31 janvier 2014
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas car le réveil était bloqué sur 3h30. Firmin eut du mal à se lever. Son cheval hennissait dans son corral. Elle pensait qu'il lui fallait une promenade et galoper dans la prairie. Ce cheval était magnifique et si fougueux. Il la comblait chaque soir au-delà de ses désirs les plus fous. Il n'y a que les supers tenues dont elle rêvait depuis des ans qui n'arrivaient jamais. Surtout la scaphandre ; il aurait été très utile. Et c'est ainsi qu'il périt au fond des mers.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Il avait picolé avec ses potes, les étoiles, la veille, et se tapait une gueule de bois carabinée. La barre ! Quelle barre ? La barre à mine bien sûr ! Ah ! Ces voisins sont insupportables ! Nuisance sonore. Appelons les pompiers ! Heureusement, ils arrivèrent promptement. de partout ils sortirent leurs sandwiches au jambon. Dommage de ne penser qu'à manger...
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas car le réveil ne sonna pas. Enfin, c'est ce que Gérard s'imagina... Il repris son courage et repartit à la recherche d'une allumette. "Je voulais faire sauter tout le quartier. Il fallait que je trouve un plan d'attaque. Gui : Taxe sur les transaction : ATTAC. Attaquons ! Attaquons ! Qu'un sang impur arrose nos sillons. Et viva Zappata !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Quel bonheur, pas de jour, pas de boulot. Mais il faudrait allumer les lampes. Malheureusement, l'électricité ne fonctionnait pas, les gens allumaient des bougies. Et ils allèrent se recoucher, heureux. Le lendemain matin... Il prit ses lèvres épaisses entre ses deux doigts. Et serra fort, fort. Non, je ne puis lui faire ça, c'est trop cruel. Et pourtant j'en ai tellement envie. Quel sale gosse je fais. Est-ce ma faute à moi si je suis comme je suis ? Et ben non ! Et j'emmerde la maréchaussée.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Les gens restèrent au lit. Ce qui leur donna des idées coquines. Soudain, elle enleva son boléro. Montrant à tous ses seins admirables et lourds. Encore du silicone à tous les étages. Ouais, poupée, t'es magnifique. Oh, Johnny ! Lui répondit-elle, c'est donc vrai on va se marier ? Moi j'aime l'amour qui fait mal... Allez Johnny, on y va.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. La lune surgit à sa place. les étoiles étincelaient dans le ciel et la lune rapetissait, rapetissait... Et le soleil grandissait, grandissait... C'était comme une étoile filante au firmament. Est-ce possible ? Mais oui, tout est possible dans ce bas-monde. Si nous étions là-haut, dans le haut monde, rien ne serait possible et alors, tout serait différent. Et oui, mais il est où ce monde ?
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas malgré le ciel dégagé. Pourtant je m'étais levé de bonne heure et de parfaite humeur. Youpi, en avant. Etait-ce possible d'avoir encore autant d'énergie ? Bien sûr, car, en réalité, robot survitaminé, il fonctionnait avec des piles alcalines. Etait-ce bien écologique tout ça ?? Mais qu'est-ce que l'écologie quand tout va péter ? Ah ça c'est sûr, on n'en aura plus rien à faire et tout le monde sera content.
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Une ombre maléfique se répandit sur la terre. Serait-ce la fin du monde ? se demanda-t-elle en se servant un verre de rhum. Si je continue ainsi, je vais être complétement pétée. J'aurais pas du inhaler tout cet alcool à brûler. Au prix du litre, ça allait me coûter les yeux de la tête. Mais je devais absolument aller jusqu'au bout. Au bout de quoi ? Au bout de la queue de la grenouille bien sûr !
Ce matin-là, le soleil ne se leva pas. Pourtant je m'était habillé de bon heure sur mon 31. Pour quoi faire, le 31 ? C'était le seul numéro qui réponde encore. Elle avait appelé SOS Amitié, la Maison Blanche et même le comité de soutien à Dieudonné... Rien ! Dégoutée, elle se mit à bouffer tout ce qui se présentait devant elle. Si la fin du monde est pour maintenant, autant en profiter. Et c'est pourquoi je décidai de sauter sur mon lit toute la journée. Le matelas grinçait, le voisin commençait à toquer au mur. Neuf mois plus tard, pic de naissances !
vendredi 31 janvier 2014
INVENTAIRE
31 janvier 2014
Je ne supporte pas
Je ne supporte pas
- les cons qui manifestent sans aucune réflexion
- les gens qui parlent tout le temps pour ne rien dire
- ceux qui ne supportent pas le silence
- les cons
- manger de l'ananas
- les chaussettes foncées sous un pantalon clair
- les JRE
- l'odeur du café dans la bouche de mon chéri
- la mauvaise foi de mon ex parfois
- que l'on me chatouille les pieds
- boire trop chaud
- les oignons
- les grandes gueules
- quand les gens font du bruit en mangeant
- qu'on me mente
- les gens qui pensent tout savoir
- les aliments qui ont une texture gluante
- le bruit
- les voisins indélicats
- le froid humide
- les tempêtes (tsunami...)
- la brutalité
- la vulgarité
- les enfants mal élevés
- l'isolement imposé
- les contraintes physiques
- les huîtres
- la guerre
- le café
- le mensonge
- les stylos qui ne marchent pas
- les verres vides
- les chefs d'équipe
- un poids de plus de 43 kg
- un poil au bord du nez
- également des poils au bord des oreilles
- la marche en raquettes
- surtout en descente
- les élus qui se représentent pour la 7ème fois
- de marcher sur la tête
OBJET INTIME
31 janvier 2014
Un étui à lunettes en cuir rouge
Germain avait passé toute sa vie dans les forêts amazoniennes afin de trouver le fameux serpent rouge à deux têtes, quasiment disparu de la surface de la terre. Arrivé à l'aube de sa quatre-vingtième année, enfin il le débusqua et l'abattit de deux flèches empoisonnées entre ses quatre yeux. L'artisan du village voisin confectionna avec sa peau lustrée cinquante étuis à lunettes. En remontant le fleuve avec cette cargaison, sa barque prit l'eau et il ne put sauver qu'un seul étui, témoin de toute une vie de chasse.
Un gant
La personne à qui appartient ce gant a perdu sa main gauche. Elle a une main artificielle et ce gant lui permet de la cacher.
Un spéculoos
Ce petit objet, belge de surcroît, lui est absolument précieux. Il est en fait un concentré de souvenirs heureux. Lotus, fleur de lotus, mers du sud, nuits câlines, nuits félines. Spéculation amoureuse, vibration jusqu'à l'os, douceur chocolatée de la caresse tant attendue.
Un briquet
Facile à tenir dans une main lors d'une pensée morose, il suffit d'activer une petite molette pour retrouver l'étincelle, voir la flamme de la vie.
Un couteau Laguiole
Quand les hommes du GIGN s'approchèrent du cadavre déchiqueté de M. X, ils remarquèrent, serré dans son poing un objet qui dépassait légèrement. Ouvrant la main, ils découvrirent un Laguiole au manche patiné et à la lame usée par d'innombrables affûtages : l'arme du crime, cette lame qui avait égorgé, dépecé et mutilé des dizaines de victimes. L'unique souvenir, l'unique objet que M. X gardait de son enfance. Ce cadeau de Noël quand il avait 4 ans et que son chat avait étrenné.
Une pierre semi-précieuse
Cette pierre a été choisie avec un soin tout particulier, car elle lui permet d'équilibrer certaines de ses angoisses. Par son caractère unique, elle ne s'en séparerait pour rien au monde, et la garde précieusement sur elle, depuis très longtemps. Elle avait été choisie par un être cher, aujourd'hui disparu, à l'occasion d'un évènement très fort.
Un porte-clé à motif marin
C'est le seul objet qui me parle de mon amant disparu tragiquement en mer.
Un étui à lunettes en cuir rouge
Germain avait passé toute sa vie dans les forêts amazoniennes afin de trouver le fameux serpent rouge à deux têtes, quasiment disparu de la surface de la terre. Arrivé à l'aube de sa quatre-vingtième année, enfin il le débusqua et l'abattit de deux flèches empoisonnées entre ses quatre yeux. L'artisan du village voisin confectionna avec sa peau lustrée cinquante étuis à lunettes. En remontant le fleuve avec cette cargaison, sa barque prit l'eau et il ne put sauver qu'un seul étui, témoin de toute une vie de chasse.
Un gant
La personne à qui appartient ce gant a perdu sa main gauche. Elle a une main artificielle et ce gant lui permet de la cacher.
Un spéculoos
Ce petit objet, belge de surcroît, lui est absolument précieux. Il est en fait un concentré de souvenirs heureux. Lotus, fleur de lotus, mers du sud, nuits câlines, nuits félines. Spéculation amoureuse, vibration jusqu'à l'os, douceur chocolatée de la caresse tant attendue.
Un briquet
Facile à tenir dans une main lors d'une pensée morose, il suffit d'activer une petite molette pour retrouver l'étincelle, voir la flamme de la vie.
Un couteau Laguiole
Quand les hommes du GIGN s'approchèrent du cadavre déchiqueté de M. X, ils remarquèrent, serré dans son poing un objet qui dépassait légèrement. Ouvrant la main, ils découvrirent un Laguiole au manche patiné et à la lame usée par d'innombrables affûtages : l'arme du crime, cette lame qui avait égorgé, dépecé et mutilé des dizaines de victimes. L'unique souvenir, l'unique objet que M. X gardait de son enfance. Ce cadeau de Noël quand il avait 4 ans et que son chat avait étrenné.
Une pierre semi-précieuse
Cette pierre a été choisie avec un soin tout particulier, car elle lui permet d'équilibrer certaines de ses angoisses. Par son caractère unique, elle ne s'en séparerait pour rien au monde, et la garde précieusement sur elle, depuis très longtemps. Elle avait été choisie par un être cher, aujourd'hui disparu, à l'occasion d'un évènement très fort.
Un porte-clé à motif marin
C'est le seul objet qui me parle de mon amant disparu tragiquement en mer.
TAUTOGRAMME
31 janvier 2014
Jardinier - Julien - Joyeux - Juvénile - Jobastre - Jusquiame - Jouir - Joli - Jupette - Joujou
Julien, jardinier juvénile et joyeux faisait joujou dans le joli jardin pour jouir de ses jusquiames. Mais quel jobastre, il avait mis par mégarde ce jour-là une jupette.
Julien s'en allait joyeux, tel un jobastre juvénile au devant du jardinier occupé à planter les jolies jusquiames fraîchement arrivées. Il jouissait de leur vue, admirant leurs pétales étalés tels des jupettes et dont il aurait bien fait des joujoux.
Le jardinier Julien se baladait dans son jardin un bouquet de jusquiames à la main. Joyeux et sifflotant, son air juvénile et un tantinet jobastre, il alla à son rendez-vous, portant jolie tenue pour rencontrer la belle vêtue d'une jupette et un joujou en main comme cadeau. Il jouissait déjà à l'idée de l'embrasser.
Julien le juvénile jardinier était joyeux ! Il avait planté une jolie jusquiame dans son jardin. Soudain une jeune fille passa en jupette et le jobastre lui offrit un joujou qui pourrait la faire jouir.
Julien le juvénile, joyeux jardinier jobastre, après avoir absorbé une grande quantité de jusquiame, se mit à jouir de plaisir dans sa jolie jupette.
Jouir, jouir, jouir....
Jupette juvénile
Joyeux Julien
Jardinier des jusquiames
Joli joujou jobastre, jouir, jouir...
Julien un joyeux jardinier jobastre à l'air juvénile jouissait comme chaque matin du parc qu'il entretenait. De nombreuses fleurs s'y épanouissaient, jacinthes, jonquilles, jasmin, jusquiame. Il avait plaisir à regarder des petites filles en jolies jupettes qui faisaient joujou dans le bac à sable.
Jobastre ! Julien, le joyeux et juvénile jardinier de la comtesse fait joujou avec la jolie jupette de son amie, devant la jusquiame fleurie, et jouit !
Jardinier - Julien - Joyeux - Juvénile - Jobastre - Jusquiame - Jouir - Joli - Jupette - Joujou
Julien, jardinier juvénile et joyeux faisait joujou dans le joli jardin pour jouir de ses jusquiames. Mais quel jobastre, il avait mis par mégarde ce jour-là une jupette.
Julien s'en allait joyeux, tel un jobastre juvénile au devant du jardinier occupé à planter les jolies jusquiames fraîchement arrivées. Il jouissait de leur vue, admirant leurs pétales étalés tels des jupettes et dont il aurait bien fait des joujoux.
Le jardinier Julien se baladait dans son jardin un bouquet de jusquiames à la main. Joyeux et sifflotant, son air juvénile et un tantinet jobastre, il alla à son rendez-vous, portant jolie tenue pour rencontrer la belle vêtue d'une jupette et un joujou en main comme cadeau. Il jouissait déjà à l'idée de l'embrasser.
Julien le juvénile jardinier était joyeux ! Il avait planté une jolie jusquiame dans son jardin. Soudain une jeune fille passa en jupette et le jobastre lui offrit un joujou qui pourrait la faire jouir.
Julien le juvénile, joyeux jardinier jobastre, après avoir absorbé une grande quantité de jusquiame, se mit à jouir de plaisir dans sa jolie jupette.
Jouir, jouir, jouir....
Jupette juvénile
Joyeux Julien
Jardinier des jusquiames
Joli joujou jobastre, jouir, jouir...
Julien un joyeux jardinier jobastre à l'air juvénile jouissait comme chaque matin du parc qu'il entretenait. De nombreuses fleurs s'y épanouissaient, jacinthes, jonquilles, jasmin, jusquiame. Il avait plaisir à regarder des petites filles en jolies jupettes qui faisaient joujou dans le bac à sable.
Jobastre ! Julien, le joyeux et juvénile jardinier de la comtesse fait joujou avec la jolie jupette de son amie, devant la jusquiame fleurie, et jouit !
FAIT-DIVERS
31 janvier 2014
Hier à Carcassonne, vers 10 h 30, un
accident de la circulation aurait pu avoir des conséquences
dramatiques. En effet un monsieur de petite taille s’aidant d'un
déambulateur décide de passer au passage piétons juste avant que
le feu ne passe au vert. Le conducteur du 38 tonnes qui attend de
démarrer, voit le feu passer au vert et démarre naturellement. Il
ne voit pas à ce moment-là le piéton qui traverse du fait de sa
petite taille, au ras de son camion. Il accélère et renverse le
malheureux. Heureusement des témoins de la scène accourent, crient
et font signe au chauffeur de s’arrêter; Le chauffeur les aperçoit
et s’arrête assez rapidement, comprenant qu’il se passe quelque
chose d’anormal. Le malheureux est coincé sous le tracteur du 38
tonnes. Peu de temps après les pompiers interviennent ainsi qu’une
équipe du SMUR . Des moyens adéquats sont déployés pour soulever
le camion. Les opérations de secours ont nécessité une bonne heure
d’intervention. Dans l’après-midi le blessé a pu quitter les
urgences avec une fracture du poignet. Le chauffeur a été placé en
garde à vue dans le cadre de l’enquête.
Le chien :
Ouaf ! ouaf ! Boum. Le camion est parti sans que j'aie fini de pisser.
Le pompier :
Nous sommes intervenus avec célérité sur les lieux de l'accident. La victime ayant été repérée rapidement sous la cabine, nous avons mis en œuvre les moyens adaptés à la mise en sécurité de la dite victime. Malheureusement, comme la pause de midi est arrivée avant que nous n'ayons pu treuiller le poids lourd, nous avons coincé le déambulateur et nous sommes partis casser la croûte à la caserne. Les opérations de restauration ont nécessitées une bonne heure mais on a pu renvoyer le blessé et le chauffeur tout en gardant à vue le litre de rouge qui ne nous quitte jamais.
L'enfant :
Hier, je sais plus où dans le sud, le matin il y a eu un accident grave. Un monsieur qui marchait avec une espèce de trottinette sans roue a traversé devant un camion quand le petit bonhomme était rouge. Il était tellement petit que le chauffeur l'a pas vu et il l'a écrasé. Tous les gens ont crié, les pompiers sont venus, ils l'ont emmené à l'hôpital mais il avait que le poignet cassé.
Le S.D.F. :
Je venais de finir d'avaler d'un trait ma sixième bouteille de bière, confortablement installé dans le caddie emprunté pour la nuit au supermarché à l'angle de la rue principale, lorsque déboula mon copain Georges, avec le déambulateur tout neuf que j'avais piqué pour lui à la pharmacie du centre. Mais quel con ! pensais-je. Il va tout de même pas passer au vert ! Un déambulateur de ce prix là me permettrait de vivre peinard pendant au moins six mois ! Trop tard ! De là où j'étais, le temps d'avoir les yeux en face des trous, je ne vois que les deux grosses bottes en caoutchouc de Georges encadrées par deux énormes roues.
Le médecin :
Je découvre le malheureux sous le camion, le poignet coincé entre la roue et un mécanisme de l'essieu. Accroupi il criait, demandant de le libérer de cette position fâcheuse. Avait-il le poignet cassé ? Il ne sentait rien ! Qu'on le sorte de là, c'est tout ce qui lui importait. Je l'auscultai sur place pour éviter toute blessure supplémentaire, accroupi à côté de lui pendant que les pompiers s'affairaient pour arrimer le camion, afin de le soulever lorsque je donnerai le feu vert. Il ne faudrait pas qu'en levant le camion, l'accidenté se retrouve suspendu par le poignet !
Le dépanneur :
Oh ben moi, j'en ai vu des trucs dans ma vie, mais là alors, un mec, enfin un nain plutôt, et en plus avec un truc d'handicapé, coincé sous l'trent'huit tonnes ! J'savais plus quoi dépanner moi, l'camion ou l'déambulateur. Enfin, c'qui m'embête le plus c'est qu'avec les assurances j'sais pas quand j'vais être payé dans toute cette histoire...
Le chauffeur :
Je venais d'quitter l'entrepôt vers 10H et quart quand je suis passé par le centre-ville pour aller chercher mon pote Gilbert. J'étais au feu du carrefour St Jean, là, j'attendais tranquillement qu'il passe
au vert. Je démarre et là, je vois que des piétons en face font des grands gestes, qu'ils crient, courent dans ma direction. Alors j'comprends qu'y s'passe quelque chose de pas normal. J'arrête, je sors et là j'vois qu'y a un mec coincé sous mon camion dis donc! J'ai rien vu, il est trop p'tit l'bonhomme ! Coincé entre les roues avec son déambulateur, le con! Quand on peut pas courir, on passe pas à la dernière minute! Oh le con !!
Le chauffeur :
Je venais d'quitter l'entrepôt vers 10H et quart quand je suis passé par le centre-ville pour aller chercher mon pote Gilbert. J'étais au feu du carrefour St Jean, là, j'attendais tranquillement qu'il passe
au vert. Je démarre et là, je vois que des piétons en face font des grands gestes, qu'ils crient, courent dans ma direction. Alors j'comprends qu'y s'passe quelque chose de pas normal. J'arrête, je sors et là j'vois qu'y a un mec coincé sous mon camion dis donc! J'ai rien vu, il est trop p'tit l'bonhomme ! Coincé entre les roues avec son déambulateur, le con! Quand on peut pas courir, on passe pas à la dernière minute! Oh le con !!
CAVIARDAGE
31 janvier 2014
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans depuis vingt-sept ans je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n'a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu'il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d'efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m'aime pas mais on me tolère tout de même parce que je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d'immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu'il est écrit quelque part que les concierges sont laides, vieilles et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que les dites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet.
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