moi ta louche et prends mon pot
La soupe est servie c'est terminé
La cuisine est à nous que la joie vienne
Mais oui mais oui Top Chef est fini.
C'est après-d'main, c'est à Entzheim
Que j'prends l'avion pour la première fois
Je me sens com..plèt'ment excitée
C'est mon premier vol avec mon chéri.
PORTRAIT CHINOIS
Si j'étais...
un plat : une moussaka
une chanson : l'aigle noir
un roman : le petit prince
une musique : du folk irlandais
un vêtement : un short
une devise ou une citation : Elle est pas belle la vie?
un végétal : un tournesol
un loisir : le scrabble
un film : le grand bleu
un personnage de fiction : Peter Pan
un plat : une soupe de fraises à la rhubarbe
une chanson : Aux Champs-Élysées
un roman :
une musique : berceuse pygmée
un vêtement :
une devise ou une citation :
un végétal : un baobab bonzaï
un loisir :
un film : une chatte sur un toit brûlant
un personnage de fiction : un nain de jardin
un plat : un croque-monsieur
une chanson : tra la la
un roman : Alice au pays des merveilles
une musique : Mekanik Destrutive Kommando
un vêtement : un sweat noir
une devise ou une citation : J'irai jusqu'au bout
un végétal :
un loisir : cerf-volant
un film : en noir et blanc
un personnage de fiction :
un plat : la paëlla
une chanson : la mer
un roman : vingt-mille lieues sous les mers
une musique : le grand bleu
un vêtement : une combinaison de plongée
une devise ou une citation : que d'eau! que d'eau!
un végétal : une algue
un loisir : la plongée sous-marine
un film : le grand bleu
un personnage de fiction : Némo
un plat : une salade composée
une chanson : j'suis snob
un roman : l'oracle de la luna
une musique : Dead Cad Danse
un vêtement : sarouel
une devise ou une citation : Ne remets pas à demain ce que tu peux faire le jour même.
un végétal : la menthe
un loisir : la danse
un film : la source des femmes
un personnage de fiction :
un plat : tajine de poulet aux fruits secs
une chanson : parler d'amour de Art Mengo
un roman : le maître et Marguerite
une musique : Vangelis "blade runner"
un vêtement : un jean
une devise ou une citation : Qui peut le plus peut le moins.
un végétal : un cactus
un loisir : rêver
un film : à nos plus belles années
un personnage de fiction : la sorcière bien-aimée
un plat : un riz cantonnais
une chanson : my fair lady
un roman : cinquante nuances de Grey ou la délicatesse
une musique : il était une fois dans l'ouest
un vêtement :
une devise ou une citation : Ici où on se trouve!
un végétal : de l'herbe
un loisir : du ski nautique
un film : Spiderman
un personnage de fiction :
un plat : roll-mops
une chanson : déshabillez-moi
un roman : l'écume des jours
une musique : chabadabada
un vêtement : un monokini
une devise ou une citation : Plus près de toi mon Dieu
un végétal : la liane
un loisir : le curling
un film : Docteur Jivago
un personnage de fiction : la Vierge Marie
un plat : une salade composée
une chanson : la vie en rose
un roman : l'élégance du hérisson
une musique : le requiem de Mozart
un vêtement : un châle
une devise ou une citation : On n'est jamais mieux servi que par soi même.
un végétal : une gentiane
un loisir : le chant
un film : Sur la route de Madison
un personnage de fiction : Candy
un plat : une moussaka
une chanson : l'aigle noir
un roman : le petit prince
une musique : du folk irlandais
un vêtement : un short
une devise ou une citation : Elle est pas belle la vie?
un végétal : un tournesol
un loisir : le scrabble
un film : le grand bleu
un personnage de fiction : Peter Pan
un plat : une soupe de fraises à la rhubarbe
une chanson : Aux Champs-Élysées
un roman :
une musique : berceuse pygmée
un vêtement :
une devise ou une citation :
un végétal : un baobab bonzaï
un loisir :
un film : une chatte sur un toit brûlant
un personnage de fiction : un nain de jardin
un plat : un croque-monsieur
une chanson : tra la la
un roman : Alice au pays des merveilles
une musique : Mekanik Destrutive Kommando
un vêtement : un sweat noir
une devise ou une citation : J'irai jusqu'au bout
un végétal :
un loisir : cerf-volant
un film : en noir et blanc
un personnage de fiction :
un plat : la paëlla
une chanson : la mer
un roman : vingt-mille lieues sous les mers
une musique : le grand bleu
un vêtement : une combinaison de plongée
une devise ou une citation : que d'eau! que d'eau!
un végétal : une algue
un loisir : la plongée sous-marine
un film : le grand bleu
un personnage de fiction : Némo
un plat : une salade composée
une chanson : j'suis snob
un roman : l'oracle de la luna
une musique : Dead Cad Danse
un vêtement : sarouel
une devise ou une citation : Ne remets pas à demain ce que tu peux faire le jour même.
un végétal : la menthe
un loisir : la danse
un film : la source des femmes
un personnage de fiction :
un plat : tajine de poulet aux fruits secs
une chanson : parler d'amour de Art Mengo
un roman : le maître et Marguerite
une musique : Vangelis "blade runner"
un vêtement : un jean
une devise ou une citation : Qui peut le plus peut le moins.
un végétal : un cactus
un loisir : rêver
un film : à nos plus belles années
un personnage de fiction : la sorcière bien-aimée
un plat : un riz cantonnais
une chanson : my fair lady
un roman : cinquante nuances de Grey ou la délicatesse
une musique : il était une fois dans l'ouest
un vêtement :
une devise ou une citation : Ici où on se trouve!
un végétal : de l'herbe
un loisir : du ski nautique
un film : Spiderman
un personnage de fiction :
un plat : roll-mops
une chanson : déshabillez-moi
un roman : l'écume des jours
une musique : chabadabada
un vêtement : un monokini
une devise ou une citation : Plus près de toi mon Dieu
un végétal : la liane
un loisir : le curling
un film : Docteur Jivago
un personnage de fiction : la Vierge Marie
un plat : une salade composée
une chanson : la vie en rose
un roman : l'élégance du hérisson
une musique : le requiem de Mozart
un vêtement : un châle
une devise ou une citation : On n'est jamais mieux servi que par soi même.
un végétal : une gentiane
un loisir : le chant
un film : Sur la route de Madison
un personnage de fiction : Candy
TEXTE FENDU
Debout devant le miroir de la salle de bain
Sur le coup de midi
Un grand plombier au visage latin
Habillé en dimanche et tout petit
Chante pour oublier son malheur
Chante que tout est foutu
Qu'il n'ira pas sur le Champ du Feu
Que la guerre n'est pas juste
Et le travail ne sert à rien
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue
Et les filles ne sont pas pour lui
Et titubant devant la baignoire
Mais guidé par son instinct
Il s'arrête pile devant la cuvette des WC
Trois paysans l'appellent
Puis disparaît dans la lunette
Sans régler les factures
Disparaît dans le soleil couchant
Debout devant l'église
Sur le coup de midi
Un grand plombier décoiffé
Habillé en dimanche et chaussures cirées
Chante pour tous ces gens
Chante que personne ne devrait
Qu'il n'ira pas lui non plus là-bas
Que la guerre est injuste
Et le travail nécessaire
Que la vie est un cadeau
Et les filles si belles
Et titubant devant la foule
Mais guidé par les enfants de chœur
Il s'arrête pile devant le curé
Trois paysans et deux lavandières
Puis disparaît dans la campagne
Sans régler les dissensions
Disparaît dans le soleil d'été
Debout devant la statue, sur la place
Sur le coup de midi
Un grand plombier italien
Habillé en dimanche et bien branché
Chante pour le plaisir
Chante que la vie est belle
Qu'il n'ira pas dans son pays
Que la guerre trop stupide
Et le travail trop rare
Que la vie mérite mieux
Et les filles aussi
Et titubant devant elles
Mais guidé par son instinct
Il s'arrête pile a poil
Trois paysans le voient
Puis disparaît dans les champs
Sans régler les tuyauteries
Disparaît dans le soleil de son pays
Debout devant l'église
Sur le coup de midi
Un grand plombier attristé
Habillé en dimanche et tout tremblant
Chante pour ses amis
Chante que tout simplement
Qu'il n'ira pas avec les autres
Que la guerre est nulle
Et le travail l'appelle
Que la vie est belle
Et les filles troublantes
Et titubant devant le monument aux morts
Mais guidé par son instinct
Il s'arrête pile se tait
Trois paysans l'ont aperçu
Puis disparaît dans la forêt
Sans régler les ardoises du café
Disparaît dans le soleil se perd dans l'éternité
Debout devant ses chiottes
Sur le coup de midi
Un grand plombier zingueur
Habillé en dimanche et sacoche en bandoulière
Chante pour faire venir le flux
Chante que le jet abonde
Qu'il n'ira pas de sitôt
Que la guerre est virile
Et le travail du muscle
Que la vie bouillonne
Et les filles de joie exultent
Et titubant devant sa glace
Mais guidé par l'instinct
Il s'arrête pile.
Trois paysans le regardent, il les toise
Puis disparaît dans le fossé
Sans régler les comptes
Disparaît dans le soleil du plaisir
Debout devant un bar
Sur le coup de midi
Un grand plombier tout gris
Habillé en dimanche et pourtant c'est lundi
Chante pour mardi
Chante que c'est fini
Qu'il n'ira pas travailler
Que la guerre est finie
Et le travail ennuyant
Que la vie est belle
Et les filles jolies
Et titubant devant tant d'enfants
Mais guidé par le soleil
Il s'arrête pile devant
Trois paysans qui le saluent
Puis disparaît dans la pénombre
Sans régler les consommations
Disparaît dans le soleil qui fuit.
Debout devant son miroir
Sur le coup de dix heures du soir
Un grand plombier ravagé
Habillé en dimanche et gominé
Chante pour se ressourcer
Chante que c'est pas gagné
Qu'il n'ira pas la retrouver
Que la guerre n'y a rien changé
Et le travail l'a défoncé
Que la vie n'est pas toujours comme ça
Et les filles c'est n'importe quoi
Et titubant devant son matelas
Mais guidé par l'au-delà
Il s'arrête pile devant son sofa
Trois paysans aux très gros bras
Puis disparaît dans ...
Sans régler les ...
Disparaît dans le soleil ....
Debout devant l'armoire à glace
Sur le coup de midi moins le quart
Un grand plombier une armoire à glace
Habillé en dimanche et sans fard
Chante pour faire rager le coq
Chante que tout finira tôt ou tard
Qu'il n'ira pas faire le zouave
Que la guerre fait que du Viandoc
Et le travail c'est chou-rave
Que la vie inépuisable
Et les filles le rendent imbuvable
Et titubant devant la plus belle
Mais guidé par ses sentiments
Il s'arrête pile élégant
Trois paysans ne le valent pas
Puis disparaît dans nos mémoires
Sans régler les derniers pourboires
Disparaît dans le soleil en face et quelque part.
Debout devant le comptoir
Sur le coup de midi moins le quart
Un grand plombier tout noir
Habillé en dimanche et au fumoir
Chante pour sa belle
Chante que elle est belle
Qu'il n'ira pas voir le jaja
Que la guerre se finira
Et le travail reprendra
Que la vie continuera
Et les filles seront là
Et titubant devant le comptoir
Mais guidé par le ciboire
Il s'arrête pile devant le manoir
Trois paysans sont dans le noir
Puis disparaît dans l'abreuvoir
Sans régler les fais exorbitants
Disparaît dans le soleil éblouissant
Debout devant l'autel
Sur le coup de bourre
Un grand plombier dépourvu de robinet
Habillé en dimanche et prêt pour l'aventure
Chante pour amadouer sa belle-mère
Chante que les golfes sont clairs
Qu'il n'ira pas à la mer
Que la guerre c'est pour les généraux
Et le travail pour les pôvres
Que la vie est belle et les femmes sont chères
Et les filles inaccessibles
Et titubant devant la Vierge Marie
Mais guidé par l'Esprit Saint
Il s'arrête pile en pâmoison devant
Trois paysans chinois du Tibet
Puis disparaît dans la jungle
Sans régler les vis du turbo-train et
Disparaît dans le soleil : "I'm a poor lonesone cow-boy"
Debout devant la flaque boueuse
Sur le coup de trois heures du matin
Un grand plombier irlandais
Habillé en dimanche et passablement éméché
Chante pour les hyènes
Chante que la vie est interminable
Qu'il n'ira pas à la messe
Que la guerre est encore préférable au repos dominical
Et le travail une bénédiction
Que la vie est bien trop quotidienne
Et les filles pas assez
Et titubant devant la flaque, fourbu
Mais guidé par une formidable envie de pisser
Il s'arrête pile au bord de la falaise. Alors
Trois paysans le poussent dans le vide
Puis disparaissent dans la brume
Sans régler les frais d'obsèques, il
Disparaît dans le soleil du Connemara et repose enfin en paix.
Debout devant zinc
Sur le coup de dix heure
Un grand plombier zingueur
Habillé en dimanche et pourtant c'est lundi
Chante pour lui tout seul
Chante que c'est jeudi
Qu'il n'ira pas en classe
Que la guerre est finie
Et le travail aussi
Que la vie est belle
Et les filles si jolies
Et titubant devant le zinc
Mais guidé par son fil à plomb
Il s'arrête pile devant le patron
Trois paysans passeront et vous paieront
Puis disparaît dans le soleil
Sans régler les consommations
Disparaît dans le soleil tout en continuant sa chanson
Sur le coup de midi
Un grand plombier au visage latin
Habillé en dimanche et tout petit
Chante pour oublier son malheur
Chante que tout est foutu
Qu'il n'ira pas sur le Champ du Feu
Que la guerre n'est pas juste
Et le travail ne sert à rien
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue
Et les filles ne sont pas pour lui
Et titubant devant la baignoire
Mais guidé par son instinct
Il s'arrête pile devant la cuvette des WC
Trois paysans l'appellent
Puis disparaît dans la lunette
Sans régler les factures
Disparaît dans le soleil couchant
Debout devant l'église
Sur le coup de midi
Un grand plombier décoiffé
Habillé en dimanche et chaussures cirées
Chante pour tous ces gens
Chante que personne ne devrait
Qu'il n'ira pas lui non plus là-bas
Que la guerre est injuste
Et le travail nécessaire
Que la vie est un cadeau
Et les filles si belles
Et titubant devant la foule
Mais guidé par les enfants de chœur
Il s'arrête pile devant le curé
Trois paysans et deux lavandières
Puis disparaît dans la campagne
Sans régler les dissensions
Disparaît dans le soleil d'été
Debout devant la statue, sur la place
Sur le coup de midi
Un grand plombier italien
Habillé en dimanche et bien branché
Chante pour le plaisir
Chante que la vie est belle
Qu'il n'ira pas dans son pays
Que la guerre trop stupide
Et le travail trop rare
Que la vie mérite mieux
Et les filles aussi
Et titubant devant elles
Mais guidé par son instinct
Il s'arrête pile a poil
Trois paysans le voient
Puis disparaît dans les champs
Sans régler les tuyauteries
Disparaît dans le soleil de son pays
Debout devant l'église
Sur le coup de midi
Un grand plombier attristé
Habillé en dimanche et tout tremblant
Chante pour ses amis
Chante que tout simplement
Qu'il n'ira pas avec les autres
Que la guerre est nulle
Et le travail l'appelle
Que la vie est belle
Et les filles troublantes
Et titubant devant le monument aux morts
Mais guidé par son instinct
Il s'arrête pile se tait
Trois paysans l'ont aperçu
Puis disparaît dans la forêt
Sans régler les ardoises du café
Disparaît dans le soleil se perd dans l'éternité
Debout devant ses chiottes
Sur le coup de midi
Un grand plombier zingueur
Habillé en dimanche et sacoche en bandoulière
Chante pour faire venir le flux
Chante que le jet abonde
Qu'il n'ira pas de sitôt
Que la guerre est virile
Et le travail du muscle
Que la vie bouillonne
Et les filles de joie exultent
Et titubant devant sa glace
Mais guidé par l'instinct
Il s'arrête pile.
Trois paysans le regardent, il les toise
Puis disparaît dans le fossé
Sans régler les comptes
Disparaît dans le soleil du plaisir
Debout devant un bar
Sur le coup de midi
Un grand plombier tout gris
Habillé en dimanche et pourtant c'est lundi
Chante pour mardi
Chante que c'est fini
Qu'il n'ira pas travailler
Que la guerre est finie
Et le travail ennuyant
Que la vie est belle
Et les filles jolies
Et titubant devant tant d'enfants
Mais guidé par le soleil
Il s'arrête pile devant
Trois paysans qui le saluent
Puis disparaît dans la pénombre
Sans régler les consommations
Disparaît dans le soleil qui fuit.
Debout devant son miroir
Sur le coup de dix heures du soir
Un grand plombier ravagé
Habillé en dimanche et gominé
Chante pour se ressourcer
Chante que c'est pas gagné
Qu'il n'ira pas la retrouver
Que la guerre n'y a rien changé
Et le travail l'a défoncé
Que la vie n'est pas toujours comme ça
Et les filles c'est n'importe quoi
Et titubant devant son matelas
Mais guidé par l'au-delà
Il s'arrête pile devant son sofa
Trois paysans aux très gros bras
Puis disparaît dans ...
Sans régler les ...
Disparaît dans le soleil ....
Debout devant l'armoire à glace
Sur le coup de midi moins le quart
Un grand plombier une armoire à glace
Habillé en dimanche et sans fard
Chante pour faire rager le coq
Chante que tout finira tôt ou tard
Qu'il n'ira pas faire le zouave
Que la guerre fait que du Viandoc
Et le travail c'est chou-rave
Que la vie inépuisable
Et les filles le rendent imbuvable
Et titubant devant la plus belle
Mais guidé par ses sentiments
Il s'arrête pile élégant
Trois paysans ne le valent pas
Puis disparaît dans nos mémoires
Sans régler les derniers pourboires
Disparaît dans le soleil en face et quelque part.
Debout devant le comptoir
Sur le coup de midi moins le quart
Un grand plombier tout noir
Habillé en dimanche et au fumoir
Chante pour sa belle
Chante que elle est belle
Qu'il n'ira pas voir le jaja
Que la guerre se finira
Et le travail reprendra
Que la vie continuera
Et les filles seront là
Et titubant devant le comptoir
Mais guidé par le ciboire
Il s'arrête pile devant le manoir
Trois paysans sont dans le noir
Puis disparaît dans l'abreuvoir
Sans régler les fais exorbitants
Disparaît dans le soleil éblouissant
Debout devant l'autel
Sur le coup de bourre
Un grand plombier dépourvu de robinet
Habillé en dimanche et prêt pour l'aventure
Chante pour amadouer sa belle-mère
Chante que les golfes sont clairs
Qu'il n'ira pas à la mer
Que la guerre c'est pour les généraux
Et le travail pour les pôvres
Que la vie est belle et les femmes sont chères
Et les filles inaccessibles
Et titubant devant la Vierge Marie
Mais guidé par l'Esprit Saint
Il s'arrête pile en pâmoison devant
Trois paysans chinois du Tibet
Puis disparaît dans la jungle
Sans régler les vis du turbo-train et
Disparaît dans le soleil : "I'm a poor lonesone cow-boy"
Debout devant la flaque boueuse
Sur le coup de trois heures du matin
Un grand plombier irlandais
Habillé en dimanche et passablement éméché
Chante pour les hyènes
Chante que la vie est interminable
Qu'il n'ira pas à la messe
Que la guerre est encore préférable au repos dominical
Et le travail une bénédiction
Que la vie est bien trop quotidienne
Et les filles pas assez
Et titubant devant la flaque, fourbu
Mais guidé par une formidable envie de pisser
Il s'arrête pile au bord de la falaise. Alors
Trois paysans le poussent dans le vide
Puis disparaissent dans la brume
Sans régler les frais d'obsèques, il
Disparaît dans le soleil du Connemara et repose enfin en paix.
Debout devant zinc
Sur le coup de dix heure
Un grand plombier zingueur
Habillé en dimanche et pourtant c'est lundi
Chante pour lui tout seul
Chante que c'est jeudi
Qu'il n'ira pas en classe
Que la guerre est finie
Et le travail aussi
Que la vie est belle
Et les filles si jolies
Et titubant devant le zinc
Mais guidé par son fil à plomb
Il s'arrête pile devant le patron
Trois paysans passeront et vous paieront
Puis disparaît dans le soleil
Sans régler les consommations
Disparaît dans le soleil tout en continuant sa chanson
vendredi 14 mars 2014
DICTIONNAIRE (1)
Soirée du 25/04/2014 :
EBURNE adj. Qui a la couleur, la consistance de l'ivoire.
Synonyme de émasculé.
Se dit du taureau espagnol qui s'est pris les rognons blancs dans les boutons de guêtre du matador irradié.
Se dit de celui qui a subi le sectionnement des testicules.
Saint Sébastien, criblé de flèches, l'une d'elle transperce son testicule droit.
Qualificatif donné aux petits enfants nés le 25 décembre. Ex : "L'est burné le divin enfant..."
Sans burne = sans couille
Fan de Easy Rider privé de toubiouailled.
Du verbe anglais "to burn", se dit d'une terre dont les restes de récolte séchés ont été brûlé.
Chanté à l'octave supérieure.
FIC n.m. Verrue des bovins, des chevaux
Po icier
Terme dérivé du "fric" employé par tous ceux qui ne savent pas prononcer les "r".
Du latin ficus = vagin
Célèbre citation de César après une chute de vélo : "fic transit gloria mundi".
Jeune flic sans aile, sans foi ni loi.
Un flic qui a bu.
Fourniture indispensable pour la crémation.
Se dit de l'officier de police qui se déplace incognito dans une manifestation de sauvegarde des champignons à la grecque.
Mot français équivalent de "fuck" en anglais.
RACAHOUT n.m. Aliment fait de farines et de fécules diverses, en usage chez les turcs et les arabes, et employé en France au XIXe siècle.
Qui n'aime pas la racaille.
Se dit d'une flèche turque en métal précieux indiquant la sortie du hammam.
Se dit de certaines mesures prises pour classer les mauvais garçons dans les cités. abréviation de "racaille dehors".
Quand la racaille est hors des murs.
Cacahuète salée et grillée au cacao Vanhout.
Contraction de la rarachide grillée (racahuète) en Gambie septentrionale.
Dans les boites de nuit, mettre la racaille dehors.
Sortie en montagne à la recherche du dahut.
Durant le mois doute, la rat bi ça où dite.
SEXAGE n.m. Détermination du sexe des poussins.
Façon de sécher le sexe.
Animation du samedi soir dans les maisons de retraite.
Fin des relations sexuelles à la vieillesse.
Différenciation des sexes chez les plantes.
Fixage d'un plomb sur le sexe pour l'équilibrage.
La vérification du sexe des plantes pour mermettre la polennisation.
L'âge du sexe. Rituel dans certaines sociétés qui consiste à soumettre les adolescents à des rituels d'émancipation.
Se dit d'une manifestation du quatrième sexe qui prétend retrouver en groupe les délices de la jeunesse.
Action de soigner par le sexe.
MENOLOGE n.m. Calendrier martyrologe de l’église grecque
Médecin qui s'occupe des femmes ménopausées.
Se dit d'une chambre étroite réservée à la pratique de la main basse, ou belote des idiots.
Il s'agit des hommes qui restent à la maison et tiennent le foyer.
Si tu chantes faux, tout mène aux loges.
A l'opéra, couloir emprunté par les artistes pour rejoindre leurs loges.
Quand la femme ne possède qu'un seul ovaire.
Habitat réservé aux hommes "O".
Loge de théâtre où l'on ne pénètre que les mains liées.
Retour à la maison.
BARNABITE n.m. Religieux de l'ordre des clercs de St Paul, dont les fondateurs s'assemblèrent dans l'église de St Barnabé de Milan.
Inflammation chronique de la glande barnabée située dans le pli du coude.
La bite de Barnabé
Bactérie subaquatique dont l’espérance de vie avoisine le millénaire dans des conditions édophiques stables. Elle fut découverte par hasard par mon arrière grand-père lors d'un bain de pied en eau saumâtre prescrit par son médecin traitant.
Disciple de Saint-Barnabé, martyr et stylite du 1er siècle. Les barnabites vivaient en haut de colonnes en équilibre sur un pied de préférence.
Moine caucasien affilié au barnabitisme.
C'est une pierre qui fait partie de la famille des Barnabicées, en latin barnabitus.
ERGASTULE n.m. Prison souterraine, cachot.
Plante aromatique de Scandinavie à la floraison aléatoire, L'ergastule entre dans la fabrication de la Berstagull.
Petit monticule qu'on trouve en bord de mer.
Gastéropode rouge à pois noirs
Plante médicinale employée dans les cataplasmes appliqués aux prostatites aigües.
Prothèse d'extension du corps.
Qui donne envie de vomir.
Libellule d'une certaine race, peu connus d'ailleurs.
MANIGUETTE n.f. Graine de paradis, au goût poivré (cardamone).
Danse répétitive, appréciée des zutistes.
Carré de tissu et de crin utilisé dans la cuisine pour ne pas se brûler.
Une toute petite manigance.
Outil de maréchal-ferrant qui permet de calibrer correctement les fers.
Expression occitane employée au sud-est de Toulouse : Je me suis pris le pied dans la maniguette (je me suis essuyé un carton).
Danse folklorique bretonne.
Instrument à cordes pincées du Berry.
RABOUILLEUR(EUSE) Personne qui agite et trouble l'eau pour effrayer les écrevisses et les pêcher plus facilement.
Couvreur (Morvan)
Terme familier pour désigner une personne qui discute de tout et dont le seul but est de ne pas être d'accord avec son entourage.
Contraction de rachitique et bouillir : personne qui fait cuire des chats squelettiques un dimanche pascal.
Ce métier ancestral a disparu au 16ème siècle. Il consistait à repasser les dessous de dessous de dessous des baronnes qui postulaient à la cour du roi.
Quand le cuistot de la cantine ressert le rab, de la veille.
Celui qui rabouille, qui gratte les plats à gratin.
Spécialiste de la rabouille. cf : rabouille.
SESQUIALTERE Adj. Qui est dans le rapport de 1,5 à 1 (math.).
Altération accidentelle qui hausse la note d'un sixième de coma.
C'est ce qui altère la matière.
Mot issu du bas-celte sesquialterum (sac à vin).
Vient de l'inuit qui a voyagé au Canada et qui signifie sequoia altéré.
Autre nom donné à la gnôle, d'où l'expression c'est ce qui altère (le cerveau).
Petit insecte rampant que l'on peut trouver dans des zones marécageuses.
Tribu gauloise vivant entre la Haute Vallée de la Bruche et la Btretagne.
STIL-DE-GRAIN n.m. Colorant d'un jaune verdâtre (peint.).
Se dit de quelqu'un qui n'a pas toute sa tête.
Pain aux graines de forme paralléllépidale.
Terme breton : accalmie au milieu de la risée. Sorte d’œil du cyclone mais avec un germe au milieu.
Ben un style de grain : rond, oblong, vide, rouge, comestible...
Le grain de beauté stylé au coin des lèvres.
Alcool belge à base d'orge.
ZUTISTE Membre d'un cercle de poètes présidé par Charles Cros qui disaient "zut!" à tout.
TOC de langage "celui qui dit zut sans arrêt".
Enfant, entre 7 et 13 ans, découvrant la politesse et la rebellion.
Aquoiboniste contrarié.
Amateur de pirouettes acrobatiques.
Se dit d'une personne qui ne sourit jamais même quand on la chatouille.
Nom donné au joueur de zut, instrument à cordes de forme ovale.
EBURNE adj. Qui a la couleur, la consistance de l'ivoire.
Synonyme de émasculé.
Se dit du taureau espagnol qui s'est pris les rognons blancs dans les boutons de guêtre du matador irradié.
Se dit de celui qui a subi le sectionnement des testicules.
Saint Sébastien, criblé de flèches, l'une d'elle transperce son testicule droit.
Qualificatif donné aux petits enfants nés le 25 décembre. Ex : "L'est burné le divin enfant..."
Sans burne = sans couille
Fan de Easy Rider privé de toubiouailled.
Du verbe anglais "to burn", se dit d'une terre dont les restes de récolte séchés ont été brûlé.
Chanté à l'octave supérieure.
FIC n.m. Verrue des bovins, des chevaux
Po icier
Terme dérivé du "fric" employé par tous ceux qui ne savent pas prononcer les "r".
Du latin ficus = vagin
Célèbre citation de César après une chute de vélo : "fic transit gloria mundi".
Jeune flic sans aile, sans foi ni loi.
Un flic qui a bu.
Fourniture indispensable pour la crémation.
Se dit de l'officier de police qui se déplace incognito dans une manifestation de sauvegarde des champignons à la grecque.
Mot français équivalent de "fuck" en anglais.
RACAHOUT n.m. Aliment fait de farines et de fécules diverses, en usage chez les turcs et les arabes, et employé en France au XIXe siècle.
Qui n'aime pas la racaille.
Se dit d'une flèche turque en métal précieux indiquant la sortie du hammam.
Se dit de certaines mesures prises pour classer les mauvais garçons dans les cités. abréviation de "racaille dehors".
Quand la racaille est hors des murs.
Cacahuète salée et grillée au cacao Vanhout.
Contraction de la rarachide grillée (racahuète) en Gambie septentrionale.
Dans les boites de nuit, mettre la racaille dehors.
Sortie en montagne à la recherche du dahut.
Durant le mois doute, la rat bi ça où dite.
SEXAGE n.m. Détermination du sexe des poussins.
Façon de sécher le sexe.
Animation du samedi soir dans les maisons de retraite.
Fin des relations sexuelles à la vieillesse.
Différenciation des sexes chez les plantes.
Fixage d'un plomb sur le sexe pour l'équilibrage.
La vérification du sexe des plantes pour mermettre la polennisation.
L'âge du sexe. Rituel dans certaines sociétés qui consiste à soumettre les adolescents à des rituels d'émancipation.
Se dit d'une manifestation du quatrième sexe qui prétend retrouver en groupe les délices de la jeunesse.
Action de soigner par le sexe.
MENOLOGE n.m. Calendrier martyrologe de l’église grecque
Médecin qui s'occupe des femmes ménopausées.
Se dit d'une chambre étroite réservée à la pratique de la main basse, ou belote des idiots.
Il s'agit des hommes qui restent à la maison et tiennent le foyer.
Si tu chantes faux, tout mène aux loges.
A l'opéra, couloir emprunté par les artistes pour rejoindre leurs loges.
Quand la femme ne possède qu'un seul ovaire.
Habitat réservé aux hommes "O".
Loge de théâtre où l'on ne pénètre que les mains liées.
Retour à la maison.
BARNABITE n.m. Religieux de l'ordre des clercs de St Paul, dont les fondateurs s'assemblèrent dans l'église de St Barnabé de Milan.
Inflammation chronique de la glande barnabée située dans le pli du coude.
La bite de Barnabé
Bactérie subaquatique dont l’espérance de vie avoisine le millénaire dans des conditions édophiques stables. Elle fut découverte par hasard par mon arrière grand-père lors d'un bain de pied en eau saumâtre prescrit par son médecin traitant.
Disciple de Saint-Barnabé, martyr et stylite du 1er siècle. Les barnabites vivaient en haut de colonnes en équilibre sur un pied de préférence.
Moine caucasien affilié au barnabitisme.
C'est une pierre qui fait partie de la famille des Barnabicées, en latin barnabitus.
ERGASTULE n.m. Prison souterraine, cachot.
Plante aromatique de Scandinavie à la floraison aléatoire, L'ergastule entre dans la fabrication de la Berstagull.
Petit monticule qu'on trouve en bord de mer.
Gastéropode rouge à pois noirs
Plante médicinale employée dans les cataplasmes appliqués aux prostatites aigües.
Prothèse d'extension du corps.
Qui donne envie de vomir.
Libellule d'une certaine race, peu connus d'ailleurs.
MANIGUETTE n.f. Graine de paradis, au goût poivré (cardamone).
Danse répétitive, appréciée des zutistes.
Carré de tissu et de crin utilisé dans la cuisine pour ne pas se brûler.
Une toute petite manigance.
Outil de maréchal-ferrant qui permet de calibrer correctement les fers.
Expression occitane employée au sud-est de Toulouse : Je me suis pris le pied dans la maniguette (je me suis essuyé un carton).
Danse folklorique bretonne.
Instrument à cordes pincées du Berry.
RABOUILLEUR(EUSE) Personne qui agite et trouble l'eau pour effrayer les écrevisses et les pêcher plus facilement.
Couvreur (Morvan)
Terme familier pour désigner une personne qui discute de tout et dont le seul but est de ne pas être d'accord avec son entourage.
Contraction de rachitique et bouillir : personne qui fait cuire des chats squelettiques un dimanche pascal.
Ce métier ancestral a disparu au 16ème siècle. Il consistait à repasser les dessous de dessous de dessous des baronnes qui postulaient à la cour du roi.
Quand le cuistot de la cantine ressert le rab, de la veille.
Celui qui rabouille, qui gratte les plats à gratin.
Spécialiste de la rabouille. cf : rabouille.
SESQUIALTERE Adj. Qui est dans le rapport de 1,5 à 1 (math.).
Altération accidentelle qui hausse la note d'un sixième de coma.
C'est ce qui altère la matière.
Mot issu du bas-celte sesquialterum (sac à vin).
Vient de l'inuit qui a voyagé au Canada et qui signifie sequoia altéré.
Autre nom donné à la gnôle, d'où l'expression c'est ce qui altère (le cerveau).
Petit insecte rampant que l'on peut trouver dans des zones marécageuses.
Tribu gauloise vivant entre la Haute Vallée de la Bruche et la Btretagne.
STIL-DE-GRAIN n.m. Colorant d'un jaune verdâtre (peint.).
Se dit de quelqu'un qui n'a pas toute sa tête.
Pain aux graines de forme paralléllépidale.
Terme breton : accalmie au milieu de la risée. Sorte d’œil du cyclone mais avec un germe au milieu.
Ben un style de grain : rond, oblong, vide, rouge, comestible...
Le grain de beauté stylé au coin des lèvres.
Alcool belge à base d'orge.
ZUTISTE Membre d'un cercle de poètes présidé par Charles Cros qui disaient "zut!" à tout.
TOC de langage "celui qui dit zut sans arrêt".
Enfant, entre 7 et 13 ans, découvrant la politesse et la rebellion.
Aquoiboniste contrarié.
Amateur de pirouettes acrobatiques.
Se dit d'une personne qui ne sourit jamais même quand on la chatouille.
Nom donné au joueur de zut, instrument à cordes de forme ovale.
EMBOÎTEMENTS
Dans la forêt il y a une multinationale qui prospecte pour du pétrole
Dans la multinationale il y a un conseil d'administration d'actionnaires
Dans le conseil d'administration il y a un bonhomme barbu avec des lunettes rondes
Sur les sourcils du bonhomme barbu avec les lunettes rondes il y a un poil très long qui lui rentre dans l'oeil
Le poil fit pleurer le bonhomme barbu aux sourcils bien fournis
Le bonhomme barbu fit pleurer les actionnaires du conseil d'administration
Le conseil d'administration fit pleurer la multinationale
Ce qui fit bien rigoler la forêt.
Dans la forêt il y a des ombres
Dans chaque ombre il y a des souvenirs
Dans ces souvenirs il y a un chant
Dans ce chant il y a des silences
Dans ces silences il y a un baiser
Dans ce baiser il y a un parfum
Dans ce parfum il y a ta peau
Sur ta peau il y a un parfum
Le parfum respire mes baisers
Sur nos baisers il y a un silence
Dans le silence il y a un chant
Ce chant porte des souvenirs
Sur ces souvenirs encore une ombre
Et l'ombre fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a un creux
Dans le creux il y a un tapis de mousse
Sur le tapis de mousse il y a une souris
Dans la souris il y a des pommes acides
Les pommes acides firent pleurer la souris
La souris fit pleurer le tapis de mousse
Le tapis de mousse fit pleurer le creux
Le creux fit pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un trou
Dans le trou il y a une boîte
Dans la boîte il y a un chapeau
Dans le chapeau il y a un crâne
Dans le crâne il y a un ver luisant
Le ver luisant fit pleurer le crâne
Le crâne fit pleurer le chapeau
Le chapeau fit pleurer la boîte
La boîte fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a des branches
Dans les branches il y a des oiseaux
Sous les oiseaux il y a des nids
Dans les nids il y a des oisillons
Les oisillons se chamaillent et firentt pleurer le nid
Le nid immergés firent pleurer les oiseaux
Les oiseaux énervés firent pleurer les branches
les branches ébranlées firent pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un arbre
Dans l'arbre il y a un trou
Dans le trou il y a un écureuil
Sur cet écureuil il y a un parasite
Le parasite fit pleurer l'écureuil
L'écureuil fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer l'arbre
L'arbre fit pleurer la forêt
Et la forêts'enflamma
Dans la forêt il y a un ruisseau
Dans le ruisseau il y a un reflet
Dans le reflet il y a une herbe
Dans l'herbe il y a un sourire
Dans le sourire il y a une menace
La menace fit pleurer le sourire
Le sourire fit pleurer l'herbe
L'herbe fit pleurer le reflet
Le reflet fit pleurer le ruisseau
Le ruisseau fit pleurer la forêt
Dans la multinationale il y a un conseil d'administration d'actionnaires
Dans le conseil d'administration il y a un bonhomme barbu avec des lunettes rondes
Sur les sourcils du bonhomme barbu avec les lunettes rondes il y a un poil très long qui lui rentre dans l'oeil
Le poil fit pleurer le bonhomme barbu aux sourcils bien fournis
Le bonhomme barbu fit pleurer les actionnaires du conseil d'administration
Le conseil d'administration fit pleurer la multinationale
Ce qui fit bien rigoler la forêt.
Dans la forêt il y a des ombres
Dans chaque ombre il y a des souvenirs
Dans ces souvenirs il y a un chant
Dans ce chant il y a des silences
Dans ces silences il y a un baiser
Dans ce baiser il y a un parfum
Dans ce parfum il y a ta peau
Sur ta peau il y a un parfum
Le parfum respire mes baisers
Sur nos baisers il y a un silence
Dans le silence il y a un chant
Ce chant porte des souvenirs
Sur ces souvenirs encore une ombre
Et l'ombre fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a un creux
Dans le creux il y a un tapis de mousse
Sur le tapis de mousse il y a une souris
Dans la souris il y a des pommes acides
Les pommes acides firent pleurer la souris
La souris fit pleurer le tapis de mousse
Le tapis de mousse fit pleurer le creux
Le creux fit pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un trou
Dans le trou il y a une boîte
Dans la boîte il y a un chapeau
Dans le chapeau il y a un crâne
Dans le crâne il y a un ver luisant
Le ver luisant fit pleurer le crâne
Le crâne fit pleurer le chapeau
Le chapeau fit pleurer la boîte
La boîte fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a des branches
Dans les branches il y a des oiseaux
Sous les oiseaux il y a des nids
Dans les nids il y a des oisillons
Les oisillons se chamaillent et firentt pleurer le nid
Le nid immergés firent pleurer les oiseaux
Les oiseaux énervés firent pleurer les branches
les branches ébranlées firent pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un arbre
Dans l'arbre il y a un trou
Dans le trou il y a un écureuil
Sur cet écureuil il y a un parasite
Le parasite fit pleurer l'écureuil
L'écureuil fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer l'arbre
L'arbre fit pleurer la forêt
Et la forêts'enflamma
Dans la forêt il y a un ruisseau
Dans le ruisseau il y a un reflet
Dans le reflet il y a une herbe
Dans l'herbe il y a un sourire
Dans le sourire il y a une menace
La menace fit pleurer le sourire
Le sourire fit pleurer l'herbe
L'herbe fit pleurer le reflet
Le reflet fit pleurer le ruisseau
Le ruisseau fit pleurer la forêt
MONOLOGUE DE L'OBJET
Je suis le miroir qui renvoie la scène qui se joue en silence tout en mimes. Cadrage serré, perspective tronquée ; mais que se passe-t-il hors champ ?
Je suis le miroir qui donne à voir ce que tout est pour chacun : de la gloire. Oui mais pour la voir, il faut en avoir, ne pas garder son porte-monnaie dans le tiroir. Vous qui venez me voir et qui pissez à hauteur de l'urinoir passez votre chemin allez vous faire voir !
Je suis le miroir
Qui reflète vos qualités
Mais aussi tous vos défauts
Jamais je ne suis complaisant
Jamais je ne suis arrangeant
Je livre une vérité crue
Qu'elle vous plaise ou non
Si parfois je peux paraître flatteur
Ne vous y fiez pas
Cela ne dure qu'un temps
Les années passent et je suis
De moins en mins accommodant
Viendra le temps
Où vous me haïrez
Parce que je ne prends plus jamais de gants.
Je suis le miroir qui reflète mes deux voisins d'en face. Les angles obtenus par nos inclinaisons permettent au gosse qui se trouve entre nous trois de se poser de très sérieuses questions sur l'infinité des choses.
Je suis le miroir qui vivait tranquille au fond de la boutique du brocanteur de Plenery-Porsay (?), qu'on avait laissé là un jour de disette en échange de quelques galettes... Et un jour d'été j'ai déménagé parce que c'est en été que les parisiens viennent par chez nous goûter aux embruns en espérant trouver du rustique, du terrien, de l'ancien, du souvenir d'antan qui fera bel effet sur la commode Ikéa et donnera à leur trois pièces de quarante-cinq mètres carrés l'illusion d'en faire cinquante !
Je suis le miroir qui réfléchit, le miroir sans tain, à la la bordure dorée. Je suis le miroir où viennent se mirer furtivement, nonchalamment ou plus franchement les âmes de passage. Je suis le miroir...
Je suis le miroir qui observe pour la troisième fois cette forme de réunion, un peu étrange il faut bien le dire, cette réunion, disais-je, de quelques personnes grattant du papier toute une soirée. Il y a toujours les sérieux, ceux que rien n'arrête, que rien ne distrait. Il y a les longs ou les lents si vous préférez, qui n'arrivent jamais à terminer, ayant peut-être trop de choses à dire, trop de mots dans la tête ou ne sachant pas s'imposer des limites. Il y a les truculents, les créateurs qui explosent à la lecture et puis les autres qui, il me semble, font ce qu'ils peuvent. Ce soir, c'est assez sérieux je crois. Une chose ne varie pas : la parité n'est ici jamais respectée !
Je suis le miroir qui donne à voir ce que tout est pour chacun : de la gloire. Oui mais pour la voir, il faut en avoir, ne pas garder son porte-monnaie dans le tiroir. Vous qui venez me voir et qui pissez à hauteur de l'urinoir passez votre chemin allez vous faire voir !
Je suis le miroir
Qui reflète vos qualités
Mais aussi tous vos défauts
Jamais je ne suis complaisant
Jamais je ne suis arrangeant
Je livre une vérité crue
Qu'elle vous plaise ou non
Si parfois je peux paraître flatteur
Ne vous y fiez pas
Cela ne dure qu'un temps
Les années passent et je suis
De moins en mins accommodant
Viendra le temps
Où vous me haïrez
Parce que je ne prends plus jamais de gants.
Je suis le miroir qui reflète mes deux voisins d'en face. Les angles obtenus par nos inclinaisons permettent au gosse qui se trouve entre nous trois de se poser de très sérieuses questions sur l'infinité des choses.
Je suis le miroir qui vivait tranquille au fond de la boutique du brocanteur de Plenery-Porsay (?), qu'on avait laissé là un jour de disette en échange de quelques galettes... Et un jour d'été j'ai déménagé parce que c'est en été que les parisiens viennent par chez nous goûter aux embruns en espérant trouver du rustique, du terrien, de l'ancien, du souvenir d'antan qui fera bel effet sur la commode Ikéa et donnera à leur trois pièces de quarante-cinq mètres carrés l'illusion d'en faire cinquante !
Je suis le miroir qui réfléchit, le miroir sans tain, à la la bordure dorée. Je suis le miroir où viennent se mirer furtivement, nonchalamment ou plus franchement les âmes de passage. Je suis le miroir...
Je suis le miroir qui observe pour la troisième fois cette forme de réunion, un peu étrange il faut bien le dire, cette réunion, disais-je, de quelques personnes grattant du papier toute une soirée. Il y a toujours les sérieux, ceux que rien n'arrête, que rien ne distrait. Il y a les longs ou les lents si vous préférez, qui n'arrivent jamais à terminer, ayant peut-être trop de choses à dire, trop de mots dans la tête ou ne sachant pas s'imposer des limites. Il y a les truculents, les créateurs qui explosent à la lecture et puis les autres qui, il me semble, font ce qu'ils peuvent. Ce soir, c'est assez sérieux je crois. Une chose ne varie pas : la parité n'est ici jamais respectée !
MON PRENOM
D'origine scandinave, il célèbre les veillées d'hiver devant la cheminée lorsque le feu crépite de mille étincelles et que le givre glace les vitres. Subtil mélange dans un verre de whisky.
Mon prénom semble être une incitation au pontificat pour militants d'extrême gauche. Toutefois, toute ressemblance avec des exilés polonais serait purement fortuite.
Mon nom tire ses origines des études de physique cosmique menées par mes ancêtres, notamment mon arrière grand oncle qui étudia le Champ polaire dans l'hémisphère nord. En son honneur, mes parents m'appelèrent Champ Pôle.
C'est une impression très agréable de rencontrer d'autres personnes portant votre prénom. On tourne la tête en s'entendant appeler, on s'aperçoit avec surprise qu'il ne s'agit pas de vous, on observe avec attention cet alter ego, cet usurpateur peut-être, à qui on est prêt à accorder toute sa sympathie.
Comment parler de son prénom sans en dire plus?
Pour moi, il naît en plein milieu d'un carrefour, il est d'ici, il est d'ailleurs, il se comprend ici ou ailleurs.
Parfois il bégaie : Mimi.
Parfois il boîte : Miyam, c'est Brandon qui dit cela, il a dix-sept ans, j'entends la voix de mes petits neveux et nièces.
Parfois il se cache : MDS, il est une initiale parmi d'autres.
Parfois j'essaie de lui donner un air de myrtilles : Myr.
Et si on parlait de Nathalie ? Parce que c'est pareil. A une époque, on le sait tous, c'était pile ou face, Valérie ou Nathalie.
Alors Nathalie, c'est pareil mais un peu plus joli avec ce "h" qui complique les choses, et tente d'afficher une petite note d'originalité ; pas possible de dire "ça s'écrit comme ça se prononce" parce que c'est pas vrai : il y a le "h".
Mais à force d'être perdu au milieu de toutes ces Valérie et Nathalie, même Nathalie en a perdu de sa grandeur, pour se réduire à un "Nath" auquel "Val" n'arrive pas à la cheville.
Tu veux t'amuser quand t'es gosse, comme tes amis, et déjà en ce temps-là, à des petits jeux de "vocabulaire" ; et même à l'école on fait ces trucs là, mais si ! Tu sais !! Ce qu'on appelle des rimes ! Avec le prénooommmm !
Et bien pour moi, l'horreur !
Fabienne qui rit comme une hyène..
Plus pauvre: Fabienne la baleine..
Ou plus tard avec des plus grands : Fabienne lesbienne ...!
Ah, que n'ai-je rêvé de me prénommer Isabelle !
Isabelle, belleisa, sabelli, besalli, ibesalle, quelques huit lettres pour une même personne.
A vous de deviner : il y avait Isabelle, Valérie, Fabienne, Karin, Cécile, Myriam et Jean-Paul !
Mon prénom semble être une incitation au pontificat pour militants d'extrême gauche. Toutefois, toute ressemblance avec des exilés polonais serait purement fortuite.
Mon nom tire ses origines des études de physique cosmique menées par mes ancêtres, notamment mon arrière grand oncle qui étudia le Champ polaire dans l'hémisphère nord. En son honneur, mes parents m'appelèrent Champ Pôle.
C'est une impression très agréable de rencontrer d'autres personnes portant votre prénom. On tourne la tête en s'entendant appeler, on s'aperçoit avec surprise qu'il ne s'agit pas de vous, on observe avec attention cet alter ego, cet usurpateur peut-être, à qui on est prêt à accorder toute sa sympathie.
Comment parler de son prénom sans en dire plus?
Pour moi, il naît en plein milieu d'un carrefour, il est d'ici, il est d'ailleurs, il se comprend ici ou ailleurs.
Parfois il bégaie : Mimi.
Parfois il boîte : Miyam, c'est Brandon qui dit cela, il a dix-sept ans, j'entends la voix de mes petits neveux et nièces.
Parfois il se cache : MDS, il est une initiale parmi d'autres.
Parfois j'essaie de lui donner un air de myrtilles : Myr.
Et si on parlait de Nathalie ? Parce que c'est pareil. A une époque, on le sait tous, c'était pile ou face, Valérie ou Nathalie.
Alors Nathalie, c'est pareil mais un peu plus joli avec ce "h" qui complique les choses, et tente d'afficher une petite note d'originalité ; pas possible de dire "ça s'écrit comme ça se prononce" parce que c'est pas vrai : il y a le "h".
Mais à force d'être perdu au milieu de toutes ces Valérie et Nathalie, même Nathalie en a perdu de sa grandeur, pour se réduire à un "Nath" auquel "Val" n'arrive pas à la cheville.
Tu veux t'amuser quand t'es gosse, comme tes amis, et déjà en ce temps-là, à des petits jeux de "vocabulaire" ; et même à l'école on fait ces trucs là, mais si ! Tu sais !! Ce qu'on appelle des rimes ! Avec le prénooommmm !
Et bien pour moi, l'horreur !
Fabienne qui rit comme une hyène..
Plus pauvre: Fabienne la baleine..
Ou plus tard avec des plus grands : Fabienne lesbienne ...!
Ah, que n'ai-je rêvé de me prénommer Isabelle !
Isabelle, belleisa, sabelli, besalli, ibesalle, quelques huit lettres pour une même personne.
A vous de deviner : il y avait Isabelle, Valérie, Fabienne, Karin, Cécile, Myriam et Jean-Paul !
TU ME FENDS LE COEUR
Jeanne d'Arc : Ma chère, ton nez me fait de l'ombre.
Cléopâtre : Tu espères peut-être qu'il te remarque sous ta cuirasse?
Sissi : Arrêtez de vous quereller et profitez du bal. On nous regarde, souriez!
Jeanne d'Arc : Mate moi le petit cul!
Cléopâtre : Où ? Où ?
Jeanne d'Arc : Le grand en costume de Batman.
Sissi : Ce soir je trouve mon prince.
Cléopâtre : Encore en train de rêver...
Cléopâtre : Jeanne, ma chérie, donnez moi le sucrier voulez-vous?
Jeanne d'Arc : Allez, arrête tes chichis. T'es manchot ou quoi? Prends le toi toute seule.
Sissi : Chère amie, malgré toute l'estime et l'affection que je vous porte, je me dois de vous dire que votre attitude autant que votre langage sont indignes d'une dame.
Jeanne d'Arc : Dame mon cul ! Qu'est-ce-que vous me faites chier toutes les deux? J'ai une tête de dame, moi?
Sissi : Mon Dieu ! Quelle vulgarité !
Cléopâtre : C'est insensé ! Quand je pense que nous sommes condamnées à rester à cette table pour l'éternité à boire un thé tiède en compagnie de... de cette... Je me demande ce que j'ai fait pour mériter ça.
Jeanne d'Arc : Et tu crois que ça m'amuse de me taper vos tronches de momies ?
Sissi : Allons, allons, je vous en prie.
Cléopâtre : Bon les filles, ras le bol, on se casse ! On se trouve une tire et on se fait une virée au bord de mer.
Sissi : Le monde n'a qu'à s'écrouler sans nous !
Jeanne d'Arc : Mes voix célestes m'ont toujours interdit de mater les maîtres-nageurs. C'est fini ! J'en ai marre de rester pucelle.
Cléopâtre : Maadi slim ouali lachoukrah.
Sissi : Chbin sehr Gütlicher zeiting du bist ?
Cléopâtre : Moar kabap ousni lyoum chaad Sofian ou Johan ?
Jeanne d'Arc : Estam sul bucher flaminam cendritas totalitas expias.
Cléopâtre : Joulas caraba oum khalsoum sid jakarta Frigidaire.
Sissi : Danki chihuahua süss Waren sie bustulichen.
Jeanne d'Arc : Alleluia coulpé avé Maria mère de Dieu.
Cléopâtre : Bon, les filles, on va leur chanter quelque chose. J'eanne d'Arc, tu chanteras alto, Sissi mezzo et moi soprano.
Sissi : Ca va pas non ? Il est hors de question que je chante mezzo, je suis une vraie soprane moi. (Elle commence l'air de la Reine de la Nuit.)
Sissi : Wouaaah Cléo, super ta nouvelle coiffure !
Cléopâtre : Tu trouves?
Jeanne d'Arc : Oh oui! Moi j'aimerais ça avoir les cheveux longs comme toi ! Là, j'ai l'air d'un mec.
Cléopâtre : Pas difficile, tu les coupes plus et t'arrêtes de jouer au va-t-en-guerre.
Sissi : C'est vrai ça, pourquoi tu ne vas pas danser de temps en temps ? C'est chouette aussi d'être une fille.
Cléopâtre : Et mon nouveau nez ? Il vous plait ?
Jeanne d'Arc : Depuis que j'entends des voix je me sens moins seule.
Cléopâtre : Depuis que je donne de la voix je règne seule.
Sissi : Dans mon rôle d'impératrice je reste sans voix.
Cléopâtre : Tu espères peut-être qu'il te remarque sous ta cuirasse?
Sissi : Arrêtez de vous quereller et profitez du bal. On nous regarde, souriez!
Jeanne d'Arc : Mate moi le petit cul!
Cléopâtre : Où ? Où ?
Jeanne d'Arc : Le grand en costume de Batman.
Sissi : Ce soir je trouve mon prince.
Cléopâtre : Encore en train de rêver...
Cléopâtre : Jeanne, ma chérie, donnez moi le sucrier voulez-vous?
Jeanne d'Arc : Allez, arrête tes chichis. T'es manchot ou quoi? Prends le toi toute seule.
Sissi : Chère amie, malgré toute l'estime et l'affection que je vous porte, je me dois de vous dire que votre attitude autant que votre langage sont indignes d'une dame.
Jeanne d'Arc : Dame mon cul ! Qu'est-ce-que vous me faites chier toutes les deux? J'ai une tête de dame, moi?
Sissi : Mon Dieu ! Quelle vulgarité !
Cléopâtre : C'est insensé ! Quand je pense que nous sommes condamnées à rester à cette table pour l'éternité à boire un thé tiède en compagnie de... de cette... Je me demande ce que j'ai fait pour mériter ça.
Jeanne d'Arc : Et tu crois que ça m'amuse de me taper vos tronches de momies ?
Sissi : Allons, allons, je vous en prie.
Cléopâtre : Bon les filles, ras le bol, on se casse ! On se trouve une tire et on se fait une virée au bord de mer.
Sissi : Le monde n'a qu'à s'écrouler sans nous !
Jeanne d'Arc : Mes voix célestes m'ont toujours interdit de mater les maîtres-nageurs. C'est fini ! J'en ai marre de rester pucelle.
Cléopâtre : Maadi slim ouali lachoukrah.
Sissi : Chbin sehr Gütlicher zeiting du bist ?
Cléopâtre : Moar kabap ousni lyoum chaad Sofian ou Johan ?
Jeanne d'Arc : Estam sul bucher flaminam cendritas totalitas expias.
Cléopâtre : Joulas caraba oum khalsoum sid jakarta Frigidaire.
Sissi : Danki chihuahua süss Waren sie bustulichen.
Jeanne d'Arc : Alleluia coulpé avé Maria mère de Dieu.
Cléopâtre : Bon, les filles, on va leur chanter quelque chose. J'eanne d'Arc, tu chanteras alto, Sissi mezzo et moi soprano.
Sissi : Ca va pas non ? Il est hors de question que je chante mezzo, je suis une vraie soprane moi. (Elle commence l'air de la Reine de la Nuit.)
Sissi : Wouaaah Cléo, super ta nouvelle coiffure !
Cléopâtre : Tu trouves?
Jeanne d'Arc : Oh oui! Moi j'aimerais ça avoir les cheveux longs comme toi ! Là, j'ai l'air d'un mec.
Cléopâtre : Pas difficile, tu les coupes plus et t'arrêtes de jouer au va-t-en-guerre.
Sissi : C'est vrai ça, pourquoi tu ne vas pas danser de temps en temps ? C'est chouette aussi d'être une fille.
Cléopâtre : Et mon nouveau nez ? Il vous plait ?
Jeanne d'Arc : Depuis que j'entends des voix je me sens moins seule.
Cléopâtre : Depuis que je donne de la voix je règne seule.
Sissi : Dans mon rôle d'impératrice je reste sans voix.
DES BULLES SUR LA TOILE
Soirée du 25/04/2014
1-Je me demande qui a foutu des anchois dans ce plat d’hosties !
2-Je sais.. je sais, je devrais pas, mais j'aime trop ça.
3- Taisez-vous les enfants! Jésus n'arrive pas à se concentrer.
4-C'est pas possible! Il va nous refaire le même coup que la semaine dernière. Il fait croire qu'il va multiplier, il goûte, ça rate et y aura rien à bouffer!
5- Mais Bon Dieu qu'est-ce-qu'ils m'emmerdent! J'aurais du les emmener au Mac DO !
6-Quand est-ce-qu'il s'arrête de se frotter contre ma petite sœur ce chien? C'est vraiment dégueulasse. Et les grands qui disent rien...
7- J'attends toujours un miracle ; je suis si seul.
8- Je vais allez mettre les petites au lit pendant que vous vous décidez.
9- Meris, buvas uc verum ! (traduction : Merde je boirais bien un verre moi!)
10- Il le caresse à l'envers, il est nul !
1- Si mes concitoyens savaient comme on souffre de la chaleur quand on siège à l'Assemblée Nationale....
2- C'est pas Dieu possible qu'il faille retourner au boulot d'main matin. Si seulement c'était tous les jour dimanche...
3- Ils ont tout becqueté. Quelle vie de chien !
4- Mamannnnnnn, j'ai fait pipi à la culotte !
5- Notre Père qui êtes aux cieux, je vous ai cueilli ce bouquet... Faites qu'elle crève dans son sommeil la bouche ouverte et que les chiens rongent jusqu'à ses os.
6- Je rêve qu'il m'arrache mes fringues.
7- Mais qu'est-ce que je fais là moi d'abord ? Et pourquoi j'ai pas d'ombrelle ?
Les pèlerins d'Emmaüs - Véronese
2-Je sais.. je sais, je devrais pas, mais j'aime trop ça.
3- Taisez-vous les enfants! Jésus n'arrive pas à se concentrer.
4-C'est pas possible! Il va nous refaire le même coup que la semaine dernière. Il fait croire qu'il va multiplier, il goûte, ça rate et y aura rien à bouffer!
5- Mais Bon Dieu qu'est-ce-qu'ils m'emmerdent! J'aurais du les emmener au Mac DO !
6-Quand est-ce-qu'il s'arrête de se frotter contre ma petite sœur ce chien? C'est vraiment dégueulasse. Et les grands qui disent rien...
7- J'attends toujours un miracle ; je suis si seul.
8- Je vais allez mettre les petites au lit pendant que vous vous décidez.
9- Meris, buvas uc verum ! (traduction : Merde je boirais bien un verre moi!)
10- Il le caresse à l'envers, il est nul !
![]() |
Un dimanche à la Grande Jatte - Georges Seurat |
2- C'est pas Dieu possible qu'il faille retourner au boulot d'main matin. Si seulement c'était tous les jour dimanche...
3- Ils ont tout becqueté. Quelle vie de chien !
4- Mamannnnnnn, j'ai fait pipi à la culotte !
5- Notre Père qui êtes aux cieux, je vous ai cueilli ce bouquet... Faites qu'elle crève dans son sommeil la bouche ouverte et que les chiens rongent jusqu'à ses os.
6- Je rêve qu'il m'arrache mes fringues.
7- Mais qu'est-ce que je fais là moi d'abord ? Et pourquoi j'ai pas d'ombrelle ?
CACOGRAPHIE
Cai lalu tefi nale grou pon nou édemin lainter nacio nale cera le Jean Rumain.
Sé l'halu't phynâl groue-pon nouhède minlain teirnatio nalse ralle jenrumen.
Séla lu tefi nal grrr oup onnou éde min l'int ernasio nalece raleuhjean rumin.
Sé lal ute fina legrou ponnou é deu min lin terna sio nale seura legen rumin.
Célalu teu phine allegr oupons nouz édem ainlinter nazio nalse ralegen rehumin.
Céla luhte phine al grrou ponhnou é 2 minlin terna scio nale seu raleu janrumin.
Célalu teuhf iiinale groue pons nouet deu minlain thairena sionale soeuras leujanr umin.
Sé l'halu't phynâl groue-pon nouhède minlain teirnatio nalse ralle jenrumen.
Séla lu tefi nal grrr oup onnou éde min l'int ernasio nalece raleuhjean rumin.
Sé lal ute fina legrou ponnou é deu min lin terna sio nale seura legen rumin.
Célalu teu phine allegr oupons nouz édem ainlinter nazio nalse ralegen rehumin.
Céla luhte phine al grrou ponhnou é 2 minlin terna scio nale seu raleu janrumin.
Célalu teuhf iiinale groue pons nouet deu minlain thairena sionale soeuras leujanr umin.
samedi 22 février 2014
POURQUOI / PARCE QUE
Pourquoi l'amour ?
Parce que des ombres peuplent ma chambre.
Pourquoi le ciel est bleu ?
Parce que ses orteils sont très longs.
Pourquoi on va à l'école ?
Parce que on l'aime.
Pourquoi le soleil chauffe-t-il ?
Parce qu’il mange du chou.
Pourquoi manger du Nutella ?
Parce qu'ils vont aux cieux.
Pourquoi est-ce que j'aime tant le whisky ?
Parce qu'on est gros.
Pourquoi moi ?
Parce que c'est c'ui qui dit qui y est.
Parce que des ombres peuplent ma chambre.
Pourquoi le ciel est bleu ?
Parce que ses orteils sont très longs.
Pourquoi on va à l'école ?
Parce que on l'aime.
Pourquoi le soleil chauffe-t-il ?
Parce qu’il mange du chou.
Pourquoi manger du Nutella ?
Parce qu'ils vont aux cieux.
Pourquoi est-ce que j'aime tant le whisky ?
Parce qu'on est gros.
Pourquoi moi ?
Parce que c'est c'ui qui dit qui y est.
EMETTEUR-RECEPTEUR
Le Duc écrit à la fille d'à côté.
Chère voisine,
J'ose enfin vous écrire, très chère fille d'à côté, de vous voir chaque matin passer devant ma porte me met en émoi. Vos jambes fines et gracieuses montant l'étage qui nous sépare, l'effluve de votre parfum sucré et fleuri tout à la fois, votre douce voix lorsque vous me dites bonsoir, vos yeux si profonds et si bleus. Tout en vous me charme et j'ose aujourd'hui vous avouer mon amour.
Votre voisin Le Duc
Sarkozy écrit au Chat Potté
Bonjour,Je m'appelle Sarkozy, je vis en France avec ma femme Christiane qui a quarante ans.
Le Grand Schtroumpf écrit à Tintin
Mon grand fou,Depuis que tu es reparti au Pérou, mon champignon me semble bien vide... Mon bleu a perdu son éclat et mon village est devenu anarchiste voire communiste, tout le monde occupe le champi de tout le monde, bref tout est parti en cacahouète, Gargamel et son matou rôdent. Ramène nous vite Milou...
Reviens-nous vite mon amour, tu me manques.
Le Grand Schtroumpf ton bien aimé.
PS : Le mariage entre races est légalisé, c'est grandiose! J'ai hâte de te faire ma demande officielle...
Bambi écrit à Astérix
Il faut que tu viennes à notre secours.Notre forêt part en vrille ; il faut que tu fasses la peau aux chasseurs. Notre vie est impossible ici. Je 'attends à l'orée des bois à la saison des pluies. Si tu pouvais emporter avec toi de la potion magique pour les miens, on te serait reconnaissant. Nous comptons sur toi et Obélix.
Georges Pompidou écrit à Emile Zola
Pourriez-vous me dédicacer quelques uns de vos écrits? Ma femme aime beaucoup.Bisous, à plus.
Napoléon écrit à Mozart
Cher WolfgangMa parole, j'ai trop envie de voir la première de la Flûte Enchantée. Zarma, la tête de ma reum. Il fait trop chier l'empereur d'Autriche à pas vouloir que j'viens. Y a qu'un moyen, j'en vois pas d'autre, sorry mon ami, mais va falloir envahir l'Autriche, la Hongrie et tout le fourbi pour être à Vienne à la première. Bref, je te la fais courte. A toute, j'suis à la bourre.
Ton Bobo d'amour
LSD
Les chiens aboient ; la caravane passe.
Les bestioles que franchement je n'aime pas trop parce qu'elles sont un peu con et bavent partout, et que même une des leurs m'a bouffé un bout de doigt quand j'étais petite, gueulent, ou enfin ouvrent leur gueule pour émettre un son on ne peut plus désagréable ; pendant ce temps, l'ersatz du camping-car s'impose à mes yeux.
Si les os pouvaient parler vous sauriez que les dents du sous-entendu vont parfois sous les futaies. Mais lorsque le véhicule de Coluche et Gad Elmaleh sort de la route, les traits mol hauts.
Les soi-disant "meilleurs amis de l'homme" pour se faire entendre par le voisinage émettent un cri court, sec et strident, la maison à roulette tractée par cinq sièges à roues dans un ensemble motorisé couvert de métaux fondus et arrondis puis redurcis et peints, dégageant une fumée opaque, polluante et nauséabonde avance sur la route millimètre par millimètre, à une allure plus ou moins rapide selon les points de vue.
Les canidés ouvrent leurs gueules béantes pour émettre un fort son gras, la roulotte va au loin.
Les être vivants à poils longs ou courts, meilleurs amis de l'homme, ouvrent grand leur gueule afin de permettre, à l'aide de fortes contractions musculaires, l'expulsion de l'air contenu dans leurs poumons et ainsi faire vibrer leurs cordes vocales...
Les bestioles que franchement je n'aime pas trop parce qu'elles sont un peu con et bavent partout, et que même une des leurs m'a bouffé un bout de doigt quand j'étais petite, gueulent, ou enfin ouvrent leur gueule pour émettre un son on ne peut plus désagréable ; pendant ce temps, l'ersatz du camping-car s'impose à mes yeux.
Si les os pouvaient parler vous sauriez que les dents du sous-entendu vont parfois sous les futaies. Mais lorsque le véhicule de Coluche et Gad Elmaleh sort de la route, les traits mol hauts.
Les soi-disant "meilleurs amis de l'homme" pour se faire entendre par le voisinage émettent un cri court, sec et strident, la maison à roulette tractée par cinq sièges à roues dans un ensemble motorisé couvert de métaux fondus et arrondis puis redurcis et peints, dégageant une fumée opaque, polluante et nauséabonde avance sur la route millimètre par millimètre, à une allure plus ou moins rapide selon les points de vue.
Les canidés ouvrent leurs gueules béantes pour émettre un fort son gras, la roulotte va au loin.
Les être vivants à poils longs ou courts, meilleurs amis de l'homme, ouvrent grand leur gueule afin de permettre, à l'aide de fortes contractions musculaires, l'expulsion de l'air contenu dans leurs poumons et ainsi faire vibrer leurs cordes vocales...
VISITE TOURISTIQUE
La statue de la Liberté
Grande dame drapée de bleu,A l'aide de ta flamme tu illumines nos yeux
Même si tu as été créée pas très loin
Maintenant tu es chez les Ricains
Mais grâce à la valeur que tu défends
Tu conquis petits et grands
Venise et ses canaux
L'amour sur l'eau
Les pigeons et Marc
Carnaval et gondoles
Vaporetto e piloti
La maison du Père Noël
Je suis au pôle Nord et j'abrite ce gros barbu avec sa hotte et son costume rouge. Mais si! Celui qui se fait tirer par les rennes en décembre sous prétexte de distribuer des cadeaux aux petits enfants. Bon, et bien je suis sa demeure.
La grande muraille de Chine
Ca se trouve en Chine.
Tony Hawk est passé desssus.
C'est très haut.
C'est très très long
C'est en pierre.
La cathédrale de Strasbourg
C'est un monument très grand dans la ville la plus connue de France.
La tour de Pise
La terre la fait dévier.
Elle est de circonférence moyenne
On peut y pénétrer.
Elle est posée sur la "botte".
ACROSTICHE
Samedi? Pourquoi pas? ça tombe bien je n'ai rien
A faire ce soir-là. Si seulement j'avais
Mouru avant la date, j'aurais pu éviter
Et oui mes amis, de me décarcasser
Devant ce papier blanc et qui ne rime à rien
Ici, ça craint. Pas d'bol, il faut tout faire rimer
Salé
Amassé
Mangé
Essoré
Distingué
Intrigué
Sous les sunlights de Champenay
A l'aide de ma vahiné bien aimée
Malgré ses grosses cicatrices
Elle réussit à me cuisiner mes saucisses
Demain quand elle entrera dans ma chambre
Irsute elle deviendra je dois m'y attendre
Sous le soleil
A la plage
Moi, en voyant ce mirage
Et toutes ces merveilles
Dis moi qui tu es
Il m'a dit où tu es
Se matin j'ai médité
A côté de moi tu es le roi
Mon coeur est à côté de toi
Et?
Depuis lundi je rougis
Iti est merveilleux
Samedi
A
Mardi
Et
Dimanche
Infini
Sorciers de mon enfance
Avez-vous oublié votre serviteur
Me voilà troublé en ce lieu
Et me vieillis de tant de douceur
Doutant du ventre de ma mère
Iguane de l'Univers
Sous le ciel si bleu
Avec tous mes atomes
Moi, le chêne si vieux
Et rempli d'amour
De feuillage en feuillage
Immuable je rage
A faire ce soir-là. Si seulement j'avais
Mouru avant la date, j'aurais pu éviter
Et oui mes amis, de me décarcasser
Devant ce papier blanc et qui ne rime à rien
Ici, ça craint. Pas d'bol, il faut tout faire rimer
Salé
Amassé
Mangé
Essoré
Distingué
Intrigué
Sous les sunlights de Champenay
A l'aide de ma vahiné bien aimée
Malgré ses grosses cicatrices
Elle réussit à me cuisiner mes saucisses
Demain quand elle entrera dans ma chambre
Irsute elle deviendra je dois m'y attendre
Sous le soleil
A la plage
Moi, en voyant ce mirage
Et toutes ces merveilles
Dis moi qui tu es
Il m'a dit où tu es
Se matin j'ai médité
A côté de moi tu es le roi
Mon coeur est à côté de toi
Et?
Depuis lundi je rougis
Iti est merveilleux
Samedi
A
Mardi
Et
Dimanche
Infini
Sorciers de mon enfance
Avez-vous oublié votre serviteur
Me voilà troublé en ce lieu
Et me vieillis de tant de douceur
Doutant du ventre de ma mère
Iguane de l'Univers
Sous le ciel si bleu
Avec tous mes atomes
Moi, le chêne si vieux
Et rempli d'amour
De feuillage en feuillage
Immuable je rage
A LA CARTE
date : - 800 av JC
Lieu : chez Michel
Météo : tempête de neige
Heure : 12H14
Personnages : Mary Poppins et Michael Jackson
J'ai rendez-vous chez Michel pour une table tournante.La montée difficile vers Solbach me donne un avant-goût de cette soirée dans les ténèbres. Tous les invités sont là autour de la table ronde ; les mains en lévitation se frôlent. La table se met à danser, notre premier contact : Michael Jackson. La table se soulève à plus de deux mètres, contact avec Mary Poppins et nous remontons à -800 avant JC. Le silence puis on retombe à 12H14 du même jour. Une manière comme une autre d'apprendre la mort d'un proche.
En l'an -800 avant JC Michael Jackson était chez lui. A midi quatorze, la tempête a commencé et à ce moment Mary Poppins est venue sauver Michael Jackson de la tempête de neige.
Michael Jackson venait de sortir de sa 42ème cure de rajeunissement lorsqu'il se rendit compte que cette fois-ci la dose était plus forte que d'habitude. Il se trouvait projeté en -800 av JC. Une tempête de neige le fit se réfugier dans une grotte de pierre bleue qui lui sembla accueillante car à l'entrée était écrit : "Chez Michel". Midi quatorze sonna au loin lorsqu'une bourrasque plus forte que les autres fit descendre de la trouée juste au-dessus de sa tête un personnage étrange aux pieds de danseuse. "Qui êtes-vous? demanda Michael. Mary Poppins répondit l'intéressée. Et si nous dansions?.."
Le cadran solaire venait de sonner 12H14. La porte était entrouverte, dans l'ombre du rideau se distinguait une chevelure bouclée, un nez retroussé. Dehors, la neige tombait à flot, en silence mais avec la porte entrouverte, le coton glacé blanc s'amassait sur le tapis en soie de Chine. Quand soudain on toqua aux carreaux. "Eh.. Michou.. T'es où ?" La personne assise à la fenêtre grommela quelque chose de totalement inaudible. "Allez, tu f'ras un kiss à JC. Les Smith m'attendent!" Elle partit puis reparut : "Au fait, je suis fan, j'ai le 33 tours de Billie Jean!" Michael acquiesça d'un sourire et alla aux toilettes en moon-walk.
Solbach, ce petit village d'un continent rompu aux climats rudes, ce jour-là, tempête de neige ; il n'attendait que cela pour blanchir sa peau : Michael Jackson toujours plus blanc, il était 12H14 et enfin son visage attrapait cette pâleur tant désirée. Il avait déjà eu à faire à la rebouteuse Mary Poppins mais sans succès. Une seule solution, la neige et le froid.
Sans déconner, j'vous jure c'est arrivé. D'ailleurs je n'en reviens encore pas. Je voulais aller danser chez moi... Impossible de trouver un taxi. Heureusement Mary était là, en deux coups de parapuie nous v'là dans les airs. Lorsqu'une tempête de neige, à 12H14, nous projeta en l'an 800 avant JC... et là, gros délire. L'empereur Michael Jackson fête ses 50 ans. La suite vous la connaissez : il meurt dans mes bras!!!
Lieu : chez Michel
Météo : tempête de neige
Heure : 12H14
Personnages : Mary Poppins et Michael Jackson
J'ai rendez-vous chez Michel pour une table tournante.La montée difficile vers Solbach me donne un avant-goût de cette soirée dans les ténèbres. Tous les invités sont là autour de la table ronde ; les mains en lévitation se frôlent. La table se met à danser, notre premier contact : Michael Jackson. La table se soulève à plus de deux mètres, contact avec Mary Poppins et nous remontons à -800 avant JC. Le silence puis on retombe à 12H14 du même jour. Une manière comme une autre d'apprendre la mort d'un proche.
En l'an -800 avant JC Michael Jackson était chez lui. A midi quatorze, la tempête a commencé et à ce moment Mary Poppins est venue sauver Michael Jackson de la tempête de neige.
Michael Jackson venait de sortir de sa 42ème cure de rajeunissement lorsqu'il se rendit compte que cette fois-ci la dose était plus forte que d'habitude. Il se trouvait projeté en -800 av JC. Une tempête de neige le fit se réfugier dans une grotte de pierre bleue qui lui sembla accueillante car à l'entrée était écrit : "Chez Michel". Midi quatorze sonna au loin lorsqu'une bourrasque plus forte que les autres fit descendre de la trouée juste au-dessus de sa tête un personnage étrange aux pieds de danseuse. "Qui êtes-vous? demanda Michael. Mary Poppins répondit l'intéressée. Et si nous dansions?.."
Le cadran solaire venait de sonner 12H14. La porte était entrouverte, dans l'ombre du rideau se distinguait une chevelure bouclée, un nez retroussé. Dehors, la neige tombait à flot, en silence mais avec la porte entrouverte, le coton glacé blanc s'amassait sur le tapis en soie de Chine. Quand soudain on toqua aux carreaux. "Eh.. Michou.. T'es où ?" La personne assise à la fenêtre grommela quelque chose de totalement inaudible. "Allez, tu f'ras un kiss à JC. Les Smith m'attendent!" Elle partit puis reparut : "Au fait, je suis fan, j'ai le 33 tours de Billie Jean!" Michael acquiesça d'un sourire et alla aux toilettes en moon-walk.
Solbach, ce petit village d'un continent rompu aux climats rudes, ce jour-là, tempête de neige ; il n'attendait que cela pour blanchir sa peau : Michael Jackson toujours plus blanc, il était 12H14 et enfin son visage attrapait cette pâleur tant désirée. Il avait déjà eu à faire à la rebouteuse Mary Poppins mais sans succès. Une seule solution, la neige et le froid.
Sans déconner, j'vous jure c'est arrivé. D'ailleurs je n'en reviens encore pas. Je voulais aller danser chez moi... Impossible de trouver un taxi. Heureusement Mary était là, en deux coups de parapuie nous v'là dans les airs. Lorsqu'une tempête de neige, à 12H14, nous projeta en l'an 800 avant JC... et là, gros délire. L'empereur Michael Jackson fête ses 50 ans. La suite vous la connaissez : il meurt dans mes bras!!!
LIPONYMIE
22 février 2014
Le pôle nord
A l'une des extrémités du globe, mon lieu se situe. Montagnes de glace, iceberg et ours blancs. Je suis tout en haut, là où il fait froid. Malheureusement de nos jours, ma glace et ma faune disparaissent goutte après goutte. Les géologues réduisent ma circonférence à un glaçon dans les prochains temps.
La plage
Sea sex and sun. Claude François dort à l'hôtel. Le cachalot échoué récite une ode connue. Les dunes du Pilat n'ont qu'à bien se tenir. Lorsque les fourmis rouges lècheront le cadavre enfoui dans le sable, les enfants feront des pâtés en croûte.
Espace intergalactique
Tout était noir autour de moi et pourtant j'y voyais si clair ! Je n'entendais aucun son malgré les coups de marteau répétés que je donnais sur la carlingue. J'étais rassurée de savoir que le cordon ombilical qui me reliait à la vie était solidement fixé.
Eglise
Consacrée, je me veux empreinte d'une spiritualité qui me dépasse, il me faudrait des bâtisseurs hors du temps pour me reconstruire à présent.
La Rome antique
On se bouscule à l'entrée du Colisée ; chacun veut une place. César fait son entrée et le silence se fait. Il abaisse sa main et les jeux commencent.
Le pôle nord
A l'une des extrémités du globe, mon lieu se situe. Montagnes de glace, iceberg et ours blancs. Je suis tout en haut, là où il fait froid. Malheureusement de nos jours, ma glace et ma faune disparaissent goutte après goutte. Les géologues réduisent ma circonférence à un glaçon dans les prochains temps.
La plage
Sea sex and sun. Claude François dort à l'hôtel. Le cachalot échoué récite une ode connue. Les dunes du Pilat n'ont qu'à bien se tenir. Lorsque les fourmis rouges lècheront le cadavre enfoui dans le sable, les enfants feront des pâtés en croûte.
Espace intergalactique
Tout était noir autour de moi et pourtant j'y voyais si clair ! Je n'entendais aucun son malgré les coups de marteau répétés que je donnais sur la carlingue. J'étais rassurée de savoir que le cordon ombilical qui me reliait à la vie était solidement fixé.
Eglise
Consacrée, je me veux empreinte d'une spiritualité qui me dépasse, il me faudrait des bâtisseurs hors du temps pour me reconstruire à présent.
La Rome antique
On se bouscule à l'entrée du Colisée ; chacun veut une place. César fait son entrée et le silence se fait. Il abaisse sa main et les jeux commencent.
INDICIBLE
22 février 2014 - Deux fraises Tagada
C'est sucré et c'est à la fraise. Et c'est dégueulasse.
C'est sucré, c'est à la fraise.
Berk à la vue ! Dégueu à l'odeur, deux p'tits seins roses chimique. Suçons Suzon gaiement. Mmh ! Ça me rappelle Suzon. Et quand je croque mon bonbon à 100 à l'heure, après c'est la descente et y'a manque comme lorsque je dois rentrer chez moi après une nuit délicieuse. Comme quoi faut pas s'fier aux apparences. Le bonheur est parfois invisible alors vas-y, tente ta chance.
Des perles de sucre qui roulent sur la langue, un goût acide et sucré, une texture à la fois tendue et caoutchouteuse. Le souvenir que ça m'apporte ? Mon camping à Natzwiller avec mes meilleurs amis.
Couleur de Barbie déteinte. Odeur chimique. Texture collante. Goût dégueu à chier.
Nous avons horreur de cette couleur, de cette forme, de cette texture, de ce sucre, hurlent mes dents.
Ils sont deux et leur goût de fraise emplit ma bouche d'une explosion acide. Deux tétons synthétiques, un par un emplissent ma bouche et développent leurs orbes chimiques dans mon cerveau. Néant rose. Plénitude de saccharose. Bulles immédiates déjà passées.
C'est sucré et c'est à la fraise. Et c'est dégueulasse.
C'est sucré, c'est à la fraise.
Berk à la vue ! Dégueu à l'odeur, deux p'tits seins roses chimique. Suçons Suzon gaiement. Mmh ! Ça me rappelle Suzon. Et quand je croque mon bonbon à 100 à l'heure, après c'est la descente et y'a manque comme lorsque je dois rentrer chez moi après une nuit délicieuse. Comme quoi faut pas s'fier aux apparences. Le bonheur est parfois invisible alors vas-y, tente ta chance.
Des perles de sucre qui roulent sur la langue, un goût acide et sucré, une texture à la fois tendue et caoutchouteuse. Le souvenir que ça m'apporte ? Mon camping à Natzwiller avec mes meilleurs amis.
Couleur de Barbie déteinte. Odeur chimique. Texture collante. Goût dégueu à chier.
Nous avons horreur de cette couleur, de cette forme, de cette texture, de ce sucre, hurlent mes dents.
Ils sont deux et leur goût de fraise emplit ma bouche d'une explosion acide. Deux tétons synthétiques, un par un emplissent ma bouche et développent leurs orbes chimiques dans mon cerveau. Néant rose. Plénitude de saccharose. Bulles immédiates déjà passées.
dimanche 2 février 2014
LOGO-RALLYE
31 janvier 2014
Je suis fatiguée. Dommage, la soirée est si plaisante. Comment continuer ? Un éléphant pourrait me porter et un petit poulpe serait bienvenu pour me donner du tonus. Une bonne nuit de sommeil me serait un trésor inestimable. Malheur, des rêves de cactus me perturbent déjà. Un corbeau, mauvais présage, vient déjà me tourmenter. Une photo noir et blanc pour finir le tableau.
Je suis fatigué de côtoyer des monstres. Si encore ils étaient aimables. Mais non, juste des éléphants balourds qui barrissent à tout propos. Remarquez, moi je pense comme le poulpe, mes idées sont flasques et liquides, tout juste bonnes à pousser les cailloux du trésor qui se cachent toujours au fond des mers. Même que mon copain Jeannot me dit toujours : "cactus et guitare, y'a que ça de vrai." Il connaît la musique ce gars, corbeau de nuit, rapace de jour, pieuvre du soir, espoir comme dit ma tante, photo ou pas photo, je vous jure, la vie n'est pas simple.
Je suis fatigué. Là, je n'en peux plus de ces hamsters. Imaginez un peu une douzaine de hamsters qui courent dans leurs roues comme des éléphants toute la nuit. Croyez-moi, c'est l'enfer. Si j'avais su, j'aurais fait de l'élevage de poulpes. Ça rapporte moins, mais alors le calme ! Je vous dis pas. Bon OK, c'est pas avec ça que vous amasserez un trésor. Mais vous croyez que les hamsters ça nourrit son homme ? C'est la ruine en cactus le hamster du Mexique. Incroyable. Un corbeau passe encore... Quoique le dernier que j'ai eu m'a pris en photo pendant que je... Non mais oh ! Ça vous regarde pas ma vie privée, quoi merde.
Je suis fatiguée. Je n'ai plus envie ni d'écrire, ni de réfléchir, pas plus à un éléphant qu'à un volcan, je n'ai plus la flamme, je suis un poulpe qui s'enfonce dans les profondeurs du vide, je ne vois aucun trésor se présenter devant moi, quand je me retourne je me pique sur un cactus, j'ai l'âme sombre comme un corbeau et je ne voudrais pas me voir en photo. J'ai sommeil.
Je suis fatiguée de toutes ces histoires. Ça ne finira donc jamais ! Ces pauvres éléphants qui se font tuer pour leurs défenses ! C'est affligeant ! Quelle bande de poulpes sans cervelle ! La vie est quand même particulière. Parfois les choses arrivent comme des trésors, parfois la vie nous pique comme les cactus... Les corbeaux volent au-dessus de nos têtes, pourvu qu'ils ne nous chient pas dessus. Ça ferait une belle photo !
Je suis fatiguée. Quelle semaine infernale, prise entre la chasse à l'éléphant et la pêche à la grenouille, puis occupée à nettoyer tous les poulpes pêchés la veille, et enfin à lustrer les pièces du trésor sorti de la mer la semaine précédente. Ferais-je des cactus au dîner ? La recette lue tantôt sur internet me paraît idéale, assortis d'un corbeau rôti et d'un flan de tortue. Je prendrais ce menu en photo, je suis sûre qu'il attirera les touristes les plus délicats dans mon restaurant.
Je suis fatiguée et je tombe de sommeil. Mais grâce aux exercices de l'éléphant, nous restons éveillés, de peur qu'il nous écrase. Le poulpe sort de l'eau en étendant ses tentacules. Impossible de s'endormir avec ce clapotis ! Mais quel trésor de voir la lune se mirer dans l'océan ! Je marche pied-nus sur le sable blanc au milieu des cactus parsemés ici et là. Un corbeau vole au-dessus de ma tête. Que fait-il à cette heure de la nuit ? N'est-il pas couché lui-aussi ? J'aimerais le prendre en photo pour être sûre que je n'ai pas rêvé.
Je suis fatiguée. Je veux en finir, ma tête est brouillée, embrumée ; pas d'éléphant rose, mais presque : je suis saoulée par tous ces mots. Un poulpe, comme un casque m'enserrant la tête, m'empêche de penser, de puiser des trésors de belles tournures dans ma tête-passoire. Un cactus sur lequel je me serais assise, ne me bloquerait pas plus ! Encore beau ou belle, mais pas vaillante ! Y'a pas photo, faut que j'm'arrête !
22 février 2014
Tout aurait pu commencer ainsi : le téléphone sonnait sans cesse et j'arrivai à grand peine jusqu'à lui, mes deux cannes dans une main, mon verre de rhum dans l'autre, je n’empêtrai dans ma jupe verte, le tapis dur faisait mal à mes pieds nus. Je frôlai les murs du couloir sombre. Je devinai la porte du salon au loin, et plouf, c'est alors que je trébuchai sur l'aquarium resté par terre.
Tout aurait pu commencer ainsi, une fille, un mec, deux cœurs, rien de plus banal me direz-vous au téléphone, mais en face oseriez-vous ? Bref reprenons, nous sommes donc à Rome, avec ce couple de cœur et leur enveloppe corporelle, pas rongée par les vers heureusement pour nous. Donc ce couple à Rome, cette ville ou le mal se transforme en bien, allait leur être bénéfique, car l'un et l'autre ne s'attendaient surtout pas à ça. Ces deux personnes en cure d'anti-dépression spéciale femme mûre (même si eux ne l'étaient point) allaient tomber l'un sur l'autre au sens propre du terme. Plouf, un plongeon suivi d'un "putain espèce de connard, regarde avant de sauter !" Mais une fois les yeux dans les yeux... "mais Marcel, c'est bien toi ?" "Mon dieu, maman, mais que fais-tu là ?!"
Tout aurait pu commencer ainsi. Comme un été au bord des larmes, un cygne ratant son envol et pourtant lorsque le téléphone sonna, Josie courut avec joie vers la voix qui l'attendait. Et là, tout bas cela : le voyage prévu de longue date à Rome semblait remis aux calendes grecques, vers les cieux lourds qui mettaient à mal ses rêves. Josie raccrocha, s'en allant titubante comme un boxeur sonné par les coups (de téléphone), sa vue se brouilla. Et ce n'est que plus tard, lorsque la nuit était depuis longtemps tombée, qu'elle se rappela le mur du son contre lequel elle s'était fracassée. Plouf !
Tout aurait pu commencer ainsi, mais quelle connerie pour démarrer un roman. C'est téléphoné d'avance et pourtant je en m'y retrouve pas, je vais partir quelques jours à Rome pour me ressourcer vers des cieux plus cléments. Mais j'ai mal à mon écriture qui s’essouffle et je m'emmure dans ce mutisme qui caractérise les.. Oh, Plouf ! Je tombe....
Tout aurait pu commencer ainsi ; mais ce n'est pas le cas, cela téléphone et c'est ma mère qui m'entraîne sur le rhum, dernier vers de Verlaine comme si j'étais au courant de tout se qui se tramait mal dans cette vie, moi qui suis sa fille et qui ne connais pas le quart du mur qui cerne notre plouf, notre plongeon dans les ténèbres.
Je suis fatiguée. Dommage, la soirée est si plaisante. Comment continuer ? Un éléphant pourrait me porter et un petit poulpe serait bienvenu pour me donner du tonus. Une bonne nuit de sommeil me serait un trésor inestimable. Malheur, des rêves de cactus me perturbent déjà. Un corbeau, mauvais présage, vient déjà me tourmenter. Une photo noir et blanc pour finir le tableau.
Je suis fatigué de côtoyer des monstres. Si encore ils étaient aimables. Mais non, juste des éléphants balourds qui barrissent à tout propos. Remarquez, moi je pense comme le poulpe, mes idées sont flasques et liquides, tout juste bonnes à pousser les cailloux du trésor qui se cachent toujours au fond des mers. Même que mon copain Jeannot me dit toujours : "cactus et guitare, y'a que ça de vrai." Il connaît la musique ce gars, corbeau de nuit, rapace de jour, pieuvre du soir, espoir comme dit ma tante, photo ou pas photo, je vous jure, la vie n'est pas simple.
Je suis fatigué. Là, je n'en peux plus de ces hamsters. Imaginez un peu une douzaine de hamsters qui courent dans leurs roues comme des éléphants toute la nuit. Croyez-moi, c'est l'enfer. Si j'avais su, j'aurais fait de l'élevage de poulpes. Ça rapporte moins, mais alors le calme ! Je vous dis pas. Bon OK, c'est pas avec ça que vous amasserez un trésor. Mais vous croyez que les hamsters ça nourrit son homme ? C'est la ruine en cactus le hamster du Mexique. Incroyable. Un corbeau passe encore... Quoique le dernier que j'ai eu m'a pris en photo pendant que je... Non mais oh ! Ça vous regarde pas ma vie privée, quoi merde.
Je suis fatiguée. Je n'ai plus envie ni d'écrire, ni de réfléchir, pas plus à un éléphant qu'à un volcan, je n'ai plus la flamme, je suis un poulpe qui s'enfonce dans les profondeurs du vide, je ne vois aucun trésor se présenter devant moi, quand je me retourne je me pique sur un cactus, j'ai l'âme sombre comme un corbeau et je ne voudrais pas me voir en photo. J'ai sommeil.
Je suis fatiguée de toutes ces histoires. Ça ne finira donc jamais ! Ces pauvres éléphants qui se font tuer pour leurs défenses ! C'est affligeant ! Quelle bande de poulpes sans cervelle ! La vie est quand même particulière. Parfois les choses arrivent comme des trésors, parfois la vie nous pique comme les cactus... Les corbeaux volent au-dessus de nos têtes, pourvu qu'ils ne nous chient pas dessus. Ça ferait une belle photo !
Je suis fatiguée. Quelle semaine infernale, prise entre la chasse à l'éléphant et la pêche à la grenouille, puis occupée à nettoyer tous les poulpes pêchés la veille, et enfin à lustrer les pièces du trésor sorti de la mer la semaine précédente. Ferais-je des cactus au dîner ? La recette lue tantôt sur internet me paraît idéale, assortis d'un corbeau rôti et d'un flan de tortue. Je prendrais ce menu en photo, je suis sûre qu'il attirera les touristes les plus délicats dans mon restaurant.
Je suis fatiguée et je tombe de sommeil. Mais grâce aux exercices de l'éléphant, nous restons éveillés, de peur qu'il nous écrase. Le poulpe sort de l'eau en étendant ses tentacules. Impossible de s'endormir avec ce clapotis ! Mais quel trésor de voir la lune se mirer dans l'océan ! Je marche pied-nus sur le sable blanc au milieu des cactus parsemés ici et là. Un corbeau vole au-dessus de ma tête. Que fait-il à cette heure de la nuit ? N'est-il pas couché lui-aussi ? J'aimerais le prendre en photo pour être sûre que je n'ai pas rêvé.
Je suis fatiguée. Je veux en finir, ma tête est brouillée, embrumée ; pas d'éléphant rose, mais presque : je suis saoulée par tous ces mots. Un poulpe, comme un casque m'enserrant la tête, m'empêche de penser, de puiser des trésors de belles tournures dans ma tête-passoire. Un cactus sur lequel je me serais assise, ne me bloquerait pas plus ! Encore beau ou belle, mais pas vaillante ! Y'a pas photo, faut que j'm'arrête !
22 février 2014
Tout aurait pu commencer ainsi : le téléphone sonnait sans cesse et j'arrivai à grand peine jusqu'à lui, mes deux cannes dans une main, mon verre de rhum dans l'autre, je n’empêtrai dans ma jupe verte, le tapis dur faisait mal à mes pieds nus. Je frôlai les murs du couloir sombre. Je devinai la porte du salon au loin, et plouf, c'est alors que je trébuchai sur l'aquarium resté par terre.
Tout aurait pu commencer ainsi, une fille, un mec, deux cœurs, rien de plus banal me direz-vous au téléphone, mais en face oseriez-vous ? Bref reprenons, nous sommes donc à Rome, avec ce couple de cœur et leur enveloppe corporelle, pas rongée par les vers heureusement pour nous. Donc ce couple à Rome, cette ville ou le mal se transforme en bien, allait leur être bénéfique, car l'un et l'autre ne s'attendaient surtout pas à ça. Ces deux personnes en cure d'anti-dépression spéciale femme mûre (même si eux ne l'étaient point) allaient tomber l'un sur l'autre au sens propre du terme. Plouf, un plongeon suivi d'un "putain espèce de connard, regarde avant de sauter !" Mais une fois les yeux dans les yeux... "mais Marcel, c'est bien toi ?" "Mon dieu, maman, mais que fais-tu là ?!"
Tout aurait pu commencer ainsi. Comme un été au bord des larmes, un cygne ratant son envol et pourtant lorsque le téléphone sonna, Josie courut avec joie vers la voix qui l'attendait. Et là, tout bas cela : le voyage prévu de longue date à Rome semblait remis aux calendes grecques, vers les cieux lourds qui mettaient à mal ses rêves. Josie raccrocha, s'en allant titubante comme un boxeur sonné par les coups (de téléphone), sa vue se brouilla. Et ce n'est que plus tard, lorsque la nuit était depuis longtemps tombée, qu'elle se rappela le mur du son contre lequel elle s'était fracassée. Plouf !
Tout aurait pu commencer ainsi, mais quelle connerie pour démarrer un roman. C'est téléphoné d'avance et pourtant je en m'y retrouve pas, je vais partir quelques jours à Rome pour me ressourcer vers des cieux plus cléments. Mais j'ai mal à mon écriture qui s’essouffle et je m'emmure dans ce mutisme qui caractérise les.. Oh, Plouf ! Je tombe....
Tout aurait pu commencer ainsi ; mais ce n'est pas le cas, cela téléphone et c'est ma mère qui m'entraîne sur le rhum, dernier vers de Verlaine comme si j'étais au courant de tout se qui se tramait mal dans cette vie, moi qui suis sa fille et qui ne connais pas le quart du mur qui cerne notre plouf, notre plongeon dans les ténèbres.
vendredi 31 janvier 2014
CADAVRE EXQUIS
31 janvier 2014
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas car le réveil était bloqué sur 3h30. Firmin eut du mal à se lever. Son cheval hennissait dans son corral. Elle pensait qu'il lui fallait une promenade et galoper dans la prairie. Ce cheval était magnifique et si fougueux. Il la comblait chaque soir au-delà de ses désirs les plus fous. Il n'y a que les supers tenues dont elle rêvait depuis des ans qui n'arrivaient jamais. Surtout la scaphandre ; il aurait été très utile. Et c'est ainsi qu'il périt au fond des mers.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Il avait picolé avec ses potes, les étoiles, la veille, et se tapait une gueule de bois carabinée. La barre ! Quelle barre ? La barre à mine bien sûr ! Ah ! Ces voisins sont insupportables ! Nuisance sonore. Appelons les pompiers ! Heureusement, ils arrivèrent promptement. de partout ils sortirent leurs sandwiches au jambon. Dommage de ne penser qu'à manger...
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas car le réveil ne sonna pas. Enfin, c'est ce que Gérard s'imagina... Il repris son courage et repartit à la recherche d'une allumette. "Je voulais faire sauter tout le quartier. Il fallait que je trouve un plan d'attaque. Gui : Taxe sur les transaction : ATTAC. Attaquons ! Attaquons ! Qu'un sang impur arrose nos sillons. Et viva Zappata !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Quel bonheur, pas de jour, pas de boulot. Mais il faudrait allumer les lampes. Malheureusement, l'électricité ne fonctionnait pas, les gens allumaient des bougies. Et ils allèrent se recoucher, heureux. Le lendemain matin... Il prit ses lèvres épaisses entre ses deux doigts. Et serra fort, fort. Non, je ne puis lui faire ça, c'est trop cruel. Et pourtant j'en ai tellement envie. Quel sale gosse je fais. Est-ce ma faute à moi si je suis comme je suis ? Et ben non ! Et j'emmerde la maréchaussée.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Les gens restèrent au lit. Ce qui leur donna des idées coquines. Soudain, elle enleva son boléro. Montrant à tous ses seins admirables et lourds. Encore du silicone à tous les étages. Ouais, poupée, t'es magnifique. Oh, Johnny ! Lui répondit-elle, c'est donc vrai on va se marier ? Moi j'aime l'amour qui fait mal... Allez Johnny, on y va.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. La lune surgit à sa place. les étoiles étincelaient dans le ciel et la lune rapetissait, rapetissait... Et le soleil grandissait, grandissait... C'était comme une étoile filante au firmament. Est-ce possible ? Mais oui, tout est possible dans ce bas-monde. Si nous étions là-haut, dans le haut monde, rien ne serait possible et alors, tout serait différent. Et oui, mais il est où ce monde ?
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas malgré le ciel dégagé. Pourtant je m'étais levé de bonne heure et de parfaite humeur. Youpi, en avant. Etait-ce possible d'avoir encore autant d'énergie ? Bien sûr, car, en réalité, robot survitaminé, il fonctionnait avec des piles alcalines. Etait-ce bien écologique tout ça ?? Mais qu'est-ce que l'écologie quand tout va péter ? Ah ça c'est sûr, on n'en aura plus rien à faire et tout le monde sera content.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Une ombre maléfique se répandit sur la terre. Serait-ce la fin du monde ? se demanda-t-elle en se servant un verre de rhum. Si je continue ainsi, je vais être complétement pétée. J'aurais pas du inhaler tout cet alcool à brûler. Au prix du litre, ça allait me coûter les yeux de la tête. Mais je devais absolument aller jusqu'au bout. Au bout de quoi ? Au bout de la queue de la grenouille bien sûr !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Pourtant je m'était habillé de bon heure sur mon 31. Pour quoi faire, le 31 ? C'était le seul numéro qui réponde encore. Elle avait appelé SOS Amitié, la Maison Blanche et même le comité de soutien à Dieudonné... Rien ! Dégoutée, elle se mit à bouffer tout ce qui se présentait devant elle. Si la fin du monde est pour maintenant, autant en profiter. Et c'est pourquoi je décidai de sauter sur mon lit toute la journée. Le matelas grinçait, le voisin commençait à toquer au mur. Neuf mois plus tard, pic de naissances !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas car le réveil était bloqué sur 3h30. Firmin eut du mal à se lever. Son cheval hennissait dans son corral. Elle pensait qu'il lui fallait une promenade et galoper dans la prairie. Ce cheval était magnifique et si fougueux. Il la comblait chaque soir au-delà de ses désirs les plus fous. Il n'y a que les supers tenues dont elle rêvait depuis des ans qui n'arrivaient jamais. Surtout la scaphandre ; il aurait été très utile. Et c'est ainsi qu'il périt au fond des mers.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Il avait picolé avec ses potes, les étoiles, la veille, et se tapait une gueule de bois carabinée. La barre ! Quelle barre ? La barre à mine bien sûr ! Ah ! Ces voisins sont insupportables ! Nuisance sonore. Appelons les pompiers ! Heureusement, ils arrivèrent promptement. de partout ils sortirent leurs sandwiches au jambon. Dommage de ne penser qu'à manger...
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas car le réveil ne sonna pas. Enfin, c'est ce que Gérard s'imagina... Il repris son courage et repartit à la recherche d'une allumette. "Je voulais faire sauter tout le quartier. Il fallait que je trouve un plan d'attaque. Gui : Taxe sur les transaction : ATTAC. Attaquons ! Attaquons ! Qu'un sang impur arrose nos sillons. Et viva Zappata !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Quel bonheur, pas de jour, pas de boulot. Mais il faudrait allumer les lampes. Malheureusement, l'électricité ne fonctionnait pas, les gens allumaient des bougies. Et ils allèrent se recoucher, heureux. Le lendemain matin... Il prit ses lèvres épaisses entre ses deux doigts. Et serra fort, fort. Non, je ne puis lui faire ça, c'est trop cruel. Et pourtant j'en ai tellement envie. Quel sale gosse je fais. Est-ce ma faute à moi si je suis comme je suis ? Et ben non ! Et j'emmerde la maréchaussée.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Les gens restèrent au lit. Ce qui leur donna des idées coquines. Soudain, elle enleva son boléro. Montrant à tous ses seins admirables et lourds. Encore du silicone à tous les étages. Ouais, poupée, t'es magnifique. Oh, Johnny ! Lui répondit-elle, c'est donc vrai on va se marier ? Moi j'aime l'amour qui fait mal... Allez Johnny, on y va.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. La lune surgit à sa place. les étoiles étincelaient dans le ciel et la lune rapetissait, rapetissait... Et le soleil grandissait, grandissait... C'était comme une étoile filante au firmament. Est-ce possible ? Mais oui, tout est possible dans ce bas-monde. Si nous étions là-haut, dans le haut monde, rien ne serait possible et alors, tout serait différent. Et oui, mais il est où ce monde ?
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas malgré le ciel dégagé. Pourtant je m'étais levé de bonne heure et de parfaite humeur. Youpi, en avant. Etait-ce possible d'avoir encore autant d'énergie ? Bien sûr, car, en réalité, robot survitaminé, il fonctionnait avec des piles alcalines. Etait-ce bien écologique tout ça ?? Mais qu'est-ce que l'écologie quand tout va péter ? Ah ça c'est sûr, on n'en aura plus rien à faire et tout le monde sera content.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Une ombre maléfique se répandit sur la terre. Serait-ce la fin du monde ? se demanda-t-elle en se servant un verre de rhum. Si je continue ainsi, je vais être complétement pétée. J'aurais pas du inhaler tout cet alcool à brûler. Au prix du litre, ça allait me coûter les yeux de la tête. Mais je devais absolument aller jusqu'au bout. Au bout de quoi ? Au bout de la queue de la grenouille bien sûr !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Pourtant je m'était habillé de bon heure sur mon 31. Pour quoi faire, le 31 ? C'était le seul numéro qui réponde encore. Elle avait appelé SOS Amitié, la Maison Blanche et même le comité de soutien à Dieudonné... Rien ! Dégoutée, elle se mit à bouffer tout ce qui se présentait devant elle. Si la fin du monde est pour maintenant, autant en profiter. Et c'est pourquoi je décidai de sauter sur mon lit toute la journée. Le matelas grinçait, le voisin commençait à toquer au mur. Neuf mois plus tard, pic de naissances !
INVENTAIRE
31 janvier 2014
Je ne supporte pas
Je ne supporte pas
- les cons qui manifestent sans aucune réflexion
- les gens qui parlent tout le temps pour ne rien dire
- ceux qui ne supportent pas le silence
- les cons
- manger de l'ananas
- les chaussettes foncées sous un pantalon clair
- les JRE
- l'odeur du café dans la bouche de mon chéri
- la mauvaise foi de mon ex parfois
- que l'on me chatouille les pieds
- boire trop chaud
- les oignons
- les grandes gueules
- quand les gens font du bruit en mangeant
- qu'on me mente
- les gens qui pensent tout savoir
- les aliments qui ont une texture gluante
- le bruit
- les voisins indélicats
- le froid humide
- les tempêtes (tsunami...)
- la brutalité
- la vulgarité
- les enfants mal élevés
- l'isolement imposé
- les contraintes physiques
- les huîtres
- la guerre
- le café
- le mensonge
- les stylos qui ne marchent pas
- les verres vides
- les chefs d'équipe
- un poids de plus de 43 kg
- un poil au bord du nez
- également des poils au bord des oreilles
- la marche en raquettes
- surtout en descente
- les élus qui se représentent pour la 7ème fois
- de marcher sur la tête
OBJET INTIME
31 janvier 2014
Un étui à lunettes en cuir rouge
Germain avait passé toute sa vie dans les forêts amazoniennes afin de trouver le fameux serpent rouge à deux têtes, quasiment disparu de la surface de la terre. Arrivé à l'aube de sa quatre-vingtième année, enfin il le débusqua et l'abattit de deux flèches empoisonnées entre ses quatre yeux. L'artisan du village voisin confectionna avec sa peau lustrée cinquante étuis à lunettes. En remontant le fleuve avec cette cargaison, sa barque prit l'eau et il ne put sauver qu'un seul étui, témoin de toute une vie de chasse.
Un gant
La personne à qui appartient ce gant a perdu sa main gauche. Elle a une main artificielle et ce gant lui permet de la cacher.
Un spéculoos
Ce petit objet, belge de surcroît, lui est absolument précieux. Il est en fait un concentré de souvenirs heureux. Lotus, fleur de lotus, mers du sud, nuits câlines, nuits félines. Spéculation amoureuse, vibration jusqu'à l'os, douceur chocolatée de la caresse tant attendue.
Un briquet
Facile à tenir dans une main lors d'une pensée morose, il suffit d'activer une petite molette pour retrouver l'étincelle, voir la flamme de la vie.
Un couteau Laguiole
Quand les hommes du GIGN s'approchèrent du cadavre déchiqueté de M. X, ils remarquèrent, serré dans son poing un objet qui dépassait légèrement. Ouvrant la main, ils découvrirent un Laguiole au manche patiné et à la lame usée par d'innombrables affûtages : l'arme du crime, cette lame qui avait égorgé, dépecé et mutilé des dizaines de victimes. L'unique souvenir, l'unique objet que M. X gardait de son enfance. Ce cadeau de Noël quand il avait 4 ans et que son chat avait étrenné.
Une pierre semi-précieuse
Cette pierre a été choisie avec un soin tout particulier, car elle lui permet d'équilibrer certaines de ses angoisses. Par son caractère unique, elle ne s'en séparerait pour rien au monde, et la garde précieusement sur elle, depuis très longtemps. Elle avait été choisie par un être cher, aujourd'hui disparu, à l'occasion d'un évènement très fort.
Un porte-clé à motif marin
C'est le seul objet qui me parle de mon amant disparu tragiquement en mer.
Un étui à lunettes en cuir rouge
Germain avait passé toute sa vie dans les forêts amazoniennes afin de trouver le fameux serpent rouge à deux têtes, quasiment disparu de la surface de la terre. Arrivé à l'aube de sa quatre-vingtième année, enfin il le débusqua et l'abattit de deux flèches empoisonnées entre ses quatre yeux. L'artisan du village voisin confectionna avec sa peau lustrée cinquante étuis à lunettes. En remontant le fleuve avec cette cargaison, sa barque prit l'eau et il ne put sauver qu'un seul étui, témoin de toute une vie de chasse.
Un gant
La personne à qui appartient ce gant a perdu sa main gauche. Elle a une main artificielle et ce gant lui permet de la cacher.
Un spéculoos
Ce petit objet, belge de surcroît, lui est absolument précieux. Il est en fait un concentré de souvenirs heureux. Lotus, fleur de lotus, mers du sud, nuits câlines, nuits félines. Spéculation amoureuse, vibration jusqu'à l'os, douceur chocolatée de la caresse tant attendue.
Un briquet
Facile à tenir dans une main lors d'une pensée morose, il suffit d'activer une petite molette pour retrouver l'étincelle, voir la flamme de la vie.
Un couteau Laguiole
Quand les hommes du GIGN s'approchèrent du cadavre déchiqueté de M. X, ils remarquèrent, serré dans son poing un objet qui dépassait légèrement. Ouvrant la main, ils découvrirent un Laguiole au manche patiné et à la lame usée par d'innombrables affûtages : l'arme du crime, cette lame qui avait égorgé, dépecé et mutilé des dizaines de victimes. L'unique souvenir, l'unique objet que M. X gardait de son enfance. Ce cadeau de Noël quand il avait 4 ans et que son chat avait étrenné.
Une pierre semi-précieuse
Cette pierre a été choisie avec un soin tout particulier, car elle lui permet d'équilibrer certaines de ses angoisses. Par son caractère unique, elle ne s'en séparerait pour rien au monde, et la garde précieusement sur elle, depuis très longtemps. Elle avait été choisie par un être cher, aujourd'hui disparu, à l'occasion d'un évènement très fort.
Un porte-clé à motif marin
C'est le seul objet qui me parle de mon amant disparu tragiquement en mer.
TAUTOGRAMME
31 janvier 2014
Jardinier - Julien - Joyeux - Juvénile - Jobastre - Jusquiame - Jouir - Joli - Jupette - Joujou
Julien, jardinier juvénile et joyeux faisait joujou dans le joli jardin pour jouir de ses jusquiames. Mais quel jobastre, il avait mis par mégarde ce jour-là une jupette.
Julien s'en allait joyeux, tel un jobastre juvénile au devant du jardinier occupé à planter les jolies jusquiames fraîchement arrivées. Il jouissait de leur vue, admirant leurs pétales étalés tels des jupettes et dont il aurait bien fait des joujoux.
Le jardinier Julien se baladait dans son jardin un bouquet de jusquiames à la main. Joyeux et sifflotant, son air juvénile et un tantinet jobastre, il alla à son rendez-vous, portant jolie tenue pour rencontrer la belle vêtue d'une jupette et un joujou en main comme cadeau. Il jouissait déjà à l'idée de l'embrasser.
Julien le juvénile jardinier était joyeux ! Il avait planté une jolie jusquiame dans son jardin. Soudain une jeune fille passa en jupette et le jobastre lui offrit un joujou qui pourrait la faire jouir.
Julien le juvénile, joyeux jardinier jobastre, après avoir absorbé une grande quantité de jusquiame, se mit à jouir de plaisir dans sa jolie jupette.
Jouir, jouir, jouir....
Jupette juvénile
Joyeux Julien
Jardinier des jusquiames
Joli joujou jobastre, jouir, jouir...
Julien un joyeux jardinier jobastre à l'air juvénile jouissait comme chaque matin du parc qu'il entretenait. De nombreuses fleurs s'y épanouissaient, jacinthes, jonquilles, jasmin, jusquiame. Il avait plaisir à regarder des petites filles en jolies jupettes qui faisaient joujou dans le bac à sable.
Jobastre ! Julien, le joyeux et juvénile jardinier de la comtesse fait joujou avec la jolie jupette de son amie, devant la jusquiame fleurie, et jouit !
Jardinier - Julien - Joyeux - Juvénile - Jobastre - Jusquiame - Jouir - Joli - Jupette - Joujou
Julien, jardinier juvénile et joyeux faisait joujou dans le joli jardin pour jouir de ses jusquiames. Mais quel jobastre, il avait mis par mégarde ce jour-là une jupette.
Julien s'en allait joyeux, tel un jobastre juvénile au devant du jardinier occupé à planter les jolies jusquiames fraîchement arrivées. Il jouissait de leur vue, admirant leurs pétales étalés tels des jupettes et dont il aurait bien fait des joujoux.
Le jardinier Julien se baladait dans son jardin un bouquet de jusquiames à la main. Joyeux et sifflotant, son air juvénile et un tantinet jobastre, il alla à son rendez-vous, portant jolie tenue pour rencontrer la belle vêtue d'une jupette et un joujou en main comme cadeau. Il jouissait déjà à l'idée de l'embrasser.
Julien le juvénile jardinier était joyeux ! Il avait planté une jolie jusquiame dans son jardin. Soudain une jeune fille passa en jupette et le jobastre lui offrit un joujou qui pourrait la faire jouir.
Julien le juvénile, joyeux jardinier jobastre, après avoir absorbé une grande quantité de jusquiame, se mit à jouir de plaisir dans sa jolie jupette.
Jouir, jouir, jouir....
Jupette juvénile
Joyeux Julien
Jardinier des jusquiames
Joli joujou jobastre, jouir, jouir...
Julien un joyeux jardinier jobastre à l'air juvénile jouissait comme chaque matin du parc qu'il entretenait. De nombreuses fleurs s'y épanouissaient, jacinthes, jonquilles, jasmin, jusquiame. Il avait plaisir à regarder des petites filles en jolies jupettes qui faisaient joujou dans le bac à sable.
Jobastre ! Julien, le joyeux et juvénile jardinier de la comtesse fait joujou avec la jolie jupette de son amie, devant la jusquiame fleurie, et jouit !
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