Costume posthume adhésion région pâtisserie artillerie gazinière jarretière
Elle lui avait fait un costume
En même temps que sa jarretière
Il émanait de l'artillerie
Pendant que dans sa gazinière
Cuisaient mille pâtisseries
Se doutait-elle qu'elles furent posthume?
Et bla bla bla dans not'région
Diminuèrent les adhésions.
J'ai sorti mon plus beau costume
Et même sorti l'artillerie
Pour faire une lettre posthume
A cette défunte pâtisserie,
Fruit d'experts de nos régions
Près de la gazinière
Car j'ai signé l'adhésion
En retirant sa jarretière.
J'ai signé mon adhésion
Avec ce beau costume
qui représente ma région
Et m'assure gloire posthume
Il ne s'agit pas de jarretière
Mais d'une sorte d'artillerie
Qui rappelle aux gazinières
Le goût des pâtisseries.
Il était d'une région
Où l'on drague à l'artillerie
Elle se rendait à Dézion
Pour travailler dans une pâtisserie
Lui avait un costume
Elle portait une jarretière
Il eut un petit bonheur posthume
De la lui ôter devant la gazinière.
En quittant son costume
Comme en un rêve posthume
Recueille son adhésion
Pour élire la région
Fini sa pâtisserie
Dégaine son artillerie
Et sur la gazinière
Lui ôte sa jarretière.
Force, amour, adhésion!
Ah! Mourir pour sa région!
Du héros, endosser le costume
Pour des siècles de gloire posthume.
Vainqueur d'un trait d'artillerie
Trophée, médaille, jarretière
Ce nom gravé au fond des gazinières
Pour à jamais signer une pâtisserie.
Mon costume
A titre posthume
Sans adhésion
Pour la région
Où la pâtisserie
De l'artillerie
sent la gazinière
Plus que la jarretière.
J'ai un drol'de costume
Porté à tit' posthume
C'est pas une adhésion
Au conseil de région
Ni une pièce d'artill'rie
C'est une gazinière
taillée dans une jarr'tière
J'ai que des rimes en R
Et sans en avoir l'air
Je termine ce jeu
avec un R beu-beu
Je pourrais continuer
Mais ça s'rait déconner
Il est temps d'arrêter
De fair' des rimes en é
Mêm' si je prends mon pied
J'vois bien qu'je vous fais chier.
A vos plumes
Sauvages petits jeux d'écriture en Haute Vallée de la Bruche
vendredi 31 octobre 2014
INDICIBLE TACTILE
Au fond d'un sac opaque, des lanières de tripes.
Premier jour de pèche. Il m'a expliqué la canne, la ligne, l'hameçon, le courant, le lancer, le silence indispensable, l'attente et l'attention. J'ai humé l'air un peu humide, senti la berge molle sous mes bottes, adressé un regard ému à la couronne de feuillage au-dessus de ma tête et puis est arrivée cette injonction inoubliable : "va me chercher quelques vers dans la boîte en fer"
Splouch, splouch, splouch, je suis tombé dans une marée de mots insensés qui défilent sous mes doigts. Vainement je tente d'organiser une stratégie verbale pour me démettre de la responsabilité de décrire une sensation qui ressemble exactement à ce dont je suis en train de parler. Un ramassis de merde gluant qui n'a de sens que celui du toucher. Toucher ensuite à la plume qui s'englue dans l'imperceptible folie d'ajouter toujours plus de mots, entortillés à la description d'un vécu, que par l'impression d'un texte embourbé de contre-sens, j'espère vous donnera l'aperçu de part une traduction orale gerbant de l'encre humide, ce qui m'a tout l'air d'être impossible.
C'est la pleine lune au bord de l'étang. Nous nous déshabillons et rentrons dans l'eau malgré sa fraîcheur. Des algues nous enserrent les chevilles et le mollets, enlacés à jamais.
Un léger souffle froid entoure mes doigts, j'ose enfoncer ma main, l'air s'adoucit, s'humidifie. Le contact avec la chose, enfin. Les choses plutôt, comme autant de frites ramollies, oubliées hors du congélateur depuis deux jours. A la limite du visqueux, du ver de terre géant passé au découpe-patate en forme de frite.
L'arrière-boutique de mon grand-père charcutier était fort sombre et surtout interdite aux enfants. C'est pour cela que nous y descendîmes une fois de nuit au cours de nos vacances. Le souvenir de nos avant-bras plongés dans les terrines de rillettes dégoulinant de graisse, triturant des saucisses coupées, fouillant le navet salé, pataugeant dans la tripaille encore fumante nous est resté gravé à jamais. C'est pour cela peut-être que je suis devenu végétarien!
Il faut le manger? Impossible! Le lécher? Pas plus! J'ai demandé à mes doigts ce qu'ils en pensent.
Le pouce : "C'est insaisissable ce truc-là, même avec mon copain index."
L'index : "Si c'était pas si froid, je pourrais croire que c'est ce que je trouve dans un nez, en plus gros bien sûr."
Le majeur : "J'aurais juste l'honneur de lui faire un doigt."
L'annulaire : "Bague à part, vous voulez que je donne un avis là-dessus?"
Donc mes dogts..
"Ben.. et moi?
_Toi, l'auriculaire, t'as même pas touché!
_Juste un mot : beurk!"
Comment dire, c'est...
Ca me fait penser à...
Beurk, je plains les aveugles!
Sous ma langue, ses lèvres éclosent. L'orchidée de chair, turgescente, se tend lentement vers un horizon éruptif. Son suc me coule entre les lèvres, inépuisable, insatiable.
Une graine de coriandre illuminant soudain mon palais me ramène à mon assiette.
Quelque chose entre la tripe coupée en lamelles et la couenne de jambon, en tout cas Clitoris (la chatte qui se frotte à nos jambes) semble apprécier. Ni dégoûtant, ni ragoûtant, des lanières qui n'attendent que l'imagination d'un maître-queux pour leur donner un nom. Et si ça n'était que de gros élastiques enduits de ricotta?
Premier jour de pèche. Il m'a expliqué la canne, la ligne, l'hameçon, le courant, le lancer, le silence indispensable, l'attente et l'attention. J'ai humé l'air un peu humide, senti la berge molle sous mes bottes, adressé un regard ému à la couronne de feuillage au-dessus de ma tête et puis est arrivée cette injonction inoubliable : "va me chercher quelques vers dans la boîte en fer"
Splouch, splouch, splouch, je suis tombé dans une marée de mots insensés qui défilent sous mes doigts. Vainement je tente d'organiser une stratégie verbale pour me démettre de la responsabilité de décrire une sensation qui ressemble exactement à ce dont je suis en train de parler. Un ramassis de merde gluant qui n'a de sens que celui du toucher. Toucher ensuite à la plume qui s'englue dans l'imperceptible folie d'ajouter toujours plus de mots, entortillés à la description d'un vécu, que par l'impression d'un texte embourbé de contre-sens, j'espère vous donnera l'aperçu de part une traduction orale gerbant de l'encre humide, ce qui m'a tout l'air d'être impossible.
C'est la pleine lune au bord de l'étang. Nous nous déshabillons et rentrons dans l'eau malgré sa fraîcheur. Des algues nous enserrent les chevilles et le mollets, enlacés à jamais.
Un léger souffle froid entoure mes doigts, j'ose enfoncer ma main, l'air s'adoucit, s'humidifie. Le contact avec la chose, enfin. Les choses plutôt, comme autant de frites ramollies, oubliées hors du congélateur depuis deux jours. A la limite du visqueux, du ver de terre géant passé au découpe-patate en forme de frite.
L'arrière-boutique de mon grand-père charcutier était fort sombre et surtout interdite aux enfants. C'est pour cela que nous y descendîmes une fois de nuit au cours de nos vacances. Le souvenir de nos avant-bras plongés dans les terrines de rillettes dégoulinant de graisse, triturant des saucisses coupées, fouillant le navet salé, pataugeant dans la tripaille encore fumante nous est resté gravé à jamais. C'est pour cela peut-être que je suis devenu végétarien!
Il faut le manger? Impossible! Le lécher? Pas plus! J'ai demandé à mes doigts ce qu'ils en pensent.
Le pouce : "C'est insaisissable ce truc-là, même avec mon copain index."
L'index : "Si c'était pas si froid, je pourrais croire que c'est ce que je trouve dans un nez, en plus gros bien sûr."
Le majeur : "J'aurais juste l'honneur de lui faire un doigt."
L'annulaire : "Bague à part, vous voulez que je donne un avis là-dessus?"
Donc mes dogts..
"Ben.. et moi?
_Toi, l'auriculaire, t'as même pas touché!
_Juste un mot : beurk!"
Comment dire, c'est...
Ca me fait penser à...
Beurk, je plains les aveugles!
Sous ma langue, ses lèvres éclosent. L'orchidée de chair, turgescente, se tend lentement vers un horizon éruptif. Son suc me coule entre les lèvres, inépuisable, insatiable.
Une graine de coriandre illuminant soudain mon palais me ramène à mon assiette.
Quelque chose entre la tripe coupée en lamelles et la couenne de jambon, en tout cas Clitoris (la chatte qui se frotte à nos jambes) semble apprécier. Ni dégoûtant, ni ragoûtant, des lanières qui n'attendent que l'imagination d'un maître-queux pour leur donner un nom. Et si ça n'était que de gros élastiques enduits de ricotta?
ABECEDAIRE
Alex braille car Daniel effleure facilement, gracieusement, heureusement, imprévisiblement, joyeusement Katia, la mie nouvelle obsédée par quelques rituels sexuels tous urgents (voir wanadoo XYZob).
A Brie-Comte-Duchmol, en France (Garonne), hier il jouait "Koala le Magnifique", non oscarisé, parce que Robert souhaitait tant un vrai wagon xylophage, youpla zou!
Attention, bien casser des écrevisses fait grandir hexagonalement Irène justement kangourou lourdaud menaçant négligemment Oscar peut questionner régulièrement ses trichomes, utile vraiment, western xylophonique, yaourt zébré.
Après B, c'est D. Evidemment. Facile! G hier imaginé juponner kiwis longuement macérés, nullement ostracisés par quelques restes savoureusement tombés un (à un) vertigineusement vallonnés xylophagés, yeutés zoophilisés.
Arrivons bien. Cassées, défaits, entiers. Faisant grand hospice, itinérance jovine kilométrique, libérés mais non obscurcis. Prenant quelques repas sereins terminant (h)urluberlus vertueux Wolfgang, Xénon, Yves, Zoé.
Alors Bernard croyait d'abord en Fatma; général héros, il jouissait kamasoutra. La montagne noire opérait pour qu'il raconte sous tout univers vénérable wistle, xylophone, yole : zen.
Ah bon, comme des enfants fous, genre humains irradiés, jouent kamasoutra, les mieux nantis oublient parfois que rêves, souvenirs, tendent uniquement vers Walter, Yvette. Zut.
Ariane, bien connue des Égyptiens, fait grande habitude intergalactique jusqu'à Kusouraï, laissant malgré nous obstruction, paralysie, quelques ratés sous terre, un ver xylophage, yunipige, zélateur.
Ah, ben c'est dit! Elle figurera gagnante hors illustration jupe/kilt. La meilleure note où pour quatre roubles sont troqués un vieux wagon, x yen zéro.
A Brie-Comte-Duchmol, en France (Garonne), hier il jouait "Koala le Magnifique", non oscarisé, parce que Robert souhaitait tant un vrai wagon xylophage, youpla zou!
Attention, bien casser des écrevisses fait grandir hexagonalement Irène justement kangourou lourdaud menaçant négligemment Oscar peut questionner régulièrement ses trichomes, utile vraiment, western xylophonique, yaourt zébré.
Après B, c'est D. Evidemment. Facile! G hier imaginé juponner kiwis longuement macérés, nullement ostracisés par quelques restes savoureusement tombés un (à un) vertigineusement vallonnés xylophagés, yeutés zoophilisés.
Arrivons bien. Cassées, défaits, entiers. Faisant grand hospice, itinérance jovine kilométrique, libérés mais non obscurcis. Prenant quelques repas sereins terminant (h)urluberlus vertueux Wolfgang, Xénon, Yves, Zoé.
Alors Bernard croyait d'abord en Fatma; général héros, il jouissait kamasoutra. La montagne noire opérait pour qu'il raconte sous tout univers vénérable wistle, xylophone, yole : zen.
Ah bon, comme des enfants fous, genre humains irradiés, jouent kamasoutra, les mieux nantis oublient parfois que rêves, souvenirs, tendent uniquement vers Walter, Yvette. Zut.
Ariane, bien connue des Égyptiens, fait grande habitude intergalactique jusqu'à Kusouraï, laissant malgré nous obstruction, paralysie, quelques ratés sous terre, un ver xylophage, yunipige, zélateur.
Ah, ben c'est dit! Elle figurera gagnante hors illustration jupe/kilt. La meilleure note où pour quatre roubles sont troqués un vieux wagon, x yen zéro.
NECRO
Elle est venue
Elle a vécu
La mort a vaincu
Comme d'habitude.
Et ses cendres s'envolent aussi légères qu'elle aurait aimé être.
Il nous a quitté brusquement, laissant en nos cœurs une multitude de trous. Bien à toi.
Les salariés de la fromagerie de gruyère Marcel.
Elle était toujours en retard
Mais elle fut à l'heure pour ce dernier rendez-vous.
98 ans
Plus de dents
Plus de jambes
Plus d'yeux
Ni même d'oreilles
...
Il était temps!
A mon arrière-arrière grand-mère qui m'a tout appris.
Il rêvait tranquille jusqu'à ce qu'un Vian, mort depuis longtemps, le précipite au fond (de la vallée).
Il s'en est allé, après avoir paru, comme un courant d'air frais, sans même faire un salut, assuré de revenir, à l’ouïe du chant des oiseaux qui aspirent par leurs becs le printemps.
Il aimait à se perdre et à force de se dévoyer, il a trouvé ce que l'accumulation des jours lui avait épargné. Arrêt du cœur ou charge de sanglier, peu importe car il a enfin rencontré le jour ultime, celui qui subsume tous les autres. Dans l'amour de ce qui est, il a cessé d'être. Une place est libre dans un monde immense et radieux.
Elle a vécu
La mort a vaincu
Comme d'habitude.
Et ses cendres s'envolent aussi légères qu'elle aurait aimé être.
Il nous a quitté brusquement, laissant en nos cœurs une multitude de trous. Bien à toi.
Les salariés de la fromagerie de gruyère Marcel.
Elle était toujours en retard
Mais elle fut à l'heure pour ce dernier rendez-vous.
98 ans
Plus de dents
Plus de jambes
Plus d'yeux
Ni même d'oreilles
...
Il était temps!
A mon arrière-arrière grand-mère qui m'a tout appris.
Il rêvait tranquille jusqu'à ce qu'un Vian, mort depuis longtemps, le précipite au fond (de la vallée).
Il s'en est allé, après avoir paru, comme un courant d'air frais, sans même faire un salut, assuré de revenir, à l’ouïe du chant des oiseaux qui aspirent par leurs becs le printemps.
Il aimait à se perdre et à force de se dévoyer, il a trouvé ce que l'accumulation des jours lui avait épargné. Arrêt du cœur ou charge de sanglier, peu importe car il a enfin rencontré le jour ultime, celui qui subsume tous les autres. Dans l'amour de ce qui est, il a cessé d'être. Une place est libre dans un monde immense et radieux.
ALIBI
Hier? Jeudi 30 octobre? La veille d'Halloween donc, de 2014, c'est bien ça?
Et bien il se trouve que justement je me trouvais sans doute aux chiottes. Cela peut vous paraître cru ou pas très fin mais c'est ainsi. Non, mais non, dans les chiottes on ne fait pas forcément ce que vous pensez!
Moi, en l'occurrence, je rangeais mes caisses de vin, je les alignais, je les collais, je les marouflais. Vous ne me croyez pas? Et bien allez-y, allez voir.
Comme d'hab... de corvée de courses et une heure n'a pas suffit! Ma fille vous le confirmera.
J'étais bien entre 14H05 et 15H12 aux champignons! Parlez-en aux girolles grises, elles vous confirmeront! Entre 14H et 14H05, joker!
Hier, j'ai pris ma tronçonneuse avant de monter dans le wagon du train imaginaire qui m'emmenait alors dans un pays merveilleux qui a cette particularité étrange de me faire oublier ce que j'y fais. J'imagine que la tronçonneuse était dans mon nez puisqu'à cet instant précis mon corps était totalement dissocié ce qui me permettait de sonder la profondeur du moment où je me trouvais allongé dans une douceur infinie... Etait justement dans cet état précis.
Je pique-niquais au rocher d'Ormont, près de Provenchères avec deux amies. A part un petit pipi derrière un sapin qui a duré une minute vingt (et oui la prostate!) je ne les ai pas quittées. Elles peuvent témoigner.
Comme chaque jeudi à 14H j'avais rendez-vous avec Véronique. 78 ans. Alzheimer. Vous pouvez vérifier.
Les pieds. Je m'en souviens parfaitement. J'ai fait les pieds. Compliqué, il a fallu passer sous la tôle froissée sans se déchirer les mains.
Je cherchais une place de parking.
Et alors? Une heure pour trouver une place?
Ben oui et alors? Vous voulez que je trouve tous les témoins hilares aux fenêtres?
13H55, j'entre chez mon boulanger pour commander le gâteau d'anniversaire de mon chéri, né un 31 octobre. Le pâtissier me demande de choisir parmi tous les modèles d'os en pâte d'amande; aucun ne me plaît. Il me propose d'aller à l'arrière de la boutique, où il pourra me proposer un choix plus large, et là, panne de courant, je trébuche, un paquet de 50 kilos de farine me tombe sur la tête, suivi d'un autre, encore un autre... Je suis restée sous une montagne de farine, jusqu'à 15H30, heure à laquelle les pompiers réussirent à me dégager.
Et bien il se trouve que justement je me trouvais sans doute aux chiottes. Cela peut vous paraître cru ou pas très fin mais c'est ainsi. Non, mais non, dans les chiottes on ne fait pas forcément ce que vous pensez!
Moi, en l'occurrence, je rangeais mes caisses de vin, je les alignais, je les collais, je les marouflais. Vous ne me croyez pas? Et bien allez-y, allez voir.
Comme d'hab... de corvée de courses et une heure n'a pas suffit! Ma fille vous le confirmera.
J'étais bien entre 14H05 et 15H12 aux champignons! Parlez-en aux girolles grises, elles vous confirmeront! Entre 14H et 14H05, joker!
Hier, j'ai pris ma tronçonneuse avant de monter dans le wagon du train imaginaire qui m'emmenait alors dans un pays merveilleux qui a cette particularité étrange de me faire oublier ce que j'y fais. J'imagine que la tronçonneuse était dans mon nez puisqu'à cet instant précis mon corps était totalement dissocié ce qui me permettait de sonder la profondeur du moment où je me trouvais allongé dans une douceur infinie... Etait justement dans cet état précis.
Je pique-niquais au rocher d'Ormont, près de Provenchères avec deux amies. A part un petit pipi derrière un sapin qui a duré une minute vingt (et oui la prostate!) je ne les ai pas quittées. Elles peuvent témoigner.
Comme chaque jeudi à 14H j'avais rendez-vous avec Véronique. 78 ans. Alzheimer. Vous pouvez vérifier.
Les pieds. Je m'en souviens parfaitement. J'ai fait les pieds. Compliqué, il a fallu passer sous la tôle froissée sans se déchirer les mains.
Je cherchais une place de parking.
Et alors? Une heure pour trouver une place?
Ben oui et alors? Vous voulez que je trouve tous les témoins hilares aux fenêtres?
13H55, j'entre chez mon boulanger pour commander le gâteau d'anniversaire de mon chéri, né un 31 octobre. Le pâtissier me demande de choisir parmi tous les modèles d'os en pâte d'amande; aucun ne me plaît. Il me propose d'aller à l'arrière de la boutique, où il pourra me proposer un choix plus large, et là, panne de courant, je trébuche, un paquet de 50 kilos de farine me tombe sur la tête, suivi d'un autre, encore un autre... Je suis restée sous une montagne de farine, jusqu'à 15H30, heure à laquelle les pompiers réussirent à me dégager.
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