Pourquoi l'amour ?
Parce que des ombres peuplent ma chambre.
Pourquoi le ciel est bleu ?
Parce que ses orteils sont très longs.
Pourquoi on va à l'école ?
Parce que on l'aime.
Pourquoi le soleil chauffe-t-il ?
Parce qu’il mange du chou.
Pourquoi manger du Nutella ?
Parce qu'ils vont aux cieux.
Pourquoi est-ce que j'aime tant le whisky ?
Parce qu'on est gros.
Pourquoi moi ?
Parce que c'est c'ui qui dit qui y est.
samedi 22 février 2014
EMETTEUR-RECEPTEUR
Le Duc écrit à la fille d'à côté.
Chère voisine,
J'ose enfin vous écrire, très chère fille d'à côté, de vous voir chaque matin passer devant ma porte me met en émoi. Vos jambes fines et gracieuses montant l'étage qui nous sépare, l'effluve de votre parfum sucré et fleuri tout à la fois, votre douce voix lorsque vous me dites bonsoir, vos yeux si profonds et si bleus. Tout en vous me charme et j'ose aujourd'hui vous avouer mon amour.
Votre voisin Le Duc
Sarkozy écrit au Chat Potté
Bonjour,Je m'appelle Sarkozy, je vis en France avec ma femme Christiane qui a quarante ans.
Le Grand Schtroumpf écrit à Tintin
Mon grand fou,Depuis que tu es reparti au Pérou, mon champignon me semble bien vide... Mon bleu a perdu son éclat et mon village est devenu anarchiste voire communiste, tout le monde occupe le champi de tout le monde, bref tout est parti en cacahouète, Gargamel et son matou rôdent. Ramène nous vite Milou...
Reviens-nous vite mon amour, tu me manques.
Le Grand Schtroumpf ton bien aimé.
PS : Le mariage entre races est légalisé, c'est grandiose! J'ai hâte de te faire ma demande officielle...
Bambi écrit à Astérix
Il faut que tu viennes à notre secours.Notre forêt part en vrille ; il faut que tu fasses la peau aux chasseurs. Notre vie est impossible ici. Je 'attends à l'orée des bois à la saison des pluies. Si tu pouvais emporter avec toi de la potion magique pour les miens, on te serait reconnaissant. Nous comptons sur toi et Obélix.
Georges Pompidou écrit à Emile Zola
Pourriez-vous me dédicacer quelques uns de vos écrits? Ma femme aime beaucoup.Bisous, à plus.
Napoléon écrit à Mozart
Cher WolfgangMa parole, j'ai trop envie de voir la première de la Flûte Enchantée. Zarma, la tête de ma reum. Il fait trop chier l'empereur d'Autriche à pas vouloir que j'viens. Y a qu'un moyen, j'en vois pas d'autre, sorry mon ami, mais va falloir envahir l'Autriche, la Hongrie et tout le fourbi pour être à Vienne à la première. Bref, je te la fais courte. A toute, j'suis à la bourre.
Ton Bobo d'amour
LSD
Les chiens aboient ; la caravane passe.
Les bestioles que franchement je n'aime pas trop parce qu'elles sont un peu con et bavent partout, et que même une des leurs m'a bouffé un bout de doigt quand j'étais petite, gueulent, ou enfin ouvrent leur gueule pour émettre un son on ne peut plus désagréable ; pendant ce temps, l'ersatz du camping-car s'impose à mes yeux.
Si les os pouvaient parler vous sauriez que les dents du sous-entendu vont parfois sous les futaies. Mais lorsque le véhicule de Coluche et Gad Elmaleh sort de la route, les traits mol hauts.
Les soi-disant "meilleurs amis de l'homme" pour se faire entendre par le voisinage émettent un cri court, sec et strident, la maison à roulette tractée par cinq sièges à roues dans un ensemble motorisé couvert de métaux fondus et arrondis puis redurcis et peints, dégageant une fumée opaque, polluante et nauséabonde avance sur la route millimètre par millimètre, à une allure plus ou moins rapide selon les points de vue.
Les canidés ouvrent leurs gueules béantes pour émettre un fort son gras, la roulotte va au loin.
Les être vivants à poils longs ou courts, meilleurs amis de l'homme, ouvrent grand leur gueule afin de permettre, à l'aide de fortes contractions musculaires, l'expulsion de l'air contenu dans leurs poumons et ainsi faire vibrer leurs cordes vocales...
Les bestioles que franchement je n'aime pas trop parce qu'elles sont un peu con et bavent partout, et que même une des leurs m'a bouffé un bout de doigt quand j'étais petite, gueulent, ou enfin ouvrent leur gueule pour émettre un son on ne peut plus désagréable ; pendant ce temps, l'ersatz du camping-car s'impose à mes yeux.
Si les os pouvaient parler vous sauriez que les dents du sous-entendu vont parfois sous les futaies. Mais lorsque le véhicule de Coluche et Gad Elmaleh sort de la route, les traits mol hauts.
Les soi-disant "meilleurs amis de l'homme" pour se faire entendre par le voisinage émettent un cri court, sec et strident, la maison à roulette tractée par cinq sièges à roues dans un ensemble motorisé couvert de métaux fondus et arrondis puis redurcis et peints, dégageant une fumée opaque, polluante et nauséabonde avance sur la route millimètre par millimètre, à une allure plus ou moins rapide selon les points de vue.
Les canidés ouvrent leurs gueules béantes pour émettre un fort son gras, la roulotte va au loin.
Les être vivants à poils longs ou courts, meilleurs amis de l'homme, ouvrent grand leur gueule afin de permettre, à l'aide de fortes contractions musculaires, l'expulsion de l'air contenu dans leurs poumons et ainsi faire vibrer leurs cordes vocales...
VISITE TOURISTIQUE
La statue de la Liberté
Grande dame drapée de bleu,A l'aide de ta flamme tu illumines nos yeux
Même si tu as été créée pas très loin
Maintenant tu es chez les Ricains
Mais grâce à la valeur que tu défends
Tu conquis petits et grands
Venise et ses canaux
L'amour sur l'eau
Les pigeons et Marc
Carnaval et gondoles
Vaporetto e piloti
La maison du Père Noël
Je suis au pôle Nord et j'abrite ce gros barbu avec sa hotte et son costume rouge. Mais si! Celui qui se fait tirer par les rennes en décembre sous prétexte de distribuer des cadeaux aux petits enfants. Bon, et bien je suis sa demeure.
La grande muraille de Chine
Ca se trouve en Chine.
Tony Hawk est passé desssus.
C'est très haut.
C'est très très long
C'est en pierre.
La cathédrale de Strasbourg
C'est un monument très grand dans la ville la plus connue de France.
La tour de Pise
La terre la fait dévier.
Elle est de circonférence moyenne
On peut y pénétrer.
Elle est posée sur la "botte".
ACROSTICHE
Samedi? Pourquoi pas? ça tombe bien je n'ai rien
A faire ce soir-là. Si seulement j'avais
Mouru avant la date, j'aurais pu éviter
Et oui mes amis, de me décarcasser
Devant ce papier blanc et qui ne rime à rien
Ici, ça craint. Pas d'bol, il faut tout faire rimer
Salé
Amassé
Mangé
Essoré
Distingué
Intrigué
Sous les sunlights de Champenay
A l'aide de ma vahiné bien aimée
Malgré ses grosses cicatrices
Elle réussit à me cuisiner mes saucisses
Demain quand elle entrera dans ma chambre
Irsute elle deviendra je dois m'y attendre
Sous le soleil
A la plage
Moi, en voyant ce mirage
Et toutes ces merveilles
Dis moi qui tu es
Il m'a dit où tu es
Se matin j'ai médité
A côté de moi tu es le roi
Mon coeur est à côté de toi
Et?
Depuis lundi je rougis
Iti est merveilleux
Samedi
A
Mardi
Et
Dimanche
Infini
Sorciers de mon enfance
Avez-vous oublié votre serviteur
Me voilà troublé en ce lieu
Et me vieillis de tant de douceur
Doutant du ventre de ma mère
Iguane de l'Univers
Sous le ciel si bleu
Avec tous mes atomes
Moi, le chêne si vieux
Et rempli d'amour
De feuillage en feuillage
Immuable je rage
A faire ce soir-là. Si seulement j'avais
Mouru avant la date, j'aurais pu éviter
Et oui mes amis, de me décarcasser
Devant ce papier blanc et qui ne rime à rien
Ici, ça craint. Pas d'bol, il faut tout faire rimer
Salé
Amassé
Mangé
Essoré
Distingué
Intrigué
Sous les sunlights de Champenay
A l'aide de ma vahiné bien aimée
Malgré ses grosses cicatrices
Elle réussit à me cuisiner mes saucisses
Demain quand elle entrera dans ma chambre
Irsute elle deviendra je dois m'y attendre
Sous le soleil
A la plage
Moi, en voyant ce mirage
Et toutes ces merveilles
Dis moi qui tu es
Il m'a dit où tu es
Se matin j'ai médité
A côté de moi tu es le roi
Mon coeur est à côté de toi
Et?
Depuis lundi je rougis
Iti est merveilleux
Samedi
A
Mardi
Et
Dimanche
Infini
Sorciers de mon enfance
Avez-vous oublié votre serviteur
Me voilà troublé en ce lieu
Et me vieillis de tant de douceur
Doutant du ventre de ma mère
Iguane de l'Univers
Sous le ciel si bleu
Avec tous mes atomes
Moi, le chêne si vieux
Et rempli d'amour
De feuillage en feuillage
Immuable je rage
A LA CARTE
date : - 800 av JC
Lieu : chez Michel
Météo : tempête de neige
Heure : 12H14
Personnages : Mary Poppins et Michael Jackson
J'ai rendez-vous chez Michel pour une table tournante.La montée difficile vers Solbach me donne un avant-goût de cette soirée dans les ténèbres. Tous les invités sont là autour de la table ronde ; les mains en lévitation se frôlent. La table se met à danser, notre premier contact : Michael Jackson. La table se soulève à plus de deux mètres, contact avec Mary Poppins et nous remontons à -800 avant JC. Le silence puis on retombe à 12H14 du même jour. Une manière comme une autre d'apprendre la mort d'un proche.
En l'an -800 avant JC Michael Jackson était chez lui. A midi quatorze, la tempête a commencé et à ce moment Mary Poppins est venue sauver Michael Jackson de la tempête de neige.
Michael Jackson venait de sortir de sa 42ème cure de rajeunissement lorsqu'il se rendit compte que cette fois-ci la dose était plus forte que d'habitude. Il se trouvait projeté en -800 av JC. Une tempête de neige le fit se réfugier dans une grotte de pierre bleue qui lui sembla accueillante car à l'entrée était écrit : "Chez Michel". Midi quatorze sonna au loin lorsqu'une bourrasque plus forte que les autres fit descendre de la trouée juste au-dessus de sa tête un personnage étrange aux pieds de danseuse. "Qui êtes-vous? demanda Michael. Mary Poppins répondit l'intéressée. Et si nous dansions?.."
Le cadran solaire venait de sonner 12H14. La porte était entrouverte, dans l'ombre du rideau se distinguait une chevelure bouclée, un nez retroussé. Dehors, la neige tombait à flot, en silence mais avec la porte entrouverte, le coton glacé blanc s'amassait sur le tapis en soie de Chine. Quand soudain on toqua aux carreaux. "Eh.. Michou.. T'es où ?" La personne assise à la fenêtre grommela quelque chose de totalement inaudible. "Allez, tu f'ras un kiss à JC. Les Smith m'attendent!" Elle partit puis reparut : "Au fait, je suis fan, j'ai le 33 tours de Billie Jean!" Michael acquiesça d'un sourire et alla aux toilettes en moon-walk.
Solbach, ce petit village d'un continent rompu aux climats rudes, ce jour-là, tempête de neige ; il n'attendait que cela pour blanchir sa peau : Michael Jackson toujours plus blanc, il était 12H14 et enfin son visage attrapait cette pâleur tant désirée. Il avait déjà eu à faire à la rebouteuse Mary Poppins mais sans succès. Une seule solution, la neige et le froid.
Sans déconner, j'vous jure c'est arrivé. D'ailleurs je n'en reviens encore pas. Je voulais aller danser chez moi... Impossible de trouver un taxi. Heureusement Mary était là, en deux coups de parapuie nous v'là dans les airs. Lorsqu'une tempête de neige, à 12H14, nous projeta en l'an 800 avant JC... et là, gros délire. L'empereur Michael Jackson fête ses 50 ans. La suite vous la connaissez : il meurt dans mes bras!!!
Lieu : chez Michel
Météo : tempête de neige
Heure : 12H14
Personnages : Mary Poppins et Michael Jackson
J'ai rendez-vous chez Michel pour une table tournante.La montée difficile vers Solbach me donne un avant-goût de cette soirée dans les ténèbres. Tous les invités sont là autour de la table ronde ; les mains en lévitation se frôlent. La table se met à danser, notre premier contact : Michael Jackson. La table se soulève à plus de deux mètres, contact avec Mary Poppins et nous remontons à -800 avant JC. Le silence puis on retombe à 12H14 du même jour. Une manière comme une autre d'apprendre la mort d'un proche.
En l'an -800 avant JC Michael Jackson était chez lui. A midi quatorze, la tempête a commencé et à ce moment Mary Poppins est venue sauver Michael Jackson de la tempête de neige.
Michael Jackson venait de sortir de sa 42ème cure de rajeunissement lorsqu'il se rendit compte que cette fois-ci la dose était plus forte que d'habitude. Il se trouvait projeté en -800 av JC. Une tempête de neige le fit se réfugier dans une grotte de pierre bleue qui lui sembla accueillante car à l'entrée était écrit : "Chez Michel". Midi quatorze sonna au loin lorsqu'une bourrasque plus forte que les autres fit descendre de la trouée juste au-dessus de sa tête un personnage étrange aux pieds de danseuse. "Qui êtes-vous? demanda Michael. Mary Poppins répondit l'intéressée. Et si nous dansions?.."
Le cadran solaire venait de sonner 12H14. La porte était entrouverte, dans l'ombre du rideau se distinguait une chevelure bouclée, un nez retroussé. Dehors, la neige tombait à flot, en silence mais avec la porte entrouverte, le coton glacé blanc s'amassait sur le tapis en soie de Chine. Quand soudain on toqua aux carreaux. "Eh.. Michou.. T'es où ?" La personne assise à la fenêtre grommela quelque chose de totalement inaudible. "Allez, tu f'ras un kiss à JC. Les Smith m'attendent!" Elle partit puis reparut : "Au fait, je suis fan, j'ai le 33 tours de Billie Jean!" Michael acquiesça d'un sourire et alla aux toilettes en moon-walk.
Solbach, ce petit village d'un continent rompu aux climats rudes, ce jour-là, tempête de neige ; il n'attendait que cela pour blanchir sa peau : Michael Jackson toujours plus blanc, il était 12H14 et enfin son visage attrapait cette pâleur tant désirée. Il avait déjà eu à faire à la rebouteuse Mary Poppins mais sans succès. Une seule solution, la neige et le froid.
Sans déconner, j'vous jure c'est arrivé. D'ailleurs je n'en reviens encore pas. Je voulais aller danser chez moi... Impossible de trouver un taxi. Heureusement Mary était là, en deux coups de parapuie nous v'là dans les airs. Lorsqu'une tempête de neige, à 12H14, nous projeta en l'an 800 avant JC... et là, gros délire. L'empereur Michael Jackson fête ses 50 ans. La suite vous la connaissez : il meurt dans mes bras!!!
LIPONYMIE
22 février 2014
Le pôle nord
A l'une des extrémités du globe, mon lieu se situe. Montagnes de glace, iceberg et ours blancs. Je suis tout en haut, là où il fait froid. Malheureusement de nos jours, ma glace et ma faune disparaissent goutte après goutte. Les géologues réduisent ma circonférence à un glaçon dans les prochains temps.
La plage
Sea sex and sun. Claude François dort à l'hôtel. Le cachalot échoué récite une ode connue. Les dunes du Pilat n'ont qu'à bien se tenir. Lorsque les fourmis rouges lècheront le cadavre enfoui dans le sable, les enfants feront des pâtés en croûte.
Espace intergalactique
Tout était noir autour de moi et pourtant j'y voyais si clair ! Je n'entendais aucun son malgré les coups de marteau répétés que je donnais sur la carlingue. J'étais rassurée de savoir que le cordon ombilical qui me reliait à la vie était solidement fixé.
Eglise
Consacrée, je me veux empreinte d'une spiritualité qui me dépasse, il me faudrait des bâtisseurs hors du temps pour me reconstruire à présent.
La Rome antique
On se bouscule à l'entrée du Colisée ; chacun veut une place. César fait son entrée et le silence se fait. Il abaisse sa main et les jeux commencent.
Le pôle nord
A l'une des extrémités du globe, mon lieu se situe. Montagnes de glace, iceberg et ours blancs. Je suis tout en haut, là où il fait froid. Malheureusement de nos jours, ma glace et ma faune disparaissent goutte après goutte. Les géologues réduisent ma circonférence à un glaçon dans les prochains temps.
La plage
Sea sex and sun. Claude François dort à l'hôtel. Le cachalot échoué récite une ode connue. Les dunes du Pilat n'ont qu'à bien se tenir. Lorsque les fourmis rouges lècheront le cadavre enfoui dans le sable, les enfants feront des pâtés en croûte.
Espace intergalactique
Tout était noir autour de moi et pourtant j'y voyais si clair ! Je n'entendais aucun son malgré les coups de marteau répétés que je donnais sur la carlingue. J'étais rassurée de savoir que le cordon ombilical qui me reliait à la vie était solidement fixé.
Eglise
Consacrée, je me veux empreinte d'une spiritualité qui me dépasse, il me faudrait des bâtisseurs hors du temps pour me reconstruire à présent.
La Rome antique
On se bouscule à l'entrée du Colisée ; chacun veut une place. César fait son entrée et le silence se fait. Il abaisse sa main et les jeux commencent.
INDICIBLE
22 février 2014 - Deux fraises Tagada
C'est sucré et c'est à la fraise. Et c'est dégueulasse.
C'est sucré, c'est à la fraise.
Berk à la vue ! Dégueu à l'odeur, deux p'tits seins roses chimique. Suçons Suzon gaiement. Mmh ! Ça me rappelle Suzon. Et quand je croque mon bonbon à 100 à l'heure, après c'est la descente et y'a manque comme lorsque je dois rentrer chez moi après une nuit délicieuse. Comme quoi faut pas s'fier aux apparences. Le bonheur est parfois invisible alors vas-y, tente ta chance.
Des perles de sucre qui roulent sur la langue, un goût acide et sucré, une texture à la fois tendue et caoutchouteuse. Le souvenir que ça m'apporte ? Mon camping à Natzwiller avec mes meilleurs amis.
Couleur de Barbie déteinte. Odeur chimique. Texture collante. Goût dégueu à chier.
Nous avons horreur de cette couleur, de cette forme, de cette texture, de ce sucre, hurlent mes dents.
Ils sont deux et leur goût de fraise emplit ma bouche d'une explosion acide. Deux tétons synthétiques, un par un emplissent ma bouche et développent leurs orbes chimiques dans mon cerveau. Néant rose. Plénitude de saccharose. Bulles immédiates déjà passées.
C'est sucré et c'est à la fraise. Et c'est dégueulasse.
C'est sucré, c'est à la fraise.
Berk à la vue ! Dégueu à l'odeur, deux p'tits seins roses chimique. Suçons Suzon gaiement. Mmh ! Ça me rappelle Suzon. Et quand je croque mon bonbon à 100 à l'heure, après c'est la descente et y'a manque comme lorsque je dois rentrer chez moi après une nuit délicieuse. Comme quoi faut pas s'fier aux apparences. Le bonheur est parfois invisible alors vas-y, tente ta chance.
Des perles de sucre qui roulent sur la langue, un goût acide et sucré, une texture à la fois tendue et caoutchouteuse. Le souvenir que ça m'apporte ? Mon camping à Natzwiller avec mes meilleurs amis.
Couleur de Barbie déteinte. Odeur chimique. Texture collante. Goût dégueu à chier.
Nous avons horreur de cette couleur, de cette forme, de cette texture, de ce sucre, hurlent mes dents.
Ils sont deux et leur goût de fraise emplit ma bouche d'une explosion acide. Deux tétons synthétiques, un par un emplissent ma bouche et développent leurs orbes chimiques dans mon cerveau. Néant rose. Plénitude de saccharose. Bulles immédiates déjà passées.
dimanche 2 février 2014
LOGO-RALLYE
31 janvier 2014
Je suis fatiguée. Dommage, la soirée est si plaisante. Comment continuer ? Un éléphant pourrait me porter et un petit poulpe serait bienvenu pour me donner du tonus. Une bonne nuit de sommeil me serait un trésor inestimable. Malheur, des rêves de cactus me perturbent déjà. Un corbeau, mauvais présage, vient déjà me tourmenter. Une photo noir et blanc pour finir le tableau.
Je suis fatigué de côtoyer des monstres. Si encore ils étaient aimables. Mais non, juste des éléphants balourds qui barrissent à tout propos. Remarquez, moi je pense comme le poulpe, mes idées sont flasques et liquides, tout juste bonnes à pousser les cailloux du trésor qui se cachent toujours au fond des mers. Même que mon copain Jeannot me dit toujours : "cactus et guitare, y'a que ça de vrai." Il connaît la musique ce gars, corbeau de nuit, rapace de jour, pieuvre du soir, espoir comme dit ma tante, photo ou pas photo, je vous jure, la vie n'est pas simple.
Je suis fatigué. Là, je n'en peux plus de ces hamsters. Imaginez un peu une douzaine de hamsters qui courent dans leurs roues comme des éléphants toute la nuit. Croyez-moi, c'est l'enfer. Si j'avais su, j'aurais fait de l'élevage de poulpes. Ça rapporte moins, mais alors le calme ! Je vous dis pas. Bon OK, c'est pas avec ça que vous amasserez un trésor. Mais vous croyez que les hamsters ça nourrit son homme ? C'est la ruine en cactus le hamster du Mexique. Incroyable. Un corbeau passe encore... Quoique le dernier que j'ai eu m'a pris en photo pendant que je... Non mais oh ! Ça vous regarde pas ma vie privée, quoi merde.
Je suis fatiguée. Je n'ai plus envie ni d'écrire, ni de réfléchir, pas plus à un éléphant qu'à un volcan, je n'ai plus la flamme, je suis un poulpe qui s'enfonce dans les profondeurs du vide, je ne vois aucun trésor se présenter devant moi, quand je me retourne je me pique sur un cactus, j'ai l'âme sombre comme un corbeau et je ne voudrais pas me voir en photo. J'ai sommeil.
Je suis fatiguée de toutes ces histoires. Ça ne finira donc jamais ! Ces pauvres éléphants qui se font tuer pour leurs défenses ! C'est affligeant ! Quelle bande de poulpes sans cervelle ! La vie est quand même particulière. Parfois les choses arrivent comme des trésors, parfois la vie nous pique comme les cactus... Les corbeaux volent au-dessus de nos têtes, pourvu qu'ils ne nous chient pas dessus. Ça ferait une belle photo !
Je suis fatiguée. Quelle semaine infernale, prise entre la chasse à l'éléphant et la pêche à la grenouille, puis occupée à nettoyer tous les poulpes pêchés la veille, et enfin à lustrer les pièces du trésor sorti de la mer la semaine précédente. Ferais-je des cactus au dîner ? La recette lue tantôt sur internet me paraît idéale, assortis d'un corbeau rôti et d'un flan de tortue. Je prendrais ce menu en photo, je suis sûre qu'il attirera les touristes les plus délicats dans mon restaurant.
Je suis fatiguée et je tombe de sommeil. Mais grâce aux exercices de l'éléphant, nous restons éveillés, de peur qu'il nous écrase. Le poulpe sort de l'eau en étendant ses tentacules. Impossible de s'endormir avec ce clapotis ! Mais quel trésor de voir la lune se mirer dans l'océan ! Je marche pied-nus sur le sable blanc au milieu des cactus parsemés ici et là. Un corbeau vole au-dessus de ma tête. Que fait-il à cette heure de la nuit ? N'est-il pas couché lui-aussi ? J'aimerais le prendre en photo pour être sûre que je n'ai pas rêvé.
Je suis fatiguée. Je veux en finir, ma tête est brouillée, embrumée ; pas d'éléphant rose, mais presque : je suis saoulée par tous ces mots. Un poulpe, comme un casque m'enserrant la tête, m'empêche de penser, de puiser des trésors de belles tournures dans ma tête-passoire. Un cactus sur lequel je me serais assise, ne me bloquerait pas plus ! Encore beau ou belle, mais pas vaillante ! Y'a pas photo, faut que j'm'arrête !
22 février 2014
Tout aurait pu commencer ainsi : le téléphone sonnait sans cesse et j'arrivai à grand peine jusqu'à lui, mes deux cannes dans une main, mon verre de rhum dans l'autre, je n’empêtrai dans ma jupe verte, le tapis dur faisait mal à mes pieds nus. Je frôlai les murs du couloir sombre. Je devinai la porte du salon au loin, et plouf, c'est alors que je trébuchai sur l'aquarium resté par terre.
Tout aurait pu commencer ainsi, une fille, un mec, deux cœurs, rien de plus banal me direz-vous au téléphone, mais en face oseriez-vous ? Bref reprenons, nous sommes donc à Rome, avec ce couple de cœur et leur enveloppe corporelle, pas rongée par les vers heureusement pour nous. Donc ce couple à Rome, cette ville ou le mal se transforme en bien, allait leur être bénéfique, car l'un et l'autre ne s'attendaient surtout pas à ça. Ces deux personnes en cure d'anti-dépression spéciale femme mûre (même si eux ne l'étaient point) allaient tomber l'un sur l'autre au sens propre du terme. Plouf, un plongeon suivi d'un "putain espèce de connard, regarde avant de sauter !" Mais une fois les yeux dans les yeux... "mais Marcel, c'est bien toi ?" "Mon dieu, maman, mais que fais-tu là ?!"
Tout aurait pu commencer ainsi. Comme un été au bord des larmes, un cygne ratant son envol et pourtant lorsque le téléphone sonna, Josie courut avec joie vers la voix qui l'attendait. Et là, tout bas cela : le voyage prévu de longue date à Rome semblait remis aux calendes grecques, vers les cieux lourds qui mettaient à mal ses rêves. Josie raccrocha, s'en allant titubante comme un boxeur sonné par les coups (de téléphone), sa vue se brouilla. Et ce n'est que plus tard, lorsque la nuit était depuis longtemps tombée, qu'elle se rappela le mur du son contre lequel elle s'était fracassée. Plouf !
Tout aurait pu commencer ainsi, mais quelle connerie pour démarrer un roman. C'est téléphoné d'avance et pourtant je en m'y retrouve pas, je vais partir quelques jours à Rome pour me ressourcer vers des cieux plus cléments. Mais j'ai mal à mon écriture qui s’essouffle et je m'emmure dans ce mutisme qui caractérise les.. Oh, Plouf ! Je tombe....
Tout aurait pu commencer ainsi ; mais ce n'est pas le cas, cela téléphone et c'est ma mère qui m'entraîne sur le rhum, dernier vers de Verlaine comme si j'étais au courant de tout se qui se tramait mal dans cette vie, moi qui suis sa fille et qui ne connais pas le quart du mur qui cerne notre plouf, notre plongeon dans les ténèbres.
Je suis fatiguée. Dommage, la soirée est si plaisante. Comment continuer ? Un éléphant pourrait me porter et un petit poulpe serait bienvenu pour me donner du tonus. Une bonne nuit de sommeil me serait un trésor inestimable. Malheur, des rêves de cactus me perturbent déjà. Un corbeau, mauvais présage, vient déjà me tourmenter. Une photo noir et blanc pour finir le tableau.
Je suis fatigué de côtoyer des monstres. Si encore ils étaient aimables. Mais non, juste des éléphants balourds qui barrissent à tout propos. Remarquez, moi je pense comme le poulpe, mes idées sont flasques et liquides, tout juste bonnes à pousser les cailloux du trésor qui se cachent toujours au fond des mers. Même que mon copain Jeannot me dit toujours : "cactus et guitare, y'a que ça de vrai." Il connaît la musique ce gars, corbeau de nuit, rapace de jour, pieuvre du soir, espoir comme dit ma tante, photo ou pas photo, je vous jure, la vie n'est pas simple.
Je suis fatigué. Là, je n'en peux plus de ces hamsters. Imaginez un peu une douzaine de hamsters qui courent dans leurs roues comme des éléphants toute la nuit. Croyez-moi, c'est l'enfer. Si j'avais su, j'aurais fait de l'élevage de poulpes. Ça rapporte moins, mais alors le calme ! Je vous dis pas. Bon OK, c'est pas avec ça que vous amasserez un trésor. Mais vous croyez que les hamsters ça nourrit son homme ? C'est la ruine en cactus le hamster du Mexique. Incroyable. Un corbeau passe encore... Quoique le dernier que j'ai eu m'a pris en photo pendant que je... Non mais oh ! Ça vous regarde pas ma vie privée, quoi merde.
Je suis fatiguée. Je n'ai plus envie ni d'écrire, ni de réfléchir, pas plus à un éléphant qu'à un volcan, je n'ai plus la flamme, je suis un poulpe qui s'enfonce dans les profondeurs du vide, je ne vois aucun trésor se présenter devant moi, quand je me retourne je me pique sur un cactus, j'ai l'âme sombre comme un corbeau et je ne voudrais pas me voir en photo. J'ai sommeil.
Je suis fatiguée de toutes ces histoires. Ça ne finira donc jamais ! Ces pauvres éléphants qui se font tuer pour leurs défenses ! C'est affligeant ! Quelle bande de poulpes sans cervelle ! La vie est quand même particulière. Parfois les choses arrivent comme des trésors, parfois la vie nous pique comme les cactus... Les corbeaux volent au-dessus de nos têtes, pourvu qu'ils ne nous chient pas dessus. Ça ferait une belle photo !
Je suis fatiguée. Quelle semaine infernale, prise entre la chasse à l'éléphant et la pêche à la grenouille, puis occupée à nettoyer tous les poulpes pêchés la veille, et enfin à lustrer les pièces du trésor sorti de la mer la semaine précédente. Ferais-je des cactus au dîner ? La recette lue tantôt sur internet me paraît idéale, assortis d'un corbeau rôti et d'un flan de tortue. Je prendrais ce menu en photo, je suis sûre qu'il attirera les touristes les plus délicats dans mon restaurant.
Je suis fatiguée et je tombe de sommeil. Mais grâce aux exercices de l'éléphant, nous restons éveillés, de peur qu'il nous écrase. Le poulpe sort de l'eau en étendant ses tentacules. Impossible de s'endormir avec ce clapotis ! Mais quel trésor de voir la lune se mirer dans l'océan ! Je marche pied-nus sur le sable blanc au milieu des cactus parsemés ici et là. Un corbeau vole au-dessus de ma tête. Que fait-il à cette heure de la nuit ? N'est-il pas couché lui-aussi ? J'aimerais le prendre en photo pour être sûre que je n'ai pas rêvé.
Je suis fatiguée. Je veux en finir, ma tête est brouillée, embrumée ; pas d'éléphant rose, mais presque : je suis saoulée par tous ces mots. Un poulpe, comme un casque m'enserrant la tête, m'empêche de penser, de puiser des trésors de belles tournures dans ma tête-passoire. Un cactus sur lequel je me serais assise, ne me bloquerait pas plus ! Encore beau ou belle, mais pas vaillante ! Y'a pas photo, faut que j'm'arrête !
22 février 2014
Tout aurait pu commencer ainsi : le téléphone sonnait sans cesse et j'arrivai à grand peine jusqu'à lui, mes deux cannes dans une main, mon verre de rhum dans l'autre, je n’empêtrai dans ma jupe verte, le tapis dur faisait mal à mes pieds nus. Je frôlai les murs du couloir sombre. Je devinai la porte du salon au loin, et plouf, c'est alors que je trébuchai sur l'aquarium resté par terre.
Tout aurait pu commencer ainsi, une fille, un mec, deux cœurs, rien de plus banal me direz-vous au téléphone, mais en face oseriez-vous ? Bref reprenons, nous sommes donc à Rome, avec ce couple de cœur et leur enveloppe corporelle, pas rongée par les vers heureusement pour nous. Donc ce couple à Rome, cette ville ou le mal se transforme en bien, allait leur être bénéfique, car l'un et l'autre ne s'attendaient surtout pas à ça. Ces deux personnes en cure d'anti-dépression spéciale femme mûre (même si eux ne l'étaient point) allaient tomber l'un sur l'autre au sens propre du terme. Plouf, un plongeon suivi d'un "putain espèce de connard, regarde avant de sauter !" Mais une fois les yeux dans les yeux... "mais Marcel, c'est bien toi ?" "Mon dieu, maman, mais que fais-tu là ?!"
Tout aurait pu commencer ainsi. Comme un été au bord des larmes, un cygne ratant son envol et pourtant lorsque le téléphone sonna, Josie courut avec joie vers la voix qui l'attendait. Et là, tout bas cela : le voyage prévu de longue date à Rome semblait remis aux calendes grecques, vers les cieux lourds qui mettaient à mal ses rêves. Josie raccrocha, s'en allant titubante comme un boxeur sonné par les coups (de téléphone), sa vue se brouilla. Et ce n'est que plus tard, lorsque la nuit était depuis longtemps tombée, qu'elle se rappela le mur du son contre lequel elle s'était fracassée. Plouf !
Tout aurait pu commencer ainsi, mais quelle connerie pour démarrer un roman. C'est téléphoné d'avance et pourtant je en m'y retrouve pas, je vais partir quelques jours à Rome pour me ressourcer vers des cieux plus cléments. Mais j'ai mal à mon écriture qui s’essouffle et je m'emmure dans ce mutisme qui caractérise les.. Oh, Plouf ! Je tombe....
Tout aurait pu commencer ainsi ; mais ce n'est pas le cas, cela téléphone et c'est ma mère qui m'entraîne sur le rhum, dernier vers de Verlaine comme si j'étais au courant de tout se qui se tramait mal dans cette vie, moi qui suis sa fille et qui ne connais pas le quart du mur qui cerne notre plouf, notre plongeon dans les ténèbres.
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