Soirée du 25/04/2014 :
EBURNE adj. Qui a la couleur, la consistance de l'ivoire.
Synonyme de émasculé.
Se dit du taureau espagnol qui s'est pris les rognons blancs dans les boutons de guêtre du matador irradié.
Se dit de celui qui a subi le sectionnement des testicules.
Saint Sébastien, criblé de flèches, l'une d'elle transperce son testicule droit.
Qualificatif donné aux petits enfants nés le 25 décembre. Ex : "L'est burné le divin enfant..."
Sans burne = sans couille
Fan de Easy Rider privé de toubiouailled.
Du verbe anglais "to burn", se dit d'une terre dont les restes de récolte séchés ont été brûlé.
Chanté à l'octave supérieure.
FIC n.m. Verrue des bovins, des chevaux
Po icier
Terme dérivé du "fric" employé par tous ceux qui ne savent pas prononcer les "r".
Du latin ficus = vagin
Célèbre citation de César après une chute de vélo : "fic transit gloria mundi".
Jeune flic sans aile, sans foi ni loi.
Un flic qui a bu.
Fourniture indispensable pour la crémation.
Se dit de l'officier de police qui se déplace incognito dans une manifestation de sauvegarde des champignons à la grecque.
Mot français équivalent de "fuck" en anglais.
RACAHOUT n.m. Aliment fait de farines et de fécules diverses, en usage chez les turcs et les arabes, et employé en France au XIXe siècle.
Qui n'aime pas la racaille.
Se dit d'une flèche turque en métal précieux indiquant la sortie du hammam.
Se dit de certaines mesures prises pour classer les mauvais garçons dans les cités. abréviation de "racaille dehors".
Quand la racaille est hors des murs.
Cacahuète salée et grillée au cacao Vanhout.
Contraction de la rarachide grillée (racahuète) en Gambie septentrionale.
Dans les boites de nuit, mettre la racaille dehors.
Sortie en montagne à la recherche du dahut.
Durant le mois doute, la rat bi ça où dite.
SEXAGE n.m. Détermination du sexe des poussins.
Façon de sécher le sexe.
Animation du samedi soir dans les maisons de retraite.
Fin des relations sexuelles à la vieillesse.
Différenciation des sexes chez les plantes.
Fixage d'un plomb sur le sexe pour l'équilibrage.
La vérification du sexe des plantes pour mermettre la polennisation.
L'âge du sexe. Rituel dans certaines sociétés qui consiste à soumettre les adolescents à des rituels d'émancipation.
Se dit d'une manifestation du quatrième sexe qui prétend retrouver en groupe les délices de la jeunesse.
Action de soigner par le sexe.
MENOLOGE n.m. Calendrier martyrologe de l’église grecque
Médecin qui s'occupe des femmes ménopausées.
Se dit d'une chambre étroite réservée à la pratique de la main basse, ou belote des idiots.
Il s'agit des hommes qui restent à la maison et tiennent le foyer.
Si tu chantes faux, tout mène aux loges.
A l'opéra, couloir emprunté par les artistes pour rejoindre leurs loges.
Quand la femme ne possède qu'un seul ovaire.
Habitat réservé aux hommes "O".
Loge de théâtre où l'on ne pénètre que les mains liées.
Retour à la maison.
BARNABITE n.m. Religieux de l'ordre des clercs de St Paul, dont les fondateurs s'assemblèrent dans l'église de St Barnabé de Milan.
Inflammation chronique de la glande barnabée située dans le pli du coude.
La bite de Barnabé
Bactérie subaquatique dont l’espérance de vie avoisine le millénaire dans des conditions édophiques stables. Elle fut découverte par hasard par mon arrière grand-père lors d'un bain de pied en eau saumâtre prescrit par son médecin traitant.
Disciple de Saint-Barnabé, martyr et stylite du 1er siècle. Les barnabites vivaient en haut de colonnes en équilibre sur un pied de préférence.
Moine caucasien affilié au barnabitisme.
C'est une pierre qui fait partie de la famille des Barnabicées, en latin barnabitus.
ERGASTULE n.m. Prison souterraine, cachot.
Plante aromatique de Scandinavie à la floraison aléatoire, L'ergastule entre dans la fabrication de la Berstagull.
Petit monticule qu'on trouve en bord de mer.
Gastéropode rouge à pois noirs
Plante médicinale employée dans les cataplasmes appliqués aux prostatites aigües.
Prothèse d'extension du corps.
Qui donne envie de vomir.
Libellule d'une certaine race, peu connus d'ailleurs.
MANIGUETTE n.f. Graine de paradis, au goût poivré (cardamone).
Danse répétitive, appréciée des zutistes.
Carré de tissu et de crin utilisé dans la cuisine pour ne pas se brûler.
Une toute petite manigance.
Outil de maréchal-ferrant qui permet de calibrer correctement les fers.
Expression occitane employée au sud-est de Toulouse : Je me suis pris le pied dans la maniguette (je me suis essuyé un carton).
Danse folklorique bretonne.
Instrument à cordes pincées du Berry.
RABOUILLEUR(EUSE) Personne qui agite et trouble l'eau pour effrayer les écrevisses et les pêcher plus facilement.
Couvreur (Morvan)
Terme familier pour désigner une personne qui discute de tout et dont le seul but est de ne pas être d'accord avec son entourage.
Contraction de rachitique et bouillir : personne qui fait cuire des chats squelettiques un dimanche pascal.
Ce métier ancestral a disparu au 16ème siècle. Il consistait à repasser les dessous de dessous de dessous des baronnes qui postulaient à la cour du roi.
Quand le cuistot de la cantine ressert le rab, de la veille.
Celui qui rabouille, qui gratte les plats à gratin.
Spécialiste de la rabouille. cf : rabouille.
SESQUIALTERE Adj. Qui est dans le rapport de 1,5 à 1 (math.).
Altération accidentelle qui hausse la note d'un sixième de coma.
C'est ce qui altère la matière.
Mot issu du bas-celte sesquialterum (sac à vin).
Vient de l'inuit qui a voyagé au Canada et qui signifie sequoia altéré.
Autre nom donné à la gnôle, d'où l'expression c'est ce qui altère (le cerveau).
Petit insecte rampant que l'on peut trouver dans des zones marécageuses.
Tribu gauloise vivant entre la Haute Vallée de la Bruche et la Btretagne.
STIL-DE-GRAIN n.m. Colorant d'un jaune verdâtre (peint.).
Se dit de quelqu'un qui n'a pas toute sa tête.
Pain aux graines de forme paralléllépidale.
Terme breton : accalmie au milieu de la risée. Sorte d’œil du cyclone mais avec un germe au milieu.
Ben un style de grain : rond, oblong, vide, rouge, comestible...
Le grain de beauté stylé au coin des lèvres.
Alcool belge à base d'orge.
ZUTISTE Membre d'un cercle de poètes présidé par Charles Cros qui disaient "zut!" à tout.
TOC de langage "celui qui dit zut sans arrêt".
Enfant, entre 7 et 13 ans, découvrant la politesse et la rebellion.
Aquoiboniste contrarié.
Amateur de pirouettes acrobatiques.
Se dit d'une personne qui ne sourit jamais même quand on la chatouille.
Nom donné au joueur de zut, instrument à cordes de forme ovale.
vendredi 14 mars 2014
EMBOÎTEMENTS
Dans la forêt il y a une multinationale qui prospecte pour du pétrole
Dans la multinationale il y a un conseil d'administration d'actionnaires
Dans le conseil d'administration il y a un bonhomme barbu avec des lunettes rondes
Sur les sourcils du bonhomme barbu avec les lunettes rondes il y a un poil très long qui lui rentre dans l'oeil
Le poil fit pleurer le bonhomme barbu aux sourcils bien fournis
Le bonhomme barbu fit pleurer les actionnaires du conseil d'administration
Le conseil d'administration fit pleurer la multinationale
Ce qui fit bien rigoler la forêt.
Dans la forêt il y a des ombres
Dans chaque ombre il y a des souvenirs
Dans ces souvenirs il y a un chant
Dans ce chant il y a des silences
Dans ces silences il y a un baiser
Dans ce baiser il y a un parfum
Dans ce parfum il y a ta peau
Sur ta peau il y a un parfum
Le parfum respire mes baisers
Sur nos baisers il y a un silence
Dans le silence il y a un chant
Ce chant porte des souvenirs
Sur ces souvenirs encore une ombre
Et l'ombre fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a un creux
Dans le creux il y a un tapis de mousse
Sur le tapis de mousse il y a une souris
Dans la souris il y a des pommes acides
Les pommes acides firent pleurer la souris
La souris fit pleurer le tapis de mousse
Le tapis de mousse fit pleurer le creux
Le creux fit pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un trou
Dans le trou il y a une boîte
Dans la boîte il y a un chapeau
Dans le chapeau il y a un crâne
Dans le crâne il y a un ver luisant
Le ver luisant fit pleurer le crâne
Le crâne fit pleurer le chapeau
Le chapeau fit pleurer la boîte
La boîte fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a des branches
Dans les branches il y a des oiseaux
Sous les oiseaux il y a des nids
Dans les nids il y a des oisillons
Les oisillons se chamaillent et firentt pleurer le nid
Le nid immergés firent pleurer les oiseaux
Les oiseaux énervés firent pleurer les branches
les branches ébranlées firent pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un arbre
Dans l'arbre il y a un trou
Dans le trou il y a un écureuil
Sur cet écureuil il y a un parasite
Le parasite fit pleurer l'écureuil
L'écureuil fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer l'arbre
L'arbre fit pleurer la forêt
Et la forêts'enflamma
Dans la forêt il y a un ruisseau
Dans le ruisseau il y a un reflet
Dans le reflet il y a une herbe
Dans l'herbe il y a un sourire
Dans le sourire il y a une menace
La menace fit pleurer le sourire
Le sourire fit pleurer l'herbe
L'herbe fit pleurer le reflet
Le reflet fit pleurer le ruisseau
Le ruisseau fit pleurer la forêt
Dans la multinationale il y a un conseil d'administration d'actionnaires
Dans le conseil d'administration il y a un bonhomme barbu avec des lunettes rondes
Sur les sourcils du bonhomme barbu avec les lunettes rondes il y a un poil très long qui lui rentre dans l'oeil
Le poil fit pleurer le bonhomme barbu aux sourcils bien fournis
Le bonhomme barbu fit pleurer les actionnaires du conseil d'administration
Le conseil d'administration fit pleurer la multinationale
Ce qui fit bien rigoler la forêt.
Dans la forêt il y a des ombres
Dans chaque ombre il y a des souvenirs
Dans ces souvenirs il y a un chant
Dans ce chant il y a des silences
Dans ces silences il y a un baiser
Dans ce baiser il y a un parfum
Dans ce parfum il y a ta peau
Sur ta peau il y a un parfum
Le parfum respire mes baisers
Sur nos baisers il y a un silence
Dans le silence il y a un chant
Ce chant porte des souvenirs
Sur ces souvenirs encore une ombre
Et l'ombre fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a un creux
Dans le creux il y a un tapis de mousse
Sur le tapis de mousse il y a une souris
Dans la souris il y a des pommes acides
Les pommes acides firent pleurer la souris
La souris fit pleurer le tapis de mousse
Le tapis de mousse fit pleurer le creux
Le creux fit pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un trou
Dans le trou il y a une boîte
Dans la boîte il y a un chapeau
Dans le chapeau il y a un crâne
Dans le crâne il y a un ver luisant
Le ver luisant fit pleurer le crâne
Le crâne fit pleurer le chapeau
Le chapeau fit pleurer la boîte
La boîte fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un sapin
Dans le sapin il y a des branches
Dans les branches il y a des oiseaux
Sous les oiseaux il y a des nids
Dans les nids il y a des oisillons
Les oisillons se chamaillent et firentt pleurer le nid
Le nid immergés firent pleurer les oiseaux
Les oiseaux énervés firent pleurer les branches
les branches ébranlées firent pleurer le sapin
Le sapin fit pleurer la forêt
Dans la forêt il y a un arbre
Dans l'arbre il y a un trou
Dans le trou il y a un écureuil
Sur cet écureuil il y a un parasite
Le parasite fit pleurer l'écureuil
L'écureuil fit pleurer le trou
Le trou fit pleurer l'arbre
L'arbre fit pleurer la forêt
Et la forêts'enflamma
Dans la forêt il y a un ruisseau
Dans le ruisseau il y a un reflet
Dans le reflet il y a une herbe
Dans l'herbe il y a un sourire
Dans le sourire il y a une menace
La menace fit pleurer le sourire
Le sourire fit pleurer l'herbe
L'herbe fit pleurer le reflet
Le reflet fit pleurer le ruisseau
Le ruisseau fit pleurer la forêt
MONOLOGUE DE L'OBJET
Je suis le miroir qui renvoie la scène qui se joue en silence tout en mimes. Cadrage serré, perspective tronquée ; mais que se passe-t-il hors champ ?
Je suis le miroir qui donne à voir ce que tout est pour chacun : de la gloire. Oui mais pour la voir, il faut en avoir, ne pas garder son porte-monnaie dans le tiroir. Vous qui venez me voir et qui pissez à hauteur de l'urinoir passez votre chemin allez vous faire voir !
Je suis le miroir
Qui reflète vos qualités
Mais aussi tous vos défauts
Jamais je ne suis complaisant
Jamais je ne suis arrangeant
Je livre une vérité crue
Qu'elle vous plaise ou non
Si parfois je peux paraître flatteur
Ne vous y fiez pas
Cela ne dure qu'un temps
Les années passent et je suis
De moins en mins accommodant
Viendra le temps
Où vous me haïrez
Parce que je ne prends plus jamais de gants.
Je suis le miroir qui reflète mes deux voisins d'en face. Les angles obtenus par nos inclinaisons permettent au gosse qui se trouve entre nous trois de se poser de très sérieuses questions sur l'infinité des choses.
Je suis le miroir qui vivait tranquille au fond de la boutique du brocanteur de Plenery-Porsay (?), qu'on avait laissé là un jour de disette en échange de quelques galettes... Et un jour d'été j'ai déménagé parce que c'est en été que les parisiens viennent par chez nous goûter aux embruns en espérant trouver du rustique, du terrien, de l'ancien, du souvenir d'antan qui fera bel effet sur la commode Ikéa et donnera à leur trois pièces de quarante-cinq mètres carrés l'illusion d'en faire cinquante !
Je suis le miroir qui réfléchit, le miroir sans tain, à la la bordure dorée. Je suis le miroir où viennent se mirer furtivement, nonchalamment ou plus franchement les âmes de passage. Je suis le miroir...
Je suis le miroir qui observe pour la troisième fois cette forme de réunion, un peu étrange il faut bien le dire, cette réunion, disais-je, de quelques personnes grattant du papier toute une soirée. Il y a toujours les sérieux, ceux que rien n'arrête, que rien ne distrait. Il y a les longs ou les lents si vous préférez, qui n'arrivent jamais à terminer, ayant peut-être trop de choses à dire, trop de mots dans la tête ou ne sachant pas s'imposer des limites. Il y a les truculents, les créateurs qui explosent à la lecture et puis les autres qui, il me semble, font ce qu'ils peuvent. Ce soir, c'est assez sérieux je crois. Une chose ne varie pas : la parité n'est ici jamais respectée !
Je suis le miroir qui donne à voir ce que tout est pour chacun : de la gloire. Oui mais pour la voir, il faut en avoir, ne pas garder son porte-monnaie dans le tiroir. Vous qui venez me voir et qui pissez à hauteur de l'urinoir passez votre chemin allez vous faire voir !
Je suis le miroir
Qui reflète vos qualités
Mais aussi tous vos défauts
Jamais je ne suis complaisant
Jamais je ne suis arrangeant
Je livre une vérité crue
Qu'elle vous plaise ou non
Si parfois je peux paraître flatteur
Ne vous y fiez pas
Cela ne dure qu'un temps
Les années passent et je suis
De moins en mins accommodant
Viendra le temps
Où vous me haïrez
Parce que je ne prends plus jamais de gants.
Je suis le miroir qui reflète mes deux voisins d'en face. Les angles obtenus par nos inclinaisons permettent au gosse qui se trouve entre nous trois de se poser de très sérieuses questions sur l'infinité des choses.
Je suis le miroir qui vivait tranquille au fond de la boutique du brocanteur de Plenery-Porsay (?), qu'on avait laissé là un jour de disette en échange de quelques galettes... Et un jour d'été j'ai déménagé parce que c'est en été que les parisiens viennent par chez nous goûter aux embruns en espérant trouver du rustique, du terrien, de l'ancien, du souvenir d'antan qui fera bel effet sur la commode Ikéa et donnera à leur trois pièces de quarante-cinq mètres carrés l'illusion d'en faire cinquante !
Je suis le miroir qui réfléchit, le miroir sans tain, à la la bordure dorée. Je suis le miroir où viennent se mirer furtivement, nonchalamment ou plus franchement les âmes de passage. Je suis le miroir...
Je suis le miroir qui observe pour la troisième fois cette forme de réunion, un peu étrange il faut bien le dire, cette réunion, disais-je, de quelques personnes grattant du papier toute une soirée. Il y a toujours les sérieux, ceux que rien n'arrête, que rien ne distrait. Il y a les longs ou les lents si vous préférez, qui n'arrivent jamais à terminer, ayant peut-être trop de choses à dire, trop de mots dans la tête ou ne sachant pas s'imposer des limites. Il y a les truculents, les créateurs qui explosent à la lecture et puis les autres qui, il me semble, font ce qu'ils peuvent. Ce soir, c'est assez sérieux je crois. Une chose ne varie pas : la parité n'est ici jamais respectée !
MON PRENOM
D'origine scandinave, il célèbre les veillées d'hiver devant la cheminée lorsque le feu crépite de mille étincelles et que le givre glace les vitres. Subtil mélange dans un verre de whisky.
Mon prénom semble être une incitation au pontificat pour militants d'extrême gauche. Toutefois, toute ressemblance avec des exilés polonais serait purement fortuite.
Mon nom tire ses origines des études de physique cosmique menées par mes ancêtres, notamment mon arrière grand oncle qui étudia le Champ polaire dans l'hémisphère nord. En son honneur, mes parents m'appelèrent Champ Pôle.
C'est une impression très agréable de rencontrer d'autres personnes portant votre prénom. On tourne la tête en s'entendant appeler, on s'aperçoit avec surprise qu'il ne s'agit pas de vous, on observe avec attention cet alter ego, cet usurpateur peut-être, à qui on est prêt à accorder toute sa sympathie.
Comment parler de son prénom sans en dire plus?
Pour moi, il naît en plein milieu d'un carrefour, il est d'ici, il est d'ailleurs, il se comprend ici ou ailleurs.
Parfois il bégaie : Mimi.
Parfois il boîte : Miyam, c'est Brandon qui dit cela, il a dix-sept ans, j'entends la voix de mes petits neveux et nièces.
Parfois il se cache : MDS, il est une initiale parmi d'autres.
Parfois j'essaie de lui donner un air de myrtilles : Myr.
Et si on parlait de Nathalie ? Parce que c'est pareil. A une époque, on le sait tous, c'était pile ou face, Valérie ou Nathalie.
Alors Nathalie, c'est pareil mais un peu plus joli avec ce "h" qui complique les choses, et tente d'afficher une petite note d'originalité ; pas possible de dire "ça s'écrit comme ça se prononce" parce que c'est pas vrai : il y a le "h".
Mais à force d'être perdu au milieu de toutes ces Valérie et Nathalie, même Nathalie en a perdu de sa grandeur, pour se réduire à un "Nath" auquel "Val" n'arrive pas à la cheville.
Tu veux t'amuser quand t'es gosse, comme tes amis, et déjà en ce temps-là, à des petits jeux de "vocabulaire" ; et même à l'école on fait ces trucs là, mais si ! Tu sais !! Ce qu'on appelle des rimes ! Avec le prénooommmm !
Et bien pour moi, l'horreur !
Fabienne qui rit comme une hyène..
Plus pauvre: Fabienne la baleine..
Ou plus tard avec des plus grands : Fabienne lesbienne ...!
Ah, que n'ai-je rêvé de me prénommer Isabelle !
Isabelle, belleisa, sabelli, besalli, ibesalle, quelques huit lettres pour une même personne.
A vous de deviner : il y avait Isabelle, Valérie, Fabienne, Karin, Cécile, Myriam et Jean-Paul !
Mon prénom semble être une incitation au pontificat pour militants d'extrême gauche. Toutefois, toute ressemblance avec des exilés polonais serait purement fortuite.
Mon nom tire ses origines des études de physique cosmique menées par mes ancêtres, notamment mon arrière grand oncle qui étudia le Champ polaire dans l'hémisphère nord. En son honneur, mes parents m'appelèrent Champ Pôle.
C'est une impression très agréable de rencontrer d'autres personnes portant votre prénom. On tourne la tête en s'entendant appeler, on s'aperçoit avec surprise qu'il ne s'agit pas de vous, on observe avec attention cet alter ego, cet usurpateur peut-être, à qui on est prêt à accorder toute sa sympathie.
Comment parler de son prénom sans en dire plus?
Pour moi, il naît en plein milieu d'un carrefour, il est d'ici, il est d'ailleurs, il se comprend ici ou ailleurs.
Parfois il bégaie : Mimi.
Parfois il boîte : Miyam, c'est Brandon qui dit cela, il a dix-sept ans, j'entends la voix de mes petits neveux et nièces.
Parfois il se cache : MDS, il est une initiale parmi d'autres.
Parfois j'essaie de lui donner un air de myrtilles : Myr.
Et si on parlait de Nathalie ? Parce que c'est pareil. A une époque, on le sait tous, c'était pile ou face, Valérie ou Nathalie.
Alors Nathalie, c'est pareil mais un peu plus joli avec ce "h" qui complique les choses, et tente d'afficher une petite note d'originalité ; pas possible de dire "ça s'écrit comme ça se prononce" parce que c'est pas vrai : il y a le "h".
Mais à force d'être perdu au milieu de toutes ces Valérie et Nathalie, même Nathalie en a perdu de sa grandeur, pour se réduire à un "Nath" auquel "Val" n'arrive pas à la cheville.
Tu veux t'amuser quand t'es gosse, comme tes amis, et déjà en ce temps-là, à des petits jeux de "vocabulaire" ; et même à l'école on fait ces trucs là, mais si ! Tu sais !! Ce qu'on appelle des rimes ! Avec le prénooommmm !
Et bien pour moi, l'horreur !
Fabienne qui rit comme une hyène..
Plus pauvre: Fabienne la baleine..
Ou plus tard avec des plus grands : Fabienne lesbienne ...!
Ah, que n'ai-je rêvé de me prénommer Isabelle !
Isabelle, belleisa, sabelli, besalli, ibesalle, quelques huit lettres pour une même personne.
A vous de deviner : il y avait Isabelle, Valérie, Fabienne, Karin, Cécile, Myriam et Jean-Paul !
TU ME FENDS LE COEUR
Jeanne d'Arc : Ma chère, ton nez me fait de l'ombre.
Cléopâtre : Tu espères peut-être qu'il te remarque sous ta cuirasse?
Sissi : Arrêtez de vous quereller et profitez du bal. On nous regarde, souriez!
Jeanne d'Arc : Mate moi le petit cul!
Cléopâtre : Où ? Où ?
Jeanne d'Arc : Le grand en costume de Batman.
Sissi : Ce soir je trouve mon prince.
Cléopâtre : Encore en train de rêver...
Cléopâtre : Jeanne, ma chérie, donnez moi le sucrier voulez-vous?
Jeanne d'Arc : Allez, arrête tes chichis. T'es manchot ou quoi? Prends le toi toute seule.
Sissi : Chère amie, malgré toute l'estime et l'affection que je vous porte, je me dois de vous dire que votre attitude autant que votre langage sont indignes d'une dame.
Jeanne d'Arc : Dame mon cul ! Qu'est-ce-que vous me faites chier toutes les deux? J'ai une tête de dame, moi?
Sissi : Mon Dieu ! Quelle vulgarité !
Cléopâtre : C'est insensé ! Quand je pense que nous sommes condamnées à rester à cette table pour l'éternité à boire un thé tiède en compagnie de... de cette... Je me demande ce que j'ai fait pour mériter ça.
Jeanne d'Arc : Et tu crois que ça m'amuse de me taper vos tronches de momies ?
Sissi : Allons, allons, je vous en prie.
Cléopâtre : Bon les filles, ras le bol, on se casse ! On se trouve une tire et on se fait une virée au bord de mer.
Sissi : Le monde n'a qu'à s'écrouler sans nous !
Jeanne d'Arc : Mes voix célestes m'ont toujours interdit de mater les maîtres-nageurs. C'est fini ! J'en ai marre de rester pucelle.
Cléopâtre : Maadi slim ouali lachoukrah.
Sissi : Chbin sehr Gütlicher zeiting du bist ?
Cléopâtre : Moar kabap ousni lyoum chaad Sofian ou Johan ?
Jeanne d'Arc : Estam sul bucher flaminam cendritas totalitas expias.
Cléopâtre : Joulas caraba oum khalsoum sid jakarta Frigidaire.
Sissi : Danki chihuahua süss Waren sie bustulichen.
Jeanne d'Arc : Alleluia coulpé avé Maria mère de Dieu.
Cléopâtre : Bon, les filles, on va leur chanter quelque chose. J'eanne d'Arc, tu chanteras alto, Sissi mezzo et moi soprano.
Sissi : Ca va pas non ? Il est hors de question que je chante mezzo, je suis une vraie soprane moi. (Elle commence l'air de la Reine de la Nuit.)
Sissi : Wouaaah Cléo, super ta nouvelle coiffure !
Cléopâtre : Tu trouves?
Jeanne d'Arc : Oh oui! Moi j'aimerais ça avoir les cheveux longs comme toi ! Là, j'ai l'air d'un mec.
Cléopâtre : Pas difficile, tu les coupes plus et t'arrêtes de jouer au va-t-en-guerre.
Sissi : C'est vrai ça, pourquoi tu ne vas pas danser de temps en temps ? C'est chouette aussi d'être une fille.
Cléopâtre : Et mon nouveau nez ? Il vous plait ?
Jeanne d'Arc : Depuis que j'entends des voix je me sens moins seule.
Cléopâtre : Depuis que je donne de la voix je règne seule.
Sissi : Dans mon rôle d'impératrice je reste sans voix.
Cléopâtre : Tu espères peut-être qu'il te remarque sous ta cuirasse?
Sissi : Arrêtez de vous quereller et profitez du bal. On nous regarde, souriez!
Jeanne d'Arc : Mate moi le petit cul!
Cléopâtre : Où ? Où ?
Jeanne d'Arc : Le grand en costume de Batman.
Sissi : Ce soir je trouve mon prince.
Cléopâtre : Encore en train de rêver...
Cléopâtre : Jeanne, ma chérie, donnez moi le sucrier voulez-vous?
Jeanne d'Arc : Allez, arrête tes chichis. T'es manchot ou quoi? Prends le toi toute seule.
Sissi : Chère amie, malgré toute l'estime et l'affection que je vous porte, je me dois de vous dire que votre attitude autant que votre langage sont indignes d'une dame.
Jeanne d'Arc : Dame mon cul ! Qu'est-ce-que vous me faites chier toutes les deux? J'ai une tête de dame, moi?
Sissi : Mon Dieu ! Quelle vulgarité !
Cléopâtre : C'est insensé ! Quand je pense que nous sommes condamnées à rester à cette table pour l'éternité à boire un thé tiède en compagnie de... de cette... Je me demande ce que j'ai fait pour mériter ça.
Jeanne d'Arc : Et tu crois que ça m'amuse de me taper vos tronches de momies ?
Sissi : Allons, allons, je vous en prie.
Cléopâtre : Bon les filles, ras le bol, on se casse ! On se trouve une tire et on se fait une virée au bord de mer.
Sissi : Le monde n'a qu'à s'écrouler sans nous !
Jeanne d'Arc : Mes voix célestes m'ont toujours interdit de mater les maîtres-nageurs. C'est fini ! J'en ai marre de rester pucelle.
Cléopâtre : Maadi slim ouali lachoukrah.
Sissi : Chbin sehr Gütlicher zeiting du bist ?
Cléopâtre : Moar kabap ousni lyoum chaad Sofian ou Johan ?
Jeanne d'Arc : Estam sul bucher flaminam cendritas totalitas expias.
Cléopâtre : Joulas caraba oum khalsoum sid jakarta Frigidaire.
Sissi : Danki chihuahua süss Waren sie bustulichen.
Jeanne d'Arc : Alleluia coulpé avé Maria mère de Dieu.
Cléopâtre : Bon, les filles, on va leur chanter quelque chose. J'eanne d'Arc, tu chanteras alto, Sissi mezzo et moi soprano.
Sissi : Ca va pas non ? Il est hors de question que je chante mezzo, je suis une vraie soprane moi. (Elle commence l'air de la Reine de la Nuit.)
Sissi : Wouaaah Cléo, super ta nouvelle coiffure !
Cléopâtre : Tu trouves?
Jeanne d'Arc : Oh oui! Moi j'aimerais ça avoir les cheveux longs comme toi ! Là, j'ai l'air d'un mec.
Cléopâtre : Pas difficile, tu les coupes plus et t'arrêtes de jouer au va-t-en-guerre.
Sissi : C'est vrai ça, pourquoi tu ne vas pas danser de temps en temps ? C'est chouette aussi d'être une fille.
Cléopâtre : Et mon nouveau nez ? Il vous plait ?
Jeanne d'Arc : Depuis que j'entends des voix je me sens moins seule.
Cléopâtre : Depuis que je donne de la voix je règne seule.
Sissi : Dans mon rôle d'impératrice je reste sans voix.
DES BULLES SUR LA TOILE
Soirée du 25/04/2014
1-Je me demande qui a foutu des anchois dans ce plat d’hosties !
2-Je sais.. je sais, je devrais pas, mais j'aime trop ça.
3- Taisez-vous les enfants! Jésus n'arrive pas à se concentrer.
4-C'est pas possible! Il va nous refaire le même coup que la semaine dernière. Il fait croire qu'il va multiplier, il goûte, ça rate et y aura rien à bouffer!
5- Mais Bon Dieu qu'est-ce-qu'ils m'emmerdent! J'aurais du les emmener au Mac DO !
6-Quand est-ce-qu'il s'arrête de se frotter contre ma petite sœur ce chien? C'est vraiment dégueulasse. Et les grands qui disent rien...
7- J'attends toujours un miracle ; je suis si seul.
8- Je vais allez mettre les petites au lit pendant que vous vous décidez.
9- Meris, buvas uc verum ! (traduction : Merde je boirais bien un verre moi!)
10- Il le caresse à l'envers, il est nul !
1- Si mes concitoyens savaient comme on souffre de la chaleur quand on siège à l'Assemblée Nationale....
2- C'est pas Dieu possible qu'il faille retourner au boulot d'main matin. Si seulement c'était tous les jour dimanche...
3- Ils ont tout becqueté. Quelle vie de chien !
4- Mamannnnnnn, j'ai fait pipi à la culotte !
5- Notre Père qui êtes aux cieux, je vous ai cueilli ce bouquet... Faites qu'elle crève dans son sommeil la bouche ouverte et que les chiens rongent jusqu'à ses os.
6- Je rêve qu'il m'arrache mes fringues.
7- Mais qu'est-ce que je fais là moi d'abord ? Et pourquoi j'ai pas d'ombrelle ?
Les pèlerins d'Emmaüs - Véronese
2-Je sais.. je sais, je devrais pas, mais j'aime trop ça.
3- Taisez-vous les enfants! Jésus n'arrive pas à se concentrer.
4-C'est pas possible! Il va nous refaire le même coup que la semaine dernière. Il fait croire qu'il va multiplier, il goûte, ça rate et y aura rien à bouffer!
5- Mais Bon Dieu qu'est-ce-qu'ils m'emmerdent! J'aurais du les emmener au Mac DO !
6-Quand est-ce-qu'il s'arrête de se frotter contre ma petite sœur ce chien? C'est vraiment dégueulasse. Et les grands qui disent rien...
7- J'attends toujours un miracle ; je suis si seul.
8- Je vais allez mettre les petites au lit pendant que vous vous décidez.
9- Meris, buvas uc verum ! (traduction : Merde je boirais bien un verre moi!)
10- Il le caresse à l'envers, il est nul !
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Un dimanche à la Grande Jatte - Georges Seurat |
2- C'est pas Dieu possible qu'il faille retourner au boulot d'main matin. Si seulement c'était tous les jour dimanche...
3- Ils ont tout becqueté. Quelle vie de chien !
4- Mamannnnnnn, j'ai fait pipi à la culotte !
5- Notre Père qui êtes aux cieux, je vous ai cueilli ce bouquet... Faites qu'elle crève dans son sommeil la bouche ouverte et que les chiens rongent jusqu'à ses os.
6- Je rêve qu'il m'arrache mes fringues.
7- Mais qu'est-ce que je fais là moi d'abord ? Et pourquoi j'ai pas d'ombrelle ?
CACOGRAPHIE
Cai lalu tefi nale grou pon nou édemin lainter nacio nale cera le Jean Rumain.
Sé l'halu't phynâl groue-pon nouhède minlain teirnatio nalse ralle jenrumen.
Séla lu tefi nal grrr oup onnou éde min l'int ernasio nalece raleuhjean rumin.
Sé lal ute fina legrou ponnou é deu min lin terna sio nale seura legen rumin.
Célalu teu phine allegr oupons nouz édem ainlinter nazio nalse ralegen rehumin.
Céla luhte phine al grrou ponhnou é 2 minlin terna scio nale seu raleu janrumin.
Célalu teuhf iiinale groue pons nouet deu minlain thairena sionale soeuras leujanr umin.
Sé l'halu't phynâl groue-pon nouhède minlain teirnatio nalse ralle jenrumen.
Séla lu tefi nal grrr oup onnou éde min l'int ernasio nalece raleuhjean rumin.
Sé lal ute fina legrou ponnou é deu min lin terna sio nale seura legen rumin.
Célalu teu phine allegr oupons nouz édem ainlinter nazio nalse ralegen rehumin.
Céla luhte phine al grrou ponhnou é 2 minlin terna scio nale seu raleu janrumin.
Célalu teuhf iiinale groue pons nouet deu minlain thairena sionale soeuras leujanr umin.
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